DES MALADIES ET DES REMEDES PROPRES A TROY ES, M. DCC. VII. Avec Approbation & Privilege du Roy. A MONSEIGNEUR MONSEIGNEUR JEAN PAUL BIGNON ABBE' DE S. QUENTIN DE l'isle, CONSEILLER D'ETAT ORDINAIRE, M ONSEIGNEVR, le prens la liberté de vous offrir ce Traité des Maladies de l'oeil, en re connoiffance des obligations que je vous ay de l'honneur que vous m'avez fait dans un tems où je penfois le moins être connu de vous. Et quand je ne vous aurois pas, MONSEIGNEVR, toutes ces obligations, je ne fçai à qui je pourrois m'adreßer pour trouver un Protecteur à ce Livre qui pût lui être auffi favorable que vous. Les profondes connoiẞances que vous avez dans les Scien ces Divines & Humaines; ce Genie beureux qui vous fait juger fi folidement de tout; cette laborieufe application dans la direction de ces Royales & celebres Societés de Sçavans dont vous êtes avec justice le Chef & le Moderateur; tous vos Nobles Talens, dis-je, joints à vôtre Illuftre Naiẞance, qui vous rendent firecommendable, perfuadent par avan ce ceux qui, par une louable émulation, cherchent à fe detromper des anciens préjugez, tres nombreux dans les Sciences bumaines, qu'ils trouveront dans les li vres des Auteurs que vous honorez de vôtre protection, quelques nouvelles lumières pour fe conduire dans la recherche de la verité. En effet, MONSEIGNEV R, on eft fi fortement convaincu, qu'étant aussi éclairé que vous l'ètes, vous ne permettriez pas qu'un Ouvrage de la nature de celui que je vous prefente parút sous vos Aufpices,fi le Public n'en dévoit recevoir quelqu'avantage, foit pour la connoissance, ou pour le prognostic, ou pour la guérifon des maladies dont il traite. Ie m'estimerois fans doute bien recompenfe de mon travail, fi, ap-.. puié de cette protection, ce Livre que· |