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Que ce qui concerne les allian» ces, la paix, la guerre, les tréves » les Ambaffadeurs, foit de la compé »tance des féciaux: qu'ils jugent du » droit de la guerre. Que l'on défére » aux Etrufques & aux Arufpices l'in»terprétation des prodiges & des évé» nemens extraordinaires, fi le Sénat l'ordonne; & que les Etrufques in» ftruisent le Sénat de ce qu'il faut fai»re: que l'on tâche d'appaifer les di» vinitez qu'ils auront indiquées ; & » que les mêmes expient la foudre » & ce qui en aura été frappé.

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» Que les facrifices nocturnes foient » interdits aux femmes, à l'exception » de ceux qui fe font pour le Peuple » fuivant l'ufage : & qu'on n'initie perfonne aux myftéres, 30 finon à ceux de Cerés que nous tenons des » Grecs, & à la maniére accoûtumée. Qu'en fait des facrifices les fau»tes qui font de nature à ne pouvoir » être expiées, foient cenfées impiété; » & que celles qui pourront être ex» piées, le foient par le miniftére des » Prêtres publics.

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» Aux fpectacles publics,autres que » ceux de la courfe & des combats,

culo & fine certamine corporum fiat, popularem lætitiam in cantu, & fidibus, & tibiis, moderanto; eamque cum divûm honore jungunto. Ex patriis ritibus optuma colunto. Præter idea matris famulos, eofque juftis diebus, ne quis ftipem cogito. Sacrum facrove Commendatum qui clepferit, rapferitque, parricida efto. Perjurii pana divina, exitium : humana dedecus: inceftum pontifices fupremo fupplicio fanciunto.

Impius ne audeto placare donis iram Deorum. Sanitè vota reddunto. Pana violati juris efto. Quocirca nequis agrum confecrato. Auri, argenti, eboris, facrandi modus efto. Sacra privata perpetua manento. Deorum Manium

jura, fanita funto. Hos letho da

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que l'on contienne les tranfports du peuple dans les juftes bornes des » chans des inftrumens à corde & des » flûtes; & que l'honneur des Dieux foit inféparable de fes divertiffe» mens. Que l'on retienne ce qu'il y na de meilleur dans les anciens cul

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tes. Qu'outre les Prêtres de Cibele, » & encore à la referve de certains jours, perfonne ne s'ingére de faire » des quêtes. Que celui qui aura dé» tourné par adreffe ou pris de vive » force quelque chofe de facré ou un dépôt mis en fauvegarde dans un lieu faint, foit traité comme un parrici» de. Le foin de punir le parjure regarde les Dieux; de la part des hom» mes, que l'infamie en foit la peine. Que les Pontifes décernent le dernier fupplice contre l'incestueux.

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Que l'impie n'ait pas la témérité d'offrir des prefens aux Dieux pour appaifer leur colére. Qu'on foit » éxact à s'aquiter des vœux que » aura faits; qu'il y ait une peine marquée contre ceux qui auront violé » les droits de la Religion. Ainfi que perfonne ne confacre de champ, & » que les confécrations de l'or, de l'ar-.

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tos divos habento. Sumptum in illos luctumque minuunto.

A. Conclufa quidem eft à te magna lex, fanè quàm brevi: At, ut mihi quidem videtur, non multùm difcrepat ifta constitutio religionum à legibus Numa, noftrifque moribus.

M. An cenfes, cùm in illis de Repub. libris perfuadere vi. deatur Africanus omnium rerumpublicarum noftram veterem illam fuiffe optimam, non neceffe effe optimæ Reipublicæ leges dare confentaneas.

A. Immò prorsùs ita cenfeo, M. Ergo adeò expectate leges, quæ genus illud optimum Reipublicæ contineant,&, fi quæ fortè à me hodie rogabuntur, quæ non fint in noftrâ Repu blicâ, nec fuerint; tamen erant

gent, & de l'ivoire fe faffent avec » retenue. Que les facrifices particu liers foient à perpetuité. Que les » droits des Manes foient inviolables, » que ceux qui font morts foient ré» putez Dieux, & qu'on diminue la dépenfe & le deuil à leur égard.

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A. Vous venez de renfermer des Loix fort étendues en très peu d'efpace: cependant, ou je fuis fort trompé, ou il n'y a pas grande différence entre ces Loix, & celles de Numa, & nos Coûtumes,

M. Mais dans le deffein que j'ai de donner des Loix propres au gouvernement le plus parfait, croyez-vous que je puiffe m'écarter beaucoup de celles de notre ancienne République, après que Scipion a fait voir dans nos livres qu'elle étoit la mieux conftituée

de toutes ?

A. Non certainement.

M. Ce font donc là les Loix que vous attendiez, fur lesquelles étoit fondé cet excellent gouvernement : & fi je vous en propofe quelques-unes qui ne fe lifent plus parmi celles d'aujourd'hui ou d'autrefois, croyez cependant qu'elles faifoient partie des

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