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gun, bustumve novum vetat propiùs fexaginta pedes adjici ædes alienas invito domino, incendium veretur acerbum. Quod autem forum, id est, vestibulum sepul. chri, bustumve , ufucapi vetat , tuetur jus fepulchrorum.

Hæc habemus in duodecim, fanè fecundùm naturam que norma legis est. Reliqua sunt in more: funus ut indicatur, fi quid ludorum, dominusque funeris utatur accenso atque li&toribus , honoratorum virorum laudes in concione memorentur, easque etiam cantus ad tibicinem profequatur, cui nomem naniæ : quo vocabulo etiam

: Graccho cantus lugubres nomi

nantur.

Q. Gaudeo nostra jura ad naturam accommodari, majorumque sapientiâ admodùm delector.

M. Sed credo , Quinte, ut cæteros fumptus, sic etiam fepul

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car quand celle-la prononce , qu'on ne pourra malgré un propriétaire dresser 127 un bucher plus près qu'à 60 pieds de sa maison, c'est crainte d'incendie ; & quand l'autre établit

que

Le Sépulchre fox vestibule ne seront point sujets à prescription , elle en alsûre le droit.

Voila ce que portent les Loix des douze Tables, en cela très conformes à la nature,qui est la regle de la Loi: le surplus est de l'usage 122 ; comme d'annoncer les funérailles, s'il s'y fait des jeux, ou fi. le maître de la cérémonie fe fert d'Héraut & d'Huissiers , ou fi l'on fait en public l'éloge des perfonnes de considération , ou fi ces élo. ges fe chantent avec les accompagnemens des flûtes, ce qu'on appelle lamentation, nom que L. Gracchus a donné aux chants funébres.

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Q. Je suis charmé que nos Loix s'accordent avec la nature, & qu'elles rendent témoignage à la sagesse de nos péres.

M. Oui, Quintus , mais je crois aussi qu'on a eu intention de mettre des bornes à la somptuosité des com

quiri

2:54 TRAITÉ DES Loix, chrorum modum re&è requiri'; quos enim ad sumptus progresla ista res fit, in C. Figuli sepulchro vides.

Q. Credo minimam olim istius

rei fuiffe cupiditatem ; alioquin multa extarent exempla majorum.

M. Nostræ quidem legis Interpretes, quo capite jubentur fumptus ac lu£tum removere à Deorum Manium jare, hocincelligunt in primis sepulchrorum magnificentiam efle minuendam. Nec hæc à fapientissimis legum scri. ptoribus negle&a funt : nam & Athenis jam illo more à Cecrope, ut aiunt , permanfit hoc jus terrâ humandi:

quam
cùm

proximi fecerant, obductaque cerra erat, frugibus obserebatur, ut sinus & gremium quafi matris mortuo tribueretur; solum au. tem frugibus expiacum, ut vivis redderetur. Sequebantur epulæ,

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beaux, comme on en a mis aux autres dépenses : vous pouvez voir dans celui de C. Figulus 123 jusqu'à quel point on l'a portée.

Q. Il y a cependant beaucoup d'apparence qu'anciennement on ne 'se Toucioit guéres de tombeaux magnific ques ; autrement nous en verrions: bien d'autres.

M. Du moins nos interprétes prétendent-ils que l'endroit de la Loi qui défend la profusion & les lamentations exceflives dans la célébration des obséques, condamne aussi la superfluité dans les tombeaux : & il ne faut pas croire que cela soit échappé à l'attention des Législateurs les plus sages ; car on dit que la coutume d'inhumer avoit commencé à Athènes dès le tems de 124 Cécrops , & qu'immédiatement après que les plus proches parens du more avoient couvert fon cadavre & comblé la foffe, on ensemençoir cette terre ; afin que fi , comme une bonne mére ,elle prétoit son sein & ses entrailles à ce mort, elle en restituar Pusage aux vivans, après avoir été expiée par cette semence. On faisoit enfuite les Banquets funébrés où assim

quas inibant

parentes corona. ti : apud quas de mortui laude, cum quid veri erat, prædica. tum ( nam mentiri nefas habe. batur) ac justa confecta erant,

Poftquam, ut scribit Phalereus, fumptuosa fieri funera, & lamen tibilia cæpissent , Solonis lege fublata sunt. Quam legen eisdem prope verbis nostri Decemviri in decimam tabulam conjecerunt: nam de tribus riciniis,& pleraque alia , Solonis funt. De lamentis verò expressa verbis funt. Mulieres genas ne radunto, neve leffum

habento, De sepulchris autem nihil est apud Solonem amplius, quam, nequis ea deleat, neve alienum inferat: panaque eft, fi quis bu. stum(nam id puto appellari tokom Gor) aut monumentum, inquit , aut columnam violarit, dejecerir, fregerit; fed post, aliquanto propter has amplitudines sepul

funeris ergo

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