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V. Fafti Oxonienfes tom. 2. p. 118. La Preface de l'Edition de Synopfis Criticorum de Francfort 1694.

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MOUFE T.

THOMAS
muffet or Muffett

T. Mou- naquit à Londres vers le milieu

HOMAS Moufet ou Muffet

FET.

du 16e fiecle.

Il apprit les premiers élemens de la langue Latine dans fa ville natale, & paffa enfuite à Oxford, où il étudia pendant quelques années. Après quoi il voyagea en diverfes contrées de l'Europe, & s'y perfectionna tellement dans la Medecine & la Chymic, qu'il paffa depuis pour un des plus grands hommes en ce genre.

Après s'être fait recevoir Docteur en Medecine dans une Univerfité étrangere, il retourna à Londres, & s'y donna à la pratique avec beau coup de fuccès.

Il fe retira fur la fin de fa vie à Bulbridge près de Wilton dans le Comté de Wilt, avec une penfion que lui faifoit la famille de Pem

FET

Brock, au fervice de laquelle il étoit, T. Mous & dont il a joui jufqu'à fa mort. Il mourut fur la fin du Regne d'Elizabeth, ou vers l'an 1600. & fut enterré à Wilton.

Catalogue de fes Ouvrages.

1. De jure & præftantia Chymicorum Medicamentorum Dialogus apologeticus. Francofurti 1584. in-8°. It. Urfell. 1602. in-8°. It. à la page 70. du premier volume du Theatrum Chymicum. Argentorati 1623. in-8°.

2. Epiftola quinque Medicinales. A la fuite du livre précedent, dans l'édition de 1602. & dans le Theatrum Chymicum.

3. Nomofantica Hippocratea, five Hippocratis prognoftica cuncta, ex omnibus ipfius fcriptis methodice digefta. Francofurti 1588. in-8°.

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4. Infectorum, five minimorum Animalium Theatrum, olim ab Edwardo Wottono, Conrado Gefnero, Thomaque Pennio inchoatum, tandem Thoma Moufeti opera fumptibufque maximis concinnatum, auctum, perfectum, & ad vivum expreffis Iconibus fupra quingentis illuftratum. Londini 1634. infol. Moufet avoit laiffé en mourant le

.FET.

r

T.Mou- Manufcrit de cet Ouvrage, qui étane tombé dans la fuite entre les mains de Theodore de Mayerne, fut publié par fes foins, avec une Epitre dedicatoire & une Préface de fa façon. Laurent Scholzius en avoit déja publié quelque chofe dès l'an 1598. mais fur une mauvaise copie. Le Théatre de Moufet a été traduit en Anglois, & cette traduction a été imprimée à Londres en 1658. in fol. Martin Lifter n'a pas jugé trop favotablement de cet Ouvrage. Puifque Moufet, dit-il, s'eft fervi de Wottop, de Gefner &c. on auroit pu attendre de lui un excellent Ouvrage. Cependant fon Théatre est rempli de confufion, & il a fait un »<rès-mauvais usage des materiaux » que les Auteurs lui ont fourni. Il ignore le fujet fur lequel il travaille, & il s'exprime d'une maniere barbare. D'ailleurs c'eft un orgueilleux, pour ne rien dire de pis. Quoiqu'il ait copié Aldrovandus » en une infinité d'endroits, il ne le » nomme jamais. Mais M. Ray croit que Lifter n'a pas rendu justice à Moufet, en s'exprimant ainfi fur fon

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Lujet, & prétend que ce dernier Au T. Mou teur a rendu păr fon Ouvrage un FET, ' grand fervice à la Republique des

Lettres.

5. Regime de Santé, ou Regles pour connoître la nature des Alimens, quê font en ufage en Angleterre & la maniere de les preparer. (en Anglois Cet Ouvrage a paru à Londres en 1655. in-4°. avec les corrections & les additions de Chriftophe Bennet. V. Athena Oxonienfes, tom. 1. p. 248.

GILLES CORROZET.

G

ROZET.

ILLES Corrozet naquit à Paris G. COR le 4 Janvier 1510. Quoiqu'il n'eût point été appliqué pendant la jeuneffe à l'étude, il ne lailla pas, quand il fur parvenu âge mûr, de s'y adonner de lui-même, & d'apprendre à la faveur de fon propre genie les langues Latine, Italienne & Efpagnole.

un

Les differens Ouvrages qu'il a publiés, font des preuves de la diverfité de fes connoiffances, & de

G. Con- fon application au travail. La ProROZET. feffion de Libraire & d'Imprimeur qu'il faifoit, lui a donné occafion d'en compofer plufieurs, par la facilité qu'elle lui procuroit de les pu

blier.

Il avoit pris pour devife ou marque particuliere, par allufion à fon nom, une main étendue, qui tenoit un cœur, au milieu duquel étoit une rofe épanouie, avec ces mots: in corde prudentis revirefcit fapientia. Proverb. 14.

Il mourut à Paris le 4 Juillet 1568. âgé de 58 ans, laiffant plufieurs enfans, de Marie Harelle, fa femme ; & fut enterré aux Carmes de la place Maubert, où eft fon Epitaphe & celle de fa femme. La voici

Heu! Heu! Corrozete jaces, Cor
Numina fumant,

Donec terra Rofam proferat ifta

tuam.

Scilicet invideas, nec parcas ferrea
Clotho.

Permanet in fcriptis gloria viva
fuis.

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