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Les trois quarts 4 fols 6 deniers. Le demi 3 fols. Le quart 1 fol 6 deniers. Le huitiéme 9 deniers. Les deux tiers 4 fols. Le tiers 2 fols.

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Les trois quarts 6 fols. La moitié 4 fols. Le quart 2 fols. Le huitiéme fol. Les 2 tiers fols 4 deniers. Le tiers

deniers. Le tiers 3 fols 8 deniers.

A 1 Livres Sols la Toife de Pavé; pour façon feulement.

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Les trois quarts 19 fols 3 deniers. La moitié 12 fols 6 deniers. Le quart 6 fols 3 deniers. Les deux tiers 16 fols 8 deniers. Le tiers 8 fols 4

deniers.

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Les trois quarts 3 livres 15 fols. La moitié 2 livres 10 fols. Le quart r livre fols, Les deux tiers 3 livres 6 fols 8 deniers. Le tiers 1 livre 13 fols 4 den.

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Les trois quarts 5 livres 12 fols 6 deniers. La moitié 3 livres 15 fols: Le quart I livre 17 fols 6 deniers. Le huitiéme 18 fols 9 deniers. Les deux tiers livres. Le tiers.2 livres 10 fols.

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Les huit Calculs qu'on vient de donner fuffifent pour aider beaucoup une perfonne qui voudra calculer l'un après l'autre, à combien lui pourra revenir tous les Materiaux & Toifes d'ouvrages qui conviendront entrer dans un Bâtiment. Il n'y a qu'à fçavoir avec cela l'Arithmetique, & fuppofé qu'on ait des chofes à achetter, qui valent plus que le prix qu'on a marqué dans ces Calculs, il n'y aura qu'à ramaffer par parties les quantitez, & voir à tant la chofe, à quelle fomme cela montera, & une addition tirera aifément de peine là-deffus.

CHAPITRE VI.

Deffein d'une Maifon de Campagne, de fes Fondemens

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de fes Fondemens, commoditez, &piéces generalement qui doivent l'accompagner, avec ce qu'on y doit obferver.

L femble qu'avant que de defcendre dans l'examen de chaque prix en

de quelque Bâtiment, fur lequel on auroit pû établir; mais comme il n'importe que cette idée foit placée devant ou après ce que nous avons dit, n'étant point celle à laquelle il faille abfolument s'arrêter, fi l'on veut bâtir, on aura foin de dreffer foi-même, ou de fe faire dreffer un Devis de la Maifon qu'on a deffein de faire conftruire, pour après avec mûre reflexion, entrer dans le détail de tout ce qui regarde la dépenfe, afin de n'y point être furpris.

On ne fçauroit trop avertir de prendre garde roûjours que la Maison foit proportionnée à la quantité de Terres qui en dépendent, c'eft ce qui doit fervir de regle à un homme qui veut bâtir à la Campagne. Nous ne don nerons point ici de defcription d'une maifon magnifique, le deffein en fera fimple, & rempli de toutes les commoditez neceffaires pour mettre à cou vert tout ce qu'on peut tirer de la culture des terres, & les animaux qui y font propres. Cela doit fuffire pour un bon ménager, & un homme qui n'a pas affez de bien pour mener gros train.

Nous avons déja en quelque façon choifi l'affiette du Bâtiment Champê tre, & pour y être logé commodément, & un peu au deffus du commun, nôtre Maifon aura de face vingt Toifes, avec deux petits Pavillons aux deux bouts, & enclavez à moitié dans le maître Corps de logis, qui fera directement oppofé à l'entrée principale, ayant fa vûë fur une belle Cour pardevant, & par derriere fur quelques Jardins d'ornemens, ou autres qui en rendent l'afpect agreable.

On entrera d'abord par un Vestibule qui aura à droite une petite Salle, & le Cabinet du Maître, avec une Chambre à coucher dans le Pavillon où il entrera, s'il veut, par un efcalier de deux marches feulement, qui y fera pofé en dedans la Cour,

A gauche de ce Vestibule, on entrera dans un Salon deftiné pour y manger, puis fera la Chambre du Maître, enfuite la Cuifine, & dans l'autre afle du Bâtiment le Fournil.

Chaque Chambre pour bien faire, fera accompagnée d'une Garde-robe & la Cuifine de quelque Cabinet pour fervir de Garde-manger. Il y aura fous ce Bâtiment une Cave affez fpacieuse pour y mettre du vin, & deffus des Chambres diftribuées dans toute l'étendue de la Maison, avec des Cabinets, & Gardes-robbes pour la commodité de ceux qui y logeront, & des Greniers deffus.

La Cour fera fpacieufe autant que le terrein le permettra, & ce fera la Cour principale à gauche paroîtra la Baffe-cour, féparée d'elle par un mur & environnée de la Grange, Ecuries, Etables pour toutes fortes de Beftiaux, Preffoir, Vinée, Colombier ou Voliere, Remifes de Caroffes, Hangards; Appentis, & Greniers deffus pour mettre les foins ; derriere la Maifon feront les Jardins d'ornemens, Fruitiers & Potagers. Revenons à la Maifon, & parlons de fes Fondemens, en la connoiffance defquels celui qui fait bâtir, doit entrer.

Des Fondemens.

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Es Fondemens font naturels ou artificiels ; les premiers c'eft lorfqu'on bâtit fur le Roc, fur le Tuf, ou fur une terre folide; lorfque le terrein eft tel, il eft inutile de creufer pour chercher d'autre chofe qui foit plus ferme; & l'on peut en fureté y affeoir un mur.

Mais fi ce terrein eft fablonneux, ou que ce foit une terre remuée, ou une terre dont la maffe ne foit pas bien ferme, ou bien un marais, il faut alors foüiller jufqu'à ce qu'on ait trouvé un terrein folide, autrement les fondemens ne fubfifteroient pas long-temps, & entraîneroient avec eux toute la maison.

L'épaiffeur des fondemens doit toujours être le double de celle du mur, fur tout quand on le bâtit pour porter un poids qui foit bien pefant.

Quelque édifice qu'on puiffe élever, il faut toujours faire des Pilotis quand le terrein n'eft pas ferme, ou bien remplir le fonds de la tranchée de groffes planches de bois, & mettre deffus de bon Libage, qui font de grof, les pierres dures, & qui s'employent comme le Moilon,

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Affiette du Bâtiment.

I L feroit à propos, felon la penfée d'un ancien Architecte, que les quatre Vitruve encoignures du Bâtiment fuffent directement oppofées aux quatre Vents Cardinaux, afin qu'étant les plus violents de tous, ils ne puffent frapper qu'obliquement, & de biais, les faces de la Maifon. Mais comme on n'est pas toûjours maître de fcituer fon Bâtiment, ainfi qu'on voudroit, il faut s'affujettir à l'affiette du lieu telle qu'elle eft, & bâtir à la Campagne le plus commodement qu'il eft poffible, & felon à peu près les regles que

voici.

Nous avons donc dit d'abord qu'il y auroit un l'eftibule, cette piece de Veftibulez Bâtiment fert pour mettre à couvert ceux qui font obligez d'attendre le Maître du Logis, & de paffage, & de commodité, foit pour s'y promener, ou y manger l'Eté, principalement dans ces Vestibules qui ont leur vûë fur des Jardins.

Les Salles & Sallons font bâtis exprès pour y recevoir les Perfonnes de confideration qui viennent voir le Maître du Logis, foit pour lui rendre vifite, ou parler d'affaires particulieres avec lui.

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Et il eft à propos que la Chambre & Cabinet principal du Maître, ait quel- Chambre que échappée fecrette, foit par un efcalier ou entrée en d'autres Chambres, d'où il puiffe fortir fans être vû, fi bon lui femble.

Les Caves doivent être ouvertes, s'il eft poffible, du côté du Septentrion, parce que cet afpe&t ne peut corrompre, ni caufer la moindre alteration à tout ce qu'on y enferme, les Celliers, Magazins à Bois, Greniers, Fenils, Garde-manger, & Boulangeries, feront très-bien feituées au même afpect. Il eft bon que la Cuifine regarde le Levant ou le Midi, & qu'elle foit accompagnée d'un Garde-manger, d'un Bucher, d'un Fournil, d'un Puits, ou d'un Tuyau de Fontaine pour y donner de l'eau.

La Foffe des Privez, eft ordinairement placée fous l'efcalier, & la chauf fe eft conduite dans l'épaiffeur du mur au coin du même efcalier, depuis le fond jufqu'au fiege, qui doit être au galetas, afin que la puanteur de ces lieux ne fe communique point dans le maître-logis.

Autrefois l'ufage de bâtir à la Campagne étoit de faire des Bâtimens fortifiez, flanquez de Tours, & tout ifolez d'eau, ce qui s'étoit introduit pendant les Guerres Civiles; mais comme il n'y a plus rien à craindre dans le coeur du Royaume, on a fuivi pour y bâtir une méthode plus dégagée, & qui fent mieux le bon goût, dont les François font remplis, quand il s'agit de bâtir.

& Cabinet principal.

Caves.

Cuifice,

Lieux

communs

ou privez.

On place aujourd'hui l'Escalier principal dans une des aîles du Bâtiment, où l'on peut lui donner autant Efcalier d'étenduë que l'on veut pour la Rampe: il laiffe-là le logement tout entier, libre & dégagé, ce qui fait qu'on y peut faire plufieurs pieces l'une après l'autre de plein pied, & fans être entrecoupées.

On obfervera de donner toujours moins de hauteur à un Bâtiment de Campagne, qu'à ceux qu'on conftruit dans les Villes, crainte que l'impetuofité des vents ne les endommage.

Chapelle.

Ecuries.

Il ne faut pas oublier une Chapelle dans une Maifon de Campagne, c'eft une piece de Bâtiment très-neceffaire pour la commodité de ceux qui y logent; on y entend la Meffe, quand on veut. Elle fera conftruite felon les regles Canoniques, c'eft-à-dire dans un endroit où il n'y ait point de Chambre à lit deffus ni deffous; pour fon Architecture elle fera telle que vondront lui donner ceux qui la feront bâtir.

Obfervations fur les pieces de Bâtimens dont on vient de parler.

Es Caves doivent être étroites & balles, c'est-à-dire avoir tout au plus quinze ou feize pieds de large; pour leur longueur, elle fera proportionnée au befoin qu'en aura le Maître du logis; pour leur hauteur, elle ne fera pour les plus grandes que de neuf à dix pieds fous clef. Elles feront voutées en ances de pannier, & l'on agira très-utilement, si dans l'épaisseur de leurs murs, aux endroits qui ne font point empêchez par les tonneaux, on y conftruifoit des armoires, dont le fond fera plus haut d'un pied & demi ou de deux que l'aire de la Cave: elles auront de hauteur quatre pieds, & trois de large; la defcente en fera aifée, afin d'obliger le Maître où la Maitreffe du logis d'y defcendre fouvent, pour y vifiter ce qui fera dedans, & faire enforte par-là qu'on ne le diffipe point mal à propos.

La Cuifine fera plus ou moins grande que le principal Bâtiment, ou les revenus du Maître le permettront. Il y aura un potager haut de deux pieds pour le plus, afin qu'on puiffe plus commodement voir ce qu'on met deffus, il y aura auffi pour la même raison, quelque jour au-deffus ou à côté.

La Salle du Commun, s'il y en a une, joindra la Cuisine; elle doit être bien éclairée, le Fournil & la Boulangerie feront proche l'une de l'autre ; il y aura un ou deux Fours, l'un pour cuire le pain, & l'autre la patisferie: on fuppofe que la dépenfe de la Maison le demande, finon il n'y aura qu'un Four.

Dans tout le Bâtiment qu'on éleve, il faut faire en forte que les jours foient de fymetrie, auffi-bien en dedans qu'en dehors, quand cela fe peut pratiquer commodement, & que les chambres foient percées des deux côtez, les picces d'une maifon en font plus éclairées, & on y refpire un air plus propre pour la fanté.

Les Ecuries feront placées dans la Baffe-cour, & un peu éloignées du maître-logis crainte que par accident le feu ne s'y prenne, ce qui eft la défolation de ceux qui ont des maifons. Ces Ecuries feront bien percées, afin d'y pouvoir bien donner de la fraîcheur en Eté: on les élevera au-deffus du rez de chauffée le plus haut qu'il fera poffible, pour éviter qu'elles ne foient trop humides. Le ratelier fera large de quinze pouces & élevé droit à plomb, & non pas en penchant. La Mangeoire aura même largeur, & l'aire de la place où font les Chevaux doit être élevée de deux pouces ou environ au-deffus du refte de l'écurie, & defcendre en pente dans une goutiere, ou rigolle de pavé, qui fera au bout, afin que l'urine des Cheyaux fe puiffe mieux écouler par ce moyen,

Pour ce qui regarde le refte des autres membres du Bâtiment de la BafGrange. fe-cour, nous avons la Grange qu'on bâtit plus ou moins grande que le

Domaine

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