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jardin.

Chap. XII. Des Coulis & Jus, & comment ils fe font.

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Chap. XIII. La patifferie, ou la maniere de fçavoir déguifer en pâte toutes fortes de viandes tant en gras qu'en maigre.

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Chap. XIV. Des Patez & Tourtes tant en gras qu'en maigre pour Entrées on

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Entremets.

Chap. XV. Les Confitures au fucre, tant feches que liquides, & comment fecher les fruits au naturel.

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Chap. XVI. Des pâtes de fruits, conferves & maffepains de toutes fortes. 649 Chap. XVII. De la maniere de faire des Gelées & des Compotes de plufieurs

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façons.

Chap. XVIII. On l'on apprend à faire les Confitures au moût, au miel, au cidre, au fel & an vinaigre.

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66г

Chap. XIX. Les Liqueurs de plufieurs fortes.

Chap. XX. Commerce generale de toutes les Denrées qu'on recueille à la Campagne, avec une Inftruction non-feulement pour les vendre à propos, mais encore pour en faciliter le débit en quelque lieu que ce puisse être.

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Chap.XXI. Le Fouilloux moderne où l'on apprend a chaffer à toutes fortes d'ani maux champêtres, avec un Traité des Chiens courans.

Chap. XXII. La Chaffe du Cerf.

680

685

Chap. XXIII. Comment chaffer le Sanglier.

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Chap. XXIV. De la Chaffe du Liévre.

700

Chap. XXV. De quelle maniere on doit chaffer aux renards & taiffons.

702

Chap. XXVI. De la Renne ou Rangier, comment le chaffer ; chaffe du Daim & du Bouc fauvage & du Chevreuil.

703

Chap. XXVII. Comment chaffer le Loup.

706

Chap. XXVIII. Qui traite de ce que doit fçavoir un veritable Fauconnier. 710 Chap.XXIX. Des Noms des Oiseaux de Fauconnerie dont on fe fert en France, &qui s'appellent Oiseaux de Leure.

711

Chap. XXX. Comment il faut choisir ces Oiseaux.

712

Chap. XXXI. De la maniere de tenir toutes fortes d'Oiseaux en fanté & en état de voler.

714

Chap. XXXII. Comment il faut dreffer les Oifeaux pour chaque vol. 715 Chap. XXXIII. Ce qu'il faut faire pour retrouver les Oiseaux perdus, & ramener ceux qui charient.

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Chapr XXXIV. Des Maladies & accidens qui arrivent aux Oiseaux de proye, avec les remedes pour les en guerir.

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'Ar lû par ordre de Monfeigneur le Chancelier un Manufcrit intitulé, Nouveau Theatre d'Agriculture & Ménage des Champs. Fait à Paris ce dixiéme Decembre 1711. Signé, LA MARQUE-TILLADET.

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OUIS par la grace de Dieu, Roy de France & de Navarre: à nos amez & feaux Confeilliers les gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de nôtre Hôtel, Grand Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Senechaux, leurs Lieutenants Civils & autres nos Jufticiers

appartiendra; SALUT. Nôtre bien amé MICHEL DAVID, Libraire à Paris, Nous ayant fait remontrer qu'ayant depuis plufieurs années exercé avec honneur & à la fatisfaction du Public, fa Profeffion, & imprimé un grand nombre de bons Ouvrages dont les Privileges font expirez ou prêts à expirer, defquels il fe trouve chargé d'un nombre confiderable d'Exemplaires, & craignant que d'autres Libraires ou Imprimeurs ne vouluffent reimprimer quelques-uns defdits Ouvrages, ce qui lui cauferoit un grand préjudice; il Nous auroit en confequence fait fupplier trés-humblement de lui accorder nos Lettres de continuation de Privileges, tant pour les Livres dont les Privileges font expirez,que pour ceux qui font à expirer. A cesCaufes, voulant favorablement traiter ledit DAVID,& lui donner les moyens de continuerà imprimer de nouveaux Ouvrages, ou faire reimprimer ceux dont les Privileges font expirez ou prêt à expirer, & exciter par fon exemple les autres Libraires & Imprimeurs à entreprendre des Editions de Livres dont la lecture puiffe être avantageufe à l'avancement des Sciences & au progrés des belles Lettres, ainfi qu'à foûtenir la Librairie & Imprimerie dans une plus grande perfection, & recompenfer ceux qui fe diftinguent dans ces deux Profeffions, & encourager les autres; Nous avons permis & permettons par ces Prefentes audit DAVID, d'imprimer ou de faire reimprimer les Livres intitulez, Eftius in Sententias ; la Vie de Sixte V. par Gregorio Leti; Pratique de la perfection chretienne, par Dom Alfonce Rodriguez, traduite en françois par le fieur Regnier des Marais le Nouveau Theatre d'Agriculture, & le Ménage des Champs & de la Ville, ou le Nouveau Cuifinier & Jardinier François ; l'Arithmeticien familier, ou la maniere d'appren dre fans Maître; l'Arithmetique en perfection, par le fieur Binet; l' Abbregé de la fainte Bible en forme de Questions & de Réponses, par Dom Guerard; en tel volume, forme, marge,caractere, conjointement ou féparément, & autant de fois que bon lui femblera, & de le vendre faire vendre & debiter par tout notre Royaume pendant le temps de vingt années confecutives, à compter du jour de la datte defdites Prefentes; Faifons défenfes à toutes fortes de perfonnes de quelque qualité & condition qu'elles foient,d'en introduire d'impreffion étrangere dans aucun lieu de nôtre obeiffance; comme auffi à tous Libraires, Imprimeurs & autres d'imprimer, faire imprimer, vendre,

faire vendre, débiter ni contrefaire aucuns defdits Livres ci-deffus specifiez, en tout ni en partie,ni d'en faire aucuns extraits fous quelque prétexte que ce foit d'augmentation correction, changement de Titre ou autrement fans la permiffion expreffe & par écrit dudit expofant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de confifcation des Exemplaires contrefaits, de dix mil livres d'amande contre chacun des Contrevenans, dont un tiers à Nous, un tiers à l'Hôtel Dieu de Paris, l'autre tiers audit Expofant & de tous dépens, dommages & interrêts; à la charge que ces Prefentes feront enregiftrées tout au long, fur le Regiftre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris, & ce dans trois mois de la datted'icelles ; que l'impreffion defdits livres fera faite dans notre Royaume & non ailleurs, en bon papier, & en beaux caracteres conformément aux Reglemens de la Librairie, & qu'avant que de les expofer en vente, il en fera mis deux exemplaires dans nôtre Bibliotheque publique, un dans celle de nôtre Château du Louvre, & un dans celle de nôtre trés-cher & féal Chevalier Chancelier de France le fieur Dagueffeau ; le tout à peine de nullité des prefentes, du contenu defquelles, vous mandons & enjoignons de faire jouir l'expofant ou fes ayans caufe pleinement & paisiblement, fans fouffrir qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchemens, Voulons que la copie defdites Préfentes qui fera imprimée au commencement ou à la fin defdits livres foit tenu pour dûëment fignifiée, & qu'aux Copies collationnées par l'un de nos amez & feaux Confeillers & Secretaires, foy foit ajoutée comme à l'original; Commandons au premier nôtre Huiffier ou Sergent de faire pour l'execution d'icelles, tous actes requis & neceffaires fans demander autre permiffion & nonobftant clameur de Haro, Charte Normande & lettres à ce contraires. CAR tel eft nôtre plaifir donné à Paris le vingt-neuvième jour du mois d'Octobre l'an de grace mil fept cens dix-fept, & de nôtre Regne le troifiéme. Par le Roy en fon Confeil. DE S. HILaire.

Registré fur le Regiftre IV. de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris. page 245. N.278. conformément aux Réglemens & notamment à l'Ar reft du Conseil du 13. Aoust 1703. à Paris le 18. Novembre 1717.

DELAULNE, Syndic

LE NOUVEAU

THEATRE

D'AGRICULTURE.

ET

MENAGE

DES CHAMPS

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C

Omme l'Agriculture univerfelle eft un Art fur lequel on trouve? toûjours quelque chofe à dire, & qu'il fe pratique differemment felon les differentes Contrées, & qu'on ne doute point que cet Ouvrage ne paffe avec le temps en bien des fortes de Pays: on a crû devoir avertir les Curieux, pour tâcher d'y donner un jour la derniere main,qu'ils feront plaifir en quelqu'endroit qu'ils puiffent être, de nous faire part de leur maniere d'agir en fait d'Agriculture, au cas qu'elles different de celles qu'on a introduites dans cet Ouvrage, & qu'il y ait des chofes qu'on y ait omifes pour n'en avoir peut-être pas la connoiffance: ils marqueront, s'il leur plait, les Pays d'où ils écriront, la nature des terres, les Outils differens dont on s'y fert, & en donneront même, s'il fe peut, quelques Figures deffinées, afin qu'à la premiere impreffion de ce Livre, on puiffe y mettre tout ce qu'on envoyera d'utile. L'Auteur de fon côté avertit auffi qu'il eft Architecte pour les Jardins, & que tous ceux qui voudront lui faire l'honneur de l'y employer pour leur service, il tâchera de répondre dans la conduite qu'il y tiendra, à l'idée que fon Ouvrage leur aura donné de fon fçavoir faire en cet Art. S'ils veulent même quelque Plan deffiné ou quelque Parterre fimplement; fans qu'il foit befoin que l'Auteur y aille, à cause de l'éloignement des Pays qu'il` pourrroit y avoir, ils n'auront qu'à envoyer un plan de l'affiette des lieux, le toifé, & de quel côtê en viendront les vûës, afin de les y ménager, & tout cela par un trait groffier qu'ils en tireront, enfuite il fera enforte de les rendre contens fur tout ce qu'ils fouhaiteront. On fçaura toûjours fa demeure chez les Libraires qui débitent fon ouvrage, aufquels auffi on pourra adreffer toutes les lumieres qu'on voudra donner fur toutes les matieres dont on vient de parler.

THEATRE

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