Oeuvres complètes, Volumen70

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Página 89 - Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
Página 87 - Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers ; II faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Página 173 - Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime Qu'on massacre les rois, qu'on brise les autels, C'est la faute des Dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces Dieux, toute la gloire est due ; Ils agissent en nous quand nous pensons agir; Alors qu'on délibère on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.
Página 89 - Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient; Leur courage renaît et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre et leur rend leur vertu.
Página 88 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants; Les nôtres, à ces cris , de nos vaisseaux répondent; Ils paraissent armés, les Maures se confondent, L'épouvante les prend à demi descendus; Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
Página 148 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes états la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Página 51 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme.
Página 75 - Qu'un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe, un rien, tout lui fait peur, Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Página 148 - Les cieux inftruifent la terre A révérer leur auteur. Tout ce que leur globe enferre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus fublime cantique Que ce concert magnifique De tous les céleftes corps; Quelle grandeur infinie, Quelle divine harmonie Réfulte de leurs accords...
Página 140 - Brillent prélats , ministres , conquérants. Pour nous, vil peuple, assis aux derniers rangs, Troupe futile et des grands rebutée , Par nous d'en bas la pièce est écoutée. Mais nous payons , utiles spectateurs ; Et quand la farce est mal représentée , Pour notre argent nous sifflons les acteurs.

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