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nombre; on apprend ce qui les diftingue effentiellement des autres minéraux ; on les représente en état de mines, & tels qu'ils font fortis du fein de la terre; on rend compte des principaux pro. cédés qui sont en usage pour les purifier.

On fait connoître la pefanteur fpécifique de chaque métal, & la maniére de s'affurer s'il eft pur ou allié.

On fait remarquer les principaux avantages que les Arts ont tirés de l'alliage des métaux, foit pour en augmenter la dureté, & leur faire garder plus conftamment les formes qu'on leur donne;foit pour les rendre plus fonores, foit enfin pour les mettre en état d'être fondus par un moindre degré de feu.

Ces remarques donnent lieu d'expliquer ce que c'eft que l'a

cier; de quoi il eft compofé; & comment il acquiert différens degrés de dureté

par la trempe. Par quel mélange le cuivre qui eft naturellement de couleur rouge, devient jaune; comment fe fait le métal des cloches, des timbres, des miroirs, le tom-. bac, &c.

De quelle maniére se compofent les différentes foudures, & pourquoi dans l'orféverie on tient compte de leur quantité. Comment le plomb devient fonore, quoique fondu fans alliage,

On fait voir enfuite que les métaux battus à froid devien. nent plus durs & plus caffans & qu'ils s'étendent prodigieufement fous le marteau.

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Ces obfervations donnent occafion d'expliquer l'art de la retreinte qui eft d'une fi grande

étendüe; de défigner les métaux qui en font fufceptibles, & d'apprendre de quelle maniére on prépare les feuilles de fer-blanc.

Après les métaux on confidére le Mercure ou vif-argent dans les principaux ufages que les arts en font, comme dans le teint des glaces, dans les amalgames dont on teint l'intérieur de certains vases de verre, dans fa dorure, &c.

On détermine fa pefanteur fpécifique, & l'on fait connoître de quelle maniére il fe tire des mines.

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AVERTISSEMENT.

L mentale ne peut fe

A Phyfique expéri

paffer d'inftrumens; & la certitude de ce qu'elle nous peut apprendre, dépend beaucoup de leur jufteffes la néceffité d'en avoir eft affez fouvent onéreufe; celle de les avoir bons l'eft prefque toujours; fi leur éxactitude ou leur bonté dépendoit uniquement de la main qui les conftruit, on en seroit quitte pour s'adreffer à d'excellens Artiftes; quoiqu'ils foient encore rares en ce genre, il s'en trouve qui

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