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che. Cette réfolution & la force de la place obligerent le Beiglerbei à remettre ce fiége à un autre temps, pour venir faire celui de Temesvard.

C'eft une petite Ville entouurée de la rivière de Témes, dont elle a pris fon nom. D'un côté elle eft mal fortifiée, mais en cet endroit elle eft couverte par un marais impratiquable; de l'autre elle eft fermée par une forte muraille de pierre, foûtenuë d'un gros rempart, du long duquel le Capitaine Lazonczi bon Ingenieur, avoit tiré des tranchées bien flanquées, afin d'arrêter les affiégeans, quand ils auroient renverfé la muraille; toutes ces fortifications entourées d'un profond foffe.

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Le quatorziéme Octobre, les Turcs firent leurs approches ; Lazonczi, avec quatre cens chevaux, foûtenu du Capitaine. Vil

landrado, avec cinquante moufquetaires, firent une fortie; Antonio Perés, Capitaine Efpagnol voulut être de la partie & voir les ennemis de près. Ces braves Chefs firent connoître aux Turcs par la grandeur de leur courage, & la prudence de leur retraite, à quels affiegez ils auroient affaire: caravec ce peu de troupes,ilschargérent & repoufferent dix mille ch vaux qui venoient reconnoître la place. Les Turcs poférent leur camp, drefférent leurs bateries, & poufférent fi près leur attaque, que Bernard Alduna envoya donner avis à Caftaldo, que fi dans vingt jours il n'étoit fecouru, la place feroit emportée. D'abord le Marquis en alla informer le Régent, qui lui répondit feulement qu'il falloit a vancer. Mais il arriva de grandes conteftations entre les milices, par l'antipatie hereditaire

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entre les trois peuples qui habitent la Tranfilvanie; chacun prétendant le pas & la préference dans la marche & les logemens: Leur jaloufie alla jufqu'à prendre les armes les uns contre les autres; Caftaldo alla leur reprefenter, L'interêt qu'ils a- « voient de vivre en bonne in- « telligence fi près d'un ennemi redoutable, qui profiteroit de leur divifion pour les perdre: que l'émulation qui devoit les « animer, étoit de fe faire dif tinguer par leur valeur: mais cette remontrance ne les ayant pas mis dans le devoir, Caftaldo en informa le Régent, qui auffi-tôt envoya fes ordres, & d'abord tout le tumulte fut calmé. Il n'en fut pas de même des troupes que Caftaldo avoit jugé à propos de laiffer en Tranfilvanie: car dans ce même temps le Régent en reçût de grandes

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plaintes. Elles fe comportoient avec autant de licence que fi on les eut mifes à difcretion. Le Re. gent communiqua à Castaldo les mémoires & informations qu'on lui envoyoit fur l'infolence de ces Allemans: il lui en fit con»noître les conféquences. Que » les Tranfilvains jaloux de leur liberté, ne pourroient fouffrir de pareilles vexations; qu'il ne répondoit pas des évenemens, » fi fes troupes fe comportoient chez des peuples volontaire»ment foumis, comme dans un

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païs conquis ou rebelle. Le Marquis fe fit auffi-tôt un point d'honneur de les remettre dans le devoir, & de les obliger à réparer les dommages. Il envoya des Commiffaires pour en informer. Mais le Régent dont les jugemens étoient juftes, prévit bien que ces ordres feroient inudes troupes abandon

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nées à la licence, ne rentreroient
pas dans le devoir par des en-
quêtes, & que pour les rédui-
re, il falloit des ordres effectifs.
Il fit fçavoir aux Magistrats des
villes où étoient ces garnifons;
Que fi elles refufoient d'obeir «
aux commandemens de leur «
Général, ils euffent à les re- «
garder comme des ennemis;
qu'ils priffent les armes, fif- "
fent hardiment main basse fur
ces infolens & qu'ils em- «
ployaffent jufqu'à leur canon «
pour les reprimer. Effective- «
ment il en fallut venir à cette
extrêmité. La garnifon de Her-
menftat, qui étoit la plus for-
te, continuant fes vexations, les
habitans prennent les armes. Ces
troupes fe fentant trop foibles
pour refifter dans la place, à une
populace animée, fortent de la
ville
pour se rendre maîtres des
portes les Bourgeois montent

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