s. Incerti cujufdam Autoris Hymnus J. A. in Apollinem , ordine Alphabetico con- BRASSIfcripius, Græcè & Latinè; Joh. Alex. cANUS. Brassicano Interprete , cum Scholiis. Argentorati 1523. in-12. 6. Notæ in Petronium. Dans l'Edi-. tion de cet Auteur, donné à Francfort l'an 1529. in-4 7. Luciani vita Demonactis , Parafitus, Scytha, Harmonides, “Herodotus Latinè , ex versione Jo. Alex. Brassicani , cum ejufdem Scholiis. Viens na Austria 1527, in-4. 8. Gennadii Scholarii , Patriarche Conftantinopolitani, de Sinceritate Chriftianæ fidei Dialogus Grecè & Latinè Jo. At. Brassicano Interprete. Vienna Austria 15306-in:8o. 9. Haymundi vel Haymaris Episcopi Halberstadiensis Enchiridion de Christianarum rerum Memoria , five Epitome Historia Ecclefiafticæ per Exfebiure descriptæ, cum Prafatione Jo. Al. Brafficani. Hala Suev. 1530. in, 12. 10. Salviani, Maffilienfis Epifcopi; de vero judicio e providentia Dei libri octo cum Scholiis Job. Al. Brafficani. Bafilea 1530. in-fol. Les Scholies die CANUS. J. A. cer Editeur ont été inserées dans BRASSI- plusieurs éditions suivantes. 11. D. Eucherii, Lugdunensis Epif copi , lucubrationes , cura J. A. Brasficani. Bafilea 1931. in-fol. 12. Salonii Viennenfis Dialogi duo, Beffarionis difceptatio. Cura J. A. Brassicani. Haganoa 1532. in-4°. 13. Proverbiorum Symmi&ta , cum Appendice Symbolorum Pythagora ex Jamblico. Paris. 1532. in-8°.It. Cum adagiis Erasmi. Paris . 1579. in-fol. 14. In Gratias , feu Charites Commentariolus, Parif. 1533. in.8o. 15. Geoponica , feu de re Rustica la bri xx. Constantino Imper. adfcriptis Aristotelis de Plantis libri II. Grece. Edente Job. A. Brafficano. Bafileæ 16. Epistola de Bibliothecis, cumprimis Regia -Budens. Dans Joachimi Joannis Maderi Collectio libellorum Commentationum de Bibliothecis atque Archivis. Helmitad. 1666.C 1702. in-to.. V. Georgii Eder Catalogus Rectorum Viennenfium. Joh. Molleri Homonya moscopia. p. 655. . 1539. in-8°. SYMPHORIEN CHAMPIE R. SIMI YMPHORIEN Champier naquit S. CHAM PIER le Lyonnois, comme il nous l'apprend lui-même au feuillet 53. tourné de fa Nef des Princes. Ainsi ceux qui l'ont fait natif de Lyon même se font trompés. Il fortoit d'une famille noble"; mais comnie elle n'étoit pas assez illustre à fon gré, il voulut faire croi re qu'elle avoit une origine commune avec celle des Campegge de Boulogne , & des Campisi de Pavie, & il le persuada si bien aux Italiens, qu'on lui en fit compliment, lorf. . qu'il fut aggregé en 1515. au college des Medecins de Pavie. Il le fit croire aussi au Cardinal Laurent Cam, pegge , à qui il dedia fes Campi aurei de Monarchia Gallorum , fous le nom de Campeggius, dont il se fervit au lieu de celui de Camperius , afin de le rapprocher davantage de celui du Cardinal. Il en prit même les Are mes., qu'il mi-partit avec les fiennes, PLER. S. CHAM-8c fit un Roman de l'Origine de fa Maifon, disant qu'un Chrétieni Campegge, Dauphinois, avoit eu douze enfans, dont deux avoient fuivi Charles frere de S. Louis au voyage de Naples, que l'un deux s'étoit arrêté à Boulogne, où il avoit donné commencement à la famille des Campegges, dont étoit le Cardinal, & que l'autre s'étant établi à Pavie, avoir été l'origine des Campisi de cette ville. Mais Guichenon, qui a donné, dans son Histoire de Bresse les descendans de la Maison de Champier, traite avec raison de fable & de chimere cette prétendue origi ne. Il vint de bonne heure à Paris, & y fit ses études d'Humanités; s'étant ensuite destiné à la Medecine, il l'alJa étudier à Montpellier. Lorsqu'il s'y fut rendu fuffisamment habile, il alla s'établir à Lyon , où il se donna à la pratique de cette fcience avec un succès , qui lui acquit une grande reputation. Antoine, Duc de Lorraine, l'ayant pris pour son premier Medecin, le mena avec lui en 1509, en Italie , & il se trouva à la bataille d'Agnadel , S. CHAMdont il a donné la description. Il ac- PIER. compagna encore ce Prince en 1515. dans le même Pays, & il y étoit avec lui à la bataille de Marignan , qui se donna le 13. Septembre de cette année. Ce fut après cette bataille que le Duc de Lorraine content de ses services, voulur le faire Chevalier , & depuis ce temps-là Champier prit toûjours à la tête de ses Ouvrages la qualité d'Eques auratus ; c'est-à-dire, de Chevalier aux Eperons dorés, & non point de Chevalier de la Toison d'Or, comme quelques-uns se le font imaginé fort mal à propos. Ce fut dans ce dernier voyage que Champier étant à Pavie , y fut aggregé au College des Medecins de cette ville le 9. Octobre 1sis. On a encore parmi ses lettres le discours que Rustique de Plaisance , qui le reçut , prononça en cette occasion à la louange ; & l'on y trouve les principales particularités de sa vie, que je viens de rapporter. Il étoit alors marié, & avoit épousé une fille, nommée Marguerite du Terrail, qui étoit proche parente du Tome XXXII. X |