L. DOL

CE.

56. Le prime imprefe del Comie Or. lando. In Venetia 1572. in-4°. Il y a eu apparemment une édition précedente. On en a une traduction Efpagnole faite par Pierre Lopez Herriquez de Calataiud & imprimée à Valladolid en 1585. & 1594. in-4°.

57. Somma della Filofofia d'Ariftotele, e prima della Dialectica, raccol ta da Lod: Dolce. In Venetia in-8°.. fans date.

58. La divina Commedia di Dante, confrontata dal Dolce con un Manuferino copiato da quello di Mano d'un figlio di Dante. In Venetia 1569. in12. Cette édition eft rapportée par Haym dans fa Notizia de libri rari. J'en trouve une autre intitulée : La divina Commedia di Dante, con la dichiaratione de' Vocaboli piu importanti, ufati dal Poëta, di Lod. Dolce. In Venetia 1578. in-4°.

59. Dans une Edition de l'Orlan do furiofo di Meffer Lod. Ariofto. In Firenze 1544. in-4°. il y a des Alle-gorie in ciafcun Canto di Lod. Dolce, qu'un a fait entrer dans plufieurs des fuivantes.

60. L'Achille e l'Enea di Lod. Dol

ce: dove egli teffendo l'hiftoria dell' L. DotIliade d'Homero, à quella dell' Enei- CE. de di Virgilio, ambedue ha divinamente ridotte in Ottava rima con argomenti & allegorie per ogni Canto, e le figure. In Vinegia 1570. in-4.

61: L'Uliffe tratto dall' Odiffea d'O mero, con la battaglia de iTopi, e delle Rane cavata da Omero, e ridotti in Ottava rima da Lod. Dolce. In Ve-netia 1573-in-4°.

62. Tutte le Orazioni di Cicerone: tradotte da Lod, Dolce, con la declamazione d'incerto in nome di Salluftio e fua rifpofta. In Venetia 1562. in-4°. trois tomes. L'Edition eft fort belle; mais la traduction eft peu exacte,, & il y a bien des fautes.

63. Imprefe nobili & ingeniofe di di verfi Principi, e d'altri perfonnagi illuftri nell' arme e nelle Lettere, con le dichiarationi in verfi, & con le figure. . In Venetia 1578. in-4°.

64. Ragionamento fopra l'Imprefe militari & amorofe. Lione 1574. in-8°.. 6.5. Giornale delle Hiftorie del Mondo delle cofe degne di memoria di giorno in giorno occorfe dal princi-pio del Monde fino a' fuoi tempi, di

CE

L. DOL- Lod. Dolce; corretto & ampliato da Guglielmo Rinaldini. In 1572. in-8°. Dolce avoit commencé ce Journal & l'avoit laiffé imparfait; Rinaldini l'a achevé, & l'a donné au Public dans l'état où il eft. Rien n'eft plus fuperficiel.

66. Le Hiftorie Venetiane di Mar eo Antonio Sabellico tradotte dal Lod. Dolce. In Venetia 1534. 1544. IS54. in-4°. & plufieurs autres fois.

67. Scelta de' Molti, burle, facetie di diverfi, raccolta da Lod. Dolce, libri fei, con l'aggiunta del fettimo libro. In Firenza 1566. in-8°.

68. Opinione intorno alla lingua Tofcana. Dans le premier volume du Recueil des Autori del ben parlare. In Venetia 1644. in-4°.

69. Dialogo piacevole di Lod. Dolce, nel quale Pietro Aretino parla in difefa di male aventurati mariti. Venetia 1542. in-8°.

70. Primaleone ridotto in Ottava rima da Lod. Dolce. In Venetia 1597. in-4°..

71. La Fiammetta, e'l Corbacchio del Boccaccio, corretti da Lod, Dolce. In Vinegia 1551. in-12..

V. Crefcimbeni, Iftoria della volgar

Poëfia.

JEAN DE GORRIS.

EAN de Gorris, en Latin Gor- J. DE

JE

ræus, naquit l'an 1506. à Paris GORRIS. de Pierre de Gorris, Médecin natif

de Bourges, dont on a les deux Ouvrages fuivans.

Praxis Medicina. Venetiis 1545. Parif. 1555.

in-16.

Formula Remediorum quibus Medici vulgo utuntur. Parif. 1560. in-16. & quelques autres fois depuis.

Le Pere étoit affez habile dans fa profeffion; mais fon fils le furpaffa de beaucoup & devint un des plus fameux Médecins de fon temps.

Il entendoit parfaitement les langues Grecque & Latine, écrivoit avec beaucoup de politeffe en profe & en vers, avoit une grande connoiffance des fecrets de la nature, & traitoit les Malades avec beaucoup de bonheur. Tout cela lui acquit une grande reputation. George Abraham Mercklinus s'eft Tome XXXII.

C

J. DE trompé en difant dans fon Lindenius GORRIS. renovatus, qu'il avoit été Profeffeur Royal en Medecine ; car il n'a jamais eu cette qualité.

Du Boulay nous apprend dans le 6. tome de fon Hiftoire de l'Univerfité, qu'il avoit été en 1537. Procureur de la Nation de France dans l'Univerfité de Paris; que s'étant fait Calvinifte, la faculté de Médecine le retrancha de fon corps, avec quelques autres Médecins qui en avoient fait de même ; que fix d'entre eux, parmi lefquels étoit de Gorris furent retablis par ordre de Charle IX. en 1563. & qu'ayant été chaffé de nouveau quelque temps après, il fut encore retabli par le même Roi par des Lettres du 17. Mai 1571.

Comme il alloit un jour voir Guillaume Viole, Evêque de Paris, qui étoit malade, il fut faifi d'une fi grande frayeur à la vûe de quelques Sergens, qui fe trouverent auprès de la litiere, où il étoit, & qu'if prit pour des affaffins, qui venoient l'attaquer, que tant qu'il vêcut depuis, il fut entierement different de ce qu'il étoit auparavant, & qu'on

C