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certa ratio ab Ottomaro Lufcinio duo- O. Lus. bus libris abfoluta ejufdem de con- CINIUS. centus Polyphoni, id eft, ex pluri fariis vocibus compofiti, Canonibus Libri totidem, Argentorati. 1536. Oblong, Le fond de cet ouvrage eft pris d'un Livre Allemand de Sebaftien Virdung.

17. Allegoria fimul & Tropologia in locos utriufque Teftamenti felectiores ab ipfo deprompta, & in ordinem digefta è monumentis unius & triginta Autorum. Paris 1550. in-8°. Godefroy Tilman, Chartreux de Paris; a procuré cette Edition, qui a été précedée d'une autre, dont j'ignore le temps.

18, Epigrammatum Græcorum veterum Centuria due, Latinitate per Lufcinium donata, cum indice rerum per Epigrammata fparfim digeftarum, & epitome libelli Plutarchi docentis quomodo deprehendas te certo profeciffe circa virtutem. Argentorati. 1529. in8°.

19. Il a traduitles Ouvrages fui. vans de Plutarque. Quod docenda fit virtus. Num improbitas fufficiat ad infelicitatem. Num Philofophari conve

CINIUS.

O. Lus- niat in convivio, ex primo Symposion. De Fortuna. De Virtute & Vitio. De Amicitia in multos diffufa. Quatenus aut quo fructu liceat Juveni audire Poëticam. Quo pacto fe quifpiam circa virtutem candoremque morum fentiat profeciffe. De Auditoris officio. Toutes ces traductions fe trouvent dans une édition Latine de quelques Ouvrages de Plutarque, publiée à Bafle en 1530. in-fol.

20. Joci & Sales. Augufte Vindet. 1524. in-8°. It. Avec Michaelis Scoti Menfa Philofophica. Francofurti.1602. in-8°. Imprimé plufieurs autres fois. C'eft un recueil de contes, dans lequel il y en a de très-licentieux.

V. Amoenitates litteraria. tom. 6. ✔ tom. 10. Georgii Lizelit Hiftoria Poëtarum Græcorum Germania. p. 28.

'ANTOINE

ANTOINE LOISE L.

NTOINE Loifel, done

LOISEL. A quelques parens fe font fait ap

peller par le nom Latin Avis, nâquit à Beauvais le 6. Fevrier 1536. que l'on comptoit 1535. fuivant l'u

fage de ce temps, de Jean Loifel, ANTOINE Enû de cette Ville, & de Catherine LoISEL. d'Auvergne ; & fut le dernier de douze enfans.

Il commença fes études dans fa patrie, & vint à Paris en 1549. pour les continuer. On le mit au College de Prefles, dont Ramus étoit alors Principal; & il acquit l'affection de ce Sçavant, qui conferva toujours pour lui une fi grande eftime, qu'il le fit un des exécuteurs de fon teftament. Il fut dans ce College cinq ans entiers, fur la fin defquels il frequenta les leçons publiques, Greques & Latines, du même Ramus, de Strezel, & de Turnebe.

Il vouloit après cela s'appliquer à la Medecine, à l'exemple de fon grand oncle maternel, Jean Avis ou Loifel, qui l'avoit pratiquée avec reputation à Paris. Mais fon pere le deftinoit à l'étude de la Jurifprudence, & l'envoya au mois de Juin 1554. à Toulouse, où cette fcience floriffoit alors.

Loijel y prit quelques leçons de Cujas, qui lui donna du goût pour

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ANTOINE le Droit, dont les autres Profeffeurs LOISEL. l'avoient dégoûté par la barbarie de leur ftile. Cujas ayant été appellé la même année 1554. à Cahors pour y remplir une Chaire de Jurifprudenil l'y fuivit au mois d'Octobre; & ce fameux Profeffeur étant paffé l'année fuivante 1555. à Bourges,pour un femblable Employ, il ne voulut point fe feparer de lui, & l'y accompagna de même.

ce,

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Il le fuivit encore à Paris où Cujas vint en 1557. en quittant la ville de Bourges, & de là à Valence, où il fut appellé dans ce temps là pour y être Profeffeur en Droit.

Ce fut à Bourges que Loifel fit connoiffance avec Pierre Pithou, dont ilfut depuis ami intime; & ils allerent enfemble à Valence.

Il quitta Valence au mois d'Octobre 1559. & fe rendit après un long détour à Bourges, où il prit des degrés en Droit. Il arriva à Paris le 24. Decembre de la même année & alla enfuite revoir fa patrie.

Il fut quelque temps incertain fur ce qu'il deviendroit, & fur le parti qu'il prendroit; mais enfin

fuivant fon inclination, il fe fit recevoir Avocat au Parlement de Paris, en Fevrier 1560. & fixa fa demeure dans cette Ville.

Son amitié pour Pierre Pithou ne lui permit pas d'être feparé de lui; il alla demeurer avec lui, & ils frequentoient enfemble le Barreau. Laffé enfin de ce qu'il n'étoit point employé, il fe mit chez un Procureur, nommé Jerôme Blanchard, à la charge qu'il lui donneroit des caufes à plaider. Celui ci le fit, & Loifel plaida la premiere en Fevrier 1563.

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Il n'en eut pas plûtôt plaidé trois, que Du Mefnil, Avocat du Roi, lui propofa en mariage Marie Goulas fa niece, fille d'un Avocat, mort l'année précédente; & ce Mariage fe fit le 2. Août 1563.

ANTOINE

LOISEL.

Depuis ce temps-là il fut fort employé par le credit de Du Mefnil ̧ qui outre cela le fit en 1564. l'ua des Subftituts de M. le Procureur Général; Charge qui n'étoit point alors vénale.

En Septembre 1567. il alla aux Grands-jours de Poitiers, mais les

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