G. FA-cerarunt, publice recitata Wineberge BRICE. à Joh. Bugenhagio. G. Fabricii Hortus Mifnenfis. Lipfie 1597. in-fol. It. Jena 1618. in-fol.

ta,

34. Saxonia illuftrata libri 1x. qui bus Nationis Saxonica origines & incrementa, ejufque Principum ftemma&res bello paceve præclare gefta accurate explicantur. Inferta quoque eft præcipuarum aliquot Italia, Gallia, Sabaudia, Anglia, Suevie, Bavaria, Carinthia &c. familiarum, que ex hac prodierunt copiofa enarratio.. Opus olim ab Autore incredibili labore collectum,& nunc duobus pofterioribus libris à Nato Chrifto ad annum 1606. perpetua ferie continuatum à Jacobo Fabricio, Autoris filio. Lipfia 1606. in fol.

35. Rerum Germania Magna, & Saxonia univerfa Memorabilium volu.. mina duo. Lipfia 1609. in-fol. Le fecond volume conrient l'Hiftoire de Mifnie, dont j'ai parlé au N°. 32. Tout ce que Fabrice a fait fur l'hi ftaire de fon pays, eft plein de grandes recherches, exact, & eftimé.. C'eft Jacques Fabrice, fon fils, qui a procuré cette édition, & qui y a

fait quelques augmentations.

G. FA 36. Grammaticorum veterum libelli BRICE. de proprietate & differentiis Sermonis Latini. Item de verbis apud Terentium in unum collectis. Lipfia 1569. in-8°.

37. Summe Evangeliorum Dominicalium & Feftivalium à Joh. Pappo· edita. Argentorati 1583. & 1602. in8°. It. Nunc à Joanne Nicolao Frank. edita. Jena 1705. in-8°.

38. Commentarius in Genefin, piis precibus & iconibus ornatus, addito in fine carmine & epitaphio in obitum Fabricii, cum Prafatione Joh. Pappi. Argentorati 1584. in-4°. It. Lipfia 1584% 1592.1596. in-8°.

39. Libri duo de Epiftolis ad folius Ciceronis imitationem confcribendis, one & difpofitione Rhetorica, Witteberga 1593. in-8°.

de

40. Wolfgangi Drechfelii Chronicon Saracenicum & Turcicum emendatum: & auctum cum Appendice Georgii Fabricii; cui fecundam appendicem adjecit Joan. Reiskius. Lipfia 1587. in8°.

41. Ode aliquot Anti-Turcica. Iflebia 1603.

42. Scoriarum Poëticarum Minu

G. FA- tia, ftudio Jac. Fabricii filii edita.. Francofurti 1611. in-8°.

BRICE.

43. Preces jaculatoria, quibufvis in promptu jugiter habenda, verfibus fuccinctiffimis ex ipfis SS. Litterarum, nec non aliorum piorum hominum Monumentis expreffe. Francofurti 1617. in-8°.

44. Jean Godefroy Olearius a inferé quelques-unes des Lettres de Fabrice dans fon Scrinium Antiquarium. Hala 1671. in-89. pp. 135. & fuiv.

On lui a attribué dans la Table des Antiquités Grecques deGronovius un Ouvrage qui fe trouve à la P. 1694. du 8. vol. fous ce titre De Fabularum, Ludorum, Theatrorum, Scenarum ac Scenicorum antiqua confuetudine libellus ; mais il n'eft point de lui.

V. Henrici Pantaleonis Profopogra phie pars 3. p. 504. Melchioris Adami vita Germanorum Philofophorum. Les Eloges de M. de Thou & les additions de Teiffier. Mart. Hanckius de Romanarum Rerum Scriptoribus. Joannis Petri Lotichii Bibliotheca Poëtica: pars 3. p. 63. Joannis Alberti Fabricii Centuria Fabriciorum fcriptis Cla-

rorum p. 24. Vita Georgii Fabricii defcripta ftudio Joannis Davidis Schreberi: Lipfia 1717. in-8°. Je ne connois cet dernier Ouvrage que par. le Journal de Leipfic.

DAVID AUGUSTIN BRUEYS.

D

AVID Auguftin Brueys naquit D. A. à Aix l'an 1640. d'une famil- BRUEYS. le ancienne, originaire du Diocèfe d'Ufez, & qui defcendoit de Pierre. de Brueys, annobli par des Lettres de Louis XI. du 3. Septembre 1481.

Son pere, qui profeffoit la Religion P. Reformée, l'éleva dans les mêmes principes. Il le fit étudier à Aix, & l'y fit recevoir Avocat. Ce fut à peu près dans le même temps qu'il fe maria, plus par inclination, que par raifon.

Soit qu'il n'eût point de goût pour le Barreau, foit que les difpofitions lui manquaffent, il abandonna bientôt la Jurifprudence pour fe livrer à l'étude de la Théologie & des Belles-Lettres. Il réuffit fi bien dans la premiere de ces Sciences, qu'il de

D. A. vint en peu de temps un des pre BRUEYS. miers & des plus fçavans du Confiftoire de Montpellier.

If compofa alors plufieurs Ouvrages en faveur du Calvinifme; mais il fe defabufa peu après des idées qui l'attachoient à l'erreur, & embraffa en 1682. la Religion Catholique.

M. Boffuet, qui avoit contribué à fa converfion, le presenta au Roi, qui le reçut avec bonté, & voulut qu'il demeurât à Paris, pour y travailler à ramener dans le fein de l'E glife fes freres errans.

Brueys, qui fe difpofoit alors à retourner dans fa patrie, fe conforma aux volontés de ce Prince, & fe livra entierement à la Controverse.

La mort de fa femme, arrivée quelque temps auparavant, lui laiffant la liberté de difpofer de luimême, il refolut d'entrer dans l'état Ecclefiaftique, comme le plus convenable au travail dont le Roi l'avoit chargé, & il reçut la Tonfure des mains de M. l'Evêque de Meaux, dans le Seminaire de cette ville, en 1685.