" » relle qu'il leur avoit donnée; il n'a que Ces remontrances fi conformes à la vérité devroient être familieres au Clergé de France, qui les a fait inférer dans le Procès-verbal de fon Affem Monument: blée comme un monument de fa de fa foumiffion & fiddefoumillion & de fa fidélité : cette lité reconnoiffance a été renouvellée d'une دو Enfin la puiffance des Souverains eft selle, qu'il m'appartient qu'à Dieu & au Roi de donner la vie à ceux de fes (a), Tom. XIII. t fujets, qui ont mérité la mort, comme l'écrit Themiftius dans le Panégyrique de l'Empereur Théodofe : l'Eglise a reExemple de connu cette vérité dans fes Conciles, la puiflance fouveraine comme dans celui de Tolede, can. 13. temporelle. qui décide que la grace que les Rois & populorum conventus fufcipere ec- Francs par PARAGRAPHE IV. Le partage des Conquêtes des Francs fur les Romains, & la divifion des Fiefs, ont fait des Dixmes un Droit domanial & feigneurial en France. OUR établir ces faits, l'Hiftoire nous apprend que les Francs ayant paffé le Rhin & conquis les Etats qui compofent aujourd'hui partie de la France & des Gaules, s'en étant ren dus les maîtres, s'affemblerent vers Partage des l'an 486, felon le P. Daniel, pour Clovis. partager leurs conquêtes, & reconnurent comme le dit Me Bouquet dans le Droit public de la France, (a) de la maniere la plus expreffe, que le Roi étoit le maître. » Vous pouvez disposer » de toute la conquête ( dirent-ils à » Clovis) vous êtes le Souverain, & nous fommes vos fujets, faites ce que (a) Tom. I. pag. 4. de l'avertissement. Diftribution des Provin »vous jugerez-à-propos; eft-il quelqu'un qui puiffe résister à votre puif » fance? Ils commencerent par fixer le Domaine Royal, & diftribuerent toutes les autres parties aux principaux Chefs & Capitaines, par climats & territoires pour les récompenfer des travaux de la guerre & y faire leurs établissemens, ce qui forma les grandes & petites Provinces; & ces Prin- ces. ces, hauts Seigneurs & Capitaines ne pouvant cultiver ces grandes poffelfions feuls, rediftribuerent à l'imitation. de leur Souverain, à leurs Capitaines Hommes d'armes & Soldats, partie de leurs lots: le tout ne fut fait, comme le dit Aimoin (a), que fous la Loi de la fidélité & du fervice mili. Origine des taire, ce qui forma dès-lors les Fiefs France.. en France, dans lesquelles poffeffions chacun d'eux s'établit & le fit des habitations,» C'est donc une maxime» fondamentale de l'Etat, que le Prince. (a) Geft. Franc. lib. 1 chap. 14. Fiefs en |