A LA JEUNE FLORE N dit que Momus Fabuliste Vous a paru fort amusant Ce suffrage sera des premiers sur ma liste : Ceci n'est point discours de complaisant. Le préjugé dans les cours de votre âge Sur les plaisirs n'établit point ses loix ; Vous ne connoißez pas encor fon vara langage Cet esprit des leçons prévenant la culture, Chaque jour augmente á meurit. Qui n'est frappé dans ces instans, Printemps. fable, Silon vous entendoit parler, blable, des modeles par- traits: Que ne fait point pour eux votre reconnois fance?. Imiter leurs vertus c'est pajerleurs bienfaitsas Je n'entreprendrai pas de peindre ici vo. charines; Cupidon ne craint plus qu'il lui manque de armes : Pue de talens divers secondent vos attraits! Que d'agrémenis, fitr-tortt , brillent dan, votre dance! Dis pas fins et legers , une jufte cadence.. Terpsicore feroit fort bien De suivre désormais vos traces ; Votre geste ravit comme votre entretien, Et vous ne faites jamais rien Que de concert avec les Graces. Revenons à Momus, ce Fabuliste heurcux : Jusqu'ici fon deftin ajurpaffé ses veux; Son essai nouveau sur la Scene A flatél Anditeur,mais sa victoire eft vaine, |