Le nouveau théâtre italien ou receuil général des comédies représentées par les comédiens italiens ordinaires du roi, Volumen8

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Página 113 - Savez-vous bien que, si je vous aimais, tout ce qu'il ya de plus grand dans le monde ne me toucherait plus.
Página 75 - Va la dire à eux-mêmes; je ne te vois jamais que tu ne me chagrines ; laisse-moi. DORANTE Je t'en offre autant; mais écoute-moi...
Página 64 - Ah ! nous y voilà ! il ne manquait plus que cette façonlà à mon aventure! Que je suis malheureuse! C'est ma facilité qui le place là. Lève-toi donc, Bourguignon, je t'en conjure; il peut venir quelqu'un. Je dirai ce qu'il te plaira. Que me veux-tu? Je ne te hais point. Lève-toi; je t'aimerais si je pouvais; tu ne me déplais point; cela doit te suffire.
Página 25 - Il faut pourtant qu'il s'exécute ; on m'a prédit que je n'épouserai jamais qu'un homme de condition , et j'ai juré depuis de n'en écouter jamais d'autres. DORANTE. Parbleu! cela est plaisant; ce que tu as juré pour homme, je l'ai juré pour femme, moi : j'ai fait serment de n'aimer sérieusement qu'une fille de condition.
Página 44 - En attendant qu'il soit pourvu, donnez-lui seulement votre belle main blanche pour l'amuser un peu. LISETTE Tenez donc, petit importun, puisqu'on ne saurait avoir la paix qu'en vous amusant. ARLEQUIN, lui baisant la main. Cher joujou de mon âme! cela me réjouit comme du vin délicieux. Quel dommage de n'en avoir que roquille ! LISETTE Allons, arrêtez-vous ; vous êtes trop avide.
Página 85 - Supposé que Lisette eût du goût pour moi... MARIO. Du goût pour lui ! Où prenez-vous vos termes ? Vous avez le langage bien précieux pour un garçon de votre espèce ! DORANTE. Monsieur, je ne saurais parler autrement. MARIO. C'est apparemment avec ces petites délicatesses-là que vous attaquez Lisette? Cela imite l'homme de condition. DORANTE. Je vous assure, monsieur, que je n'imite personne ; mais sans doute...
Página 2 - C'est que j'ai cru que, dans cette occasion-ci, vos sentiments ressembleraient à ceux de tout le monde. Monsieur votre père me demande si vous êtes bien aise qu'il vous marie, si vous en avez quelque joie: moi, je lui réponds que oui; cela va tout de suite; et il n'ya peut-être que vous de fille au monde pour qui ce oui-là ne soit pas vrai. Le non n'est pas naturel.
Página 115 - La même idée de nous connaître nous est venue à tous deux; après cela, je n'ai plus rien à vous dire. Vous m'aimez, je n'en saurais douter; mais, à votre tour, jugez de mes sentiments pour vous; jugez du cas que j'ai fait de votre cœur par la délicatesse avec laquelle j'ai tâché de l'acquérir.
Página 73 - SILVIA Je n'ai point à m'en plaindre ; il me prend pour une suivante, et il me parle sur ce ton-là; mais il ne me dit pas ce qu'il veut, j'y mets bon ordre.
Página 93 - Il doit m'épouser; si vous saviez combien je lui tiendrai compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon cœur gardera le souvenir de l'excès de tendresse qu'il me montre ! si vous saviez combien tout ceci va rendre notre union aimable! Il ne pourra jamais se rappeler notre histoire, sans m'aimer; je n'y songerai jamais, que je ne l'aime.

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