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Appendix.

G.-C.

Conftitutio Epidemica Holfatica an- S c HEL

ni 1706. p. 40.

Notata quadam circa Epiftolam Ramazzini, Patavii. 1700. Kalend. Junii ad L. Schroeckium data. p. 98. Anatome Xiphia pifcis. p. 110. Schelhammer a fait encore un grand nombre d'Ouvrages qui n'ont point été imprimés. On a long-temps après la mort publié une partie des Lettres qui lui ont été écrites, avec fa vie. Virorum Clariffimorum ad Guntherum Chriftophorum Schelhammerum Epiftola Selectiores, Rem litterariam; Philofophiam Naturalem ac Medicinam potiffimum fpectantes. Recenfuit; fimulque vitam Schelhammeri indice fcriptorum ejus, tam editorum quàm pralo deftinatorum & promifforum, unà cum Programmate celeb. J. B. Maii invitatorio pramifit Chriftianus Stephanus Scheffelius, Medicina D. & Practicus Vifmarienfis. Vifmaria. 1727. in-80.

N. Sa vie par Scheffelius.

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cum

HAMMER.

MARIN MERSEN

NE.

MARIN MERSENNE.

MARI

ARIN Mersenne nâquit le: 8. Septembre 1588. au bourg d'Oyfé dans le Maine de Julien Merfenne, & de Jeanne Mouliere, perfonnes honorables de ce lieu.

Il commença fes études dans le College du Mans; mais celui de la Flêche ayant été ouvert dans ce temps-là, fes parens qui n'étoient éloignés de cette Ville que de trois lieuës, l'y envoyerent auffi-tôt, & il y fit le refte de fes Humanités, & fa Philofophie.

Il vint enfuite à Paris, & y étudia en Theologie fous trois célébres Doc-teurs de Sorbonne, André du Val Philippe de Gamaches, & Nicolas Tambert.

Au fortir des Ecoles de Sorbonne, il entra chez les Minimes, dont il reçut l'habit le 17. Juillet 1611. dans le Couvent de Nigeon ou des Bons-Hommes près de Paris. Après avoir demeuré en ce lieu deux mois & demi, on l'envoya paffer le refte

de fon temps d'épreuve au Couvent MARINE de S.Pierre de Fublines près de Méaux; MERSEN-~ & ce fut-là qu'il fit profeffion le NE. 17. Juillet 1612. étant dans fa 24.

année.

Deux mois après il vint demeurer au Couvent de Paris, où il reçut les Ordres de Sous-Diaconat,. de Diaconat & de Prêtrife, & cé-· lebra fa premiere Meffe le 28. Octobre 1613.

Il s'appliqua alors à la langue Hebraique, qu'il apprit du P. Jean Bruno, Minime Ecoffois..

,

Il reçut à la fin de Septembre 1614une obedience pour aller demeurer à Nevers & y enfeigner la Philofophie aux jeunes Religieux de fon Ordre. Ce fut ce qui l'occupa pendant les années 1615. 1616. & 1617.. Il paffa enfuite à la Theologie, qu'il profeffa pendant l'année 1618. au bout de laquelle il fut obligé de quitter cet exercice, ayant été élû Correcteur du même Couvent.

Le temps de fon Correctoriat étant fini l'année fuivante, il fut rappellé à Paris, où il fe trouva fixé-ment établi pour le refte de fes jours

MARIN

L'étude & le commerce des gens

MERSEN- de Lettres firent depuis toute fon

NE.

Occupation. Il commença bientôt à publier divers Ouvrages, qui lui firent un nom dans le monde. Il eut des relations avec la plupart des Sçavans de fon temps, mais principalement avec Defcartes, qui l'ayant connu pendant qu'il étudioit à la Flêche, contracta avec lui une étroite amitié, qui dura jufqu'à fa mort; & dont il fut à Paris comme l'Agent & le Commiffionnaire.

Son fejour dans cette Ville fut cependant interrompu par quelques voyages confiderables hors duRoïaume. Il en fit un en Hollande vers le milieu de l'année 1629. & n'en revint qu'au mois de Septembre de l'année fuivante 1630. Il fut outre cela quatre fois en Italie, en 1639. en 1641. en 1644. & en 1646.

Il tomba malade le 27. Juillet 1648. d'un abcès au côté droit que les Medecins prirent pour une fauffe pleurefie; on le feigna plufieurs fois inutilement; enfin on prit le parti de lui ouvrir le côté; mais il mourut au milieu des douleurs de

cette

cette operation, le premier Septem- MARIN bre de cette année, âgé de foixante M ERSEN

ans.

C'étoit l'homme de fon fiècle qui étoit en réputation d'avoir le meilleur cœur, le plus droit & le plus fimple. Jamais perfonne ne fut plus curieux que lui pour penetrer tous les fecrets de la Nature, & pour porter toutes les Sciences & tous les Arts à leur perfection. Il s'étoit rendu comme le centre de tous les gens de Lettres le commerce par > mutuel qu'il entretenoit entr'eux; il n'oublioit rien pour les engager à mettre au jour leurs productions, & on lui eft redevable de pluficurs belles découvertes, dont on auroit peut-être été privé fans lui. Il avoit un talent particulier pour former de belles queftions, quoiqu'il ne fûc pas toujours heureux à les refoudre mais il donnoit aux autres l'occafion de le faire.

La paffion qu'il avoit d'être utile aux autres ne fe borna point à fa vic; il ordonna aux Medecins, en mourant, de faire l'ouverture de fon afin qu'ils puffent apprendre

corps,

Tome XXXIII.

N

NE.

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