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JE E A Nmete nato anno Chrifti 596. ad annum ROSIN. 1550. cum Joannis Rofini Appendice ad annum 1594. Lipfia 1594. in-8°. It. A la fuite de Calii Auguftini Curionis Saracenica Hiftoria libri tres. Francofurti. 1596. in-fol. La Chronique de Drechsler avoit paru pour la premiere fois en 1550. par les foins de George Fabricius, qui y fit quelques additions. Cette premiere édition fut fuivie de 4. autres qui precederent celle de Rofin,qui eft la fixième. L'ouvrage a été augmenté depuis dans une nouvelle, quia paru fous ce titre : Chronicon Saracenicum & Turcicum Wolfgangi Drechsleri, à Georgio Fabricio Johanne Rofino emendatum auctumque; nunc in libros quatuor & capita divifum, notifque ac fupplementis nec non Appendice fecunda ad annum ufque 1689. addita,illuftratum & locu pletatum à M. Johanne Reifkio. Lipfie 1689. in-8°.

4. Anti-Turcica Lutheri, ou Recueil de quelques Ecrits de Luther touchanı la Guerre & la priere contre les Turcs ; avec quelques Predictions de Luther fur les malheurs prochains, dont l'Allemagne eft menacée, & des oraifons für çe

Sujet,

fujet. (en Allemand) Lipfic 1596. JEAN in-8°. Cette Collection à été publiée R o s 1 N. par Rofin, Baillet a cru mal à propos que c'étoit un ouvrage de controverfe contre les Mahometans.

V. Joannis Martini Shamelii Numburgum Litteratum, p. 71. Cet Auteur fait mourir Rofin âgé de 66. ans, mais il a voulu dire apparemment 76. Car Rofin avoit fait fes études Academiques fous Jean Rofa. Or ce Profeffeur mourut en 1571. temps auquel Rofin n'auroit eu encore qu'onze ans, ce qui eft un âge auquel ces fortes détudes ne conviennent point; fans parler des autres circonftances de fa vie & de fes écrits, qui ne s'accordent pas avec cette date. Godofredi Ludovici Hiftoria Rectorum, Gymnafiorum,Scholarumque celebrierum, pars 32. p. 216. Les vies des Sçavans en Allemand par Adolphe Clarmund ou plûtôt, Jean Chriftophe Rudiger part. 5. Ouvrage fautif, s'il en fût jamais, & où il n'y a prefque jamaiss rien d'exact.

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CLAU

DE

CLAUDE PERRAULT.

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LAUDE Perrault naquit à PER- Paris vers l'an 1613. de Pierre · RAULI. Perrault Avocat au Parlement, originaire de Tours.

Il fit voir de bonne heure un gout particulier pour les fciences,& particulierement pour les beaux Arts, dont il acquit une connoiffance parfaite, fans les avoir jamais appris d'aucun Maître. Il fe rendit trèshabile dans l'Architecture; le deffein qu'il fit pour la façade du Lou-vre fur preferé à ceux des plus fameux Architectes de France & d'Italie, & il a été exécuté tel qu'il l'avoit prefenté. L'Obfervatoire l'Arc de Triomphe font encore de fes deffeins, & ces trois morceaux, qui font l'admiration des Connoiffeurs, font des preuves de fa capacité en ce genre. Defpreaux a pretendu, à la verité, qu'ils n'étoient point de lui, mais il eft facile de voir. que l'animofité feule l'a engagé ài an parler ainfi & quoiqu'il eûr

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&

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promis de le démontrer, il ne l'a ja CLAU .mais fait.

DE PER

M. Colbert qui aimoit l'Architectu- RAULT. rej& qui vouloit donner moyen aux Architectes de France de s'y perfectionner, le chargea de faire une nouvelle traduction Françoife de Vitruve, & de l'éclaircir par des notes: en quoi l'on peut dire qu'il a reuffi beaucoup au-dela de tout ceux qui J'ont precedé dans ce travail, parce que ceux qui s'en étoient mêlés avant lui n'étoient ou que des fçavans qui n'étoient pas Architectes, ou des Architectes qui n'étoient pas fçavans. Or il étoit l'un & l'autre, & il avoit une grande connoiffance de toutes les chofes dont parle Vitruve par rapport à l'Architecture comme de la Reinture, de la Sculp ture, de la Mufique, des Horloges, & principalement de la Medecine & de la Mechanique, dont la premiere étoit fa Profeflion particuliere, s'étant fait recevoir Medecin de la Faculté de Paris, & la feconde fon inclination dominante..

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Il avoit en effet un genie extragr-dinaire pour les Machines, & joi

RAULT.

CLAU- gnoit à cela une grande adresse de fa DE PER- main, pour deffiner & faire des modeles, jufques-là que tous les Connoiffeurs ont remarqué que les def feins de fa main, fur lefquels on a gravé les Planches de fon Vitruve font beaucoup plus exacts, plus juftes, & plus finis que les planchesmêmes, quoiqu'elles foient d'une beauté extraordinaire.

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Quand l'Academie des fciences fut établie, on le nomma des premiers pour en être, & pour y travailler fur les matiéres de Phyfique,qu'il entendoit parfaitement bien; comme il en a donné des preuves dans fes Effais de Phyfique, où l'on voit beaucoup de fyftêmes ingenieux & de pentées neuves.

Il étoit un de ceux qui condamnoient le plus hautement les fatyres de Defpreaux. Celui-ci s'en plaignie. à fon frere Charles Perrault, mais voyant que l'un & l'autre étoient infenfibles à fes plaintes, il fe vangea de notre Auteur, en mettant à la tête du Chant IV. de fon Art Poëtique ces vers qui le regardoient.

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