F. D'AM- voient déja été imprimées, puisqu'on y dit qu'elles font de nouveau inferées en cette édition. BOISE. A. D'AM- 16. On trouve un Sonnet François avec un Diftique Latin de fa façon, fur la mort de Maurice de la Porte, à la tête de fes Epithetes, imprimées en 1571. & plufieurs autres fois. V. Index funereus Chirurgorum Parifienfium p. 30. Launoi Regii Navarra Collegii Hiftoria, tom. 2. p. 799. Bayle, Dictionnaire. ADRIEN D'AMBOISE. A DRIEN d'Amboise, naquit à Paris de Jean d'Amboife, & de Marie Fromager. Il eut part de même que François d'Amboifel, fon frere aîné, aux liberalités du Roi Charles IX. qui l'entretint au College de Navarre dans fes études d'Humanités, de Philofophie, & de Theologie: & Henri III. Succeffeur de ce Prince, lui continua la même faveur. Il fut élû Recteur de l'Univerfité le 16. Decembre 1579. & remplit cette place pendant trois mois. L'U- A. D'AMniverfité demanda alors au Roi la BOISE. confirmation de fes Privileges, & il porta la parole, fuivi d'un grand nombre de Docteurs, Il reçut le dégré de Docteur en Theologie l'an 1582. & fut depuis Prédicateur, & Aumônier du Roi. Le Docteur Rofe, Evêque de Senlis, & Grand Maître du College de Navarre, ayant été chaffé de Paris en 1594. pour fon attachement à la Ligue, le Roi Henri IV. nouvellement reçu dans cette Ville, donna à Adrien d'Amboife fa place de Grand Maître, pour laquelle il eut depuis en 1598. un procès avec cet Evêque; mais il le gagna, & demeura en poffeffion de cette dignité. Le onze Février 1596. d'Amboife fut élû par la Nation de France Curé de S.André des Ares, à la place de Chriftophe Aubry grand Ligueur, qui avoit été chaffé de Paris. Enfin le Roi Henri IV. le nomma en 1604. Evêque de Treguier, & il conferva cette dignité jufqu'à fa mort. A. D'AM Il mourut le 29. (a) Juillet 1616. BOISE. & fut enterré dans le choeur de fà Cathedrale, avec cette Epitaphe. Ambocfi pater eruditionum Argiva & Latina madens Miner Paulina in Cathedra diferte præco, rum, Antiftes pie, pauperum patrone, Cuftos virginitatis atque amator, Tu quocumque ieris, fequeris agnum. Le feul Ouvrage qu'on ait de lui eft le fuivant. Holoferne, Tragedie facrée, extraite de l'Hiftoire de Judith. Paris, Abel l'Angelier, 1580. in-8°. V. Index funereus Chirurgorum Parifienfium p. 31. Launoii Regii Navarra Collegii Hiftoria, tom. 2. p. 799. Gallia Chriftiana. Bayle, Dictionnaire. (a) De Launoy met le 28. V. Cal.Sextiles; mais il peut y avoir erreur dans ce chiffre, comme il y en a effectivement en plufieurs autres de fon Hiftoire du College de Navarre; ainfi j'aime mieux m'en rapporter à du Boulay. JACQUES D'AMBOISE. J ACQUES d'Amboife, naquit J. D'AMà Paris l'an 1558. de Jean d'Am- BOISE. boife, & de Marie Fromager, dont il fut le troifiéme fils. Il s'attacha d'abord à la Chirurgie, & il étoit Bachelier en cette Science, lorfqu'en 1579. il fit en préfence d'une grande Affemblée la diffection d'une femme, qui avoit été pendue, comme Severin Pineau le témoigne dans le fecond Livre de fon Opufculum Phyfiologicum. Il fe tourna enfuite du côté de la Medecine, & il y étoit Licentié & Medecin du Roi, lorsqu'il fut élû Recteur de l'Univerfité le 31. Mars 1594. dignité, dont il prit poffeflion après avoir juré, qu'il ne prendroit le bonnet de Docteur, que lorfque fon temps feroit fini. Son Rectorat fut remarquable par deux évenemens finguliers, le ferment que l'Univerfité prêta au Roi Henry IV.le 22. Avril de cette anée, & le procès qu'elle intenta aux BOISE. A. D'AM- Jefuites. On a deux Difcours extrêmement vifs, qu'il prononça dans le Parlement contre les Jefuites le 12. Mai, & le 13. Juillet de cette année. Il remplit pendant fix mois la charge de Recteur, & reçut apparemment auffitôt après le bonnet de Docteur en Medecine. Il mourut de la pefte, qui affligeoit Paris, le 30. Août 1606. âgé de 48. ans, après avoir vû mourir du même mal un de fes fils, comme il est marqué dans le Journal du Regne de Henri IV. & fut enterré dans le Cimetiere de faint Nicolas des Champs, où l'on trouve les Epitaphes fuivantes. Sur une tombe levée près d'une petite Chapelle, Nous ne sommes plus Jacques d'Amboife, nous l'avons été. Notre Patrie n'eft plus Paris, ains le Ciel, où nous fommes paffes pieufement. A même beure le Pere Fyficien a fatisfait au Dieu de Nature, & le Fils Legifte en a accompli la premiere Loi, que tout ce qui eft né, eft fujet à mourir. Catholique averti du commun fois, prie Dieu pour les Fideles. |