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HUGUES

8. Tractatus de Pignoribus & Hy

DONEAU Pothecis, Francofurti. in-4°. It.Colonia. 1569. in-fol.

9. Tractatus de Edilitio edicto, de Evictionibus & Dupla ftipulatione, de Probationibus, de fide inftrumentorum, de Teftibus. Avec l'ouvrage précedent.

10. Commentaria ad Tit. Digefto rum de rebus creditis, feu Mutuo, de Jurejurando, de in Lit. Jurand, de condictione ex Lege, de condictione Triticiaria, de eo quod certo loco dare oportet. Antuerpia. 1582. in-fol. It. Francofurti. 1626. in-fol.

II. Commentarii ad Codicis Juftinianei partes quafdam. Lugd. Bat. 1587. in-fol..

12. Commentarius ad Titulum Digeftorum de diverfis Regulis Juris antiqui. Antuerpia. in-8°.

13. Commentarii ad Tit. Digeftorum de verborum Obligationibus. Francof. 1599. in-fol.

14. Commentariorum de Jure Civili libri vigenti-octo, in quibus Jus Civile univerfum fingulari artificio atque Doctrina explicatum continetur. Francofurti. 1595. 1596. in-fol. Cinq

HUGUES

parties en trois volumes.

15. Hugonis Donelli Opera Poftu- DONEAU. ma, & aliorum quadam, ex BibliothecaScipionis Gentilis. Hanovia.1604.

in-80.

par

Sci

V. Son Oraifon Funebre pion Gentilis, dans fes Opera Poftuma. Ludov. Jacob de fcriptoribus Cabilonenfibus. Les Eloges de M.de Thou,& les Additions de Teiffier.Joannis Meurfi Athena Batava p. 131. Bayle,

Dictionnaire.

FREDERIC RUYSCH.

FRE

REDERIC Ruysch, naquit à la FREDER. Haye le 23. Mars 1638. de Hen- RUYSCH. ri Ruyfch, Commiffaire des Etats Généraux, & d'Anne van Berghen.

Après avoir fait fes études d'Humanités dans fa patrie, il alla à Leyde, où il s'appliqua à la Medecine, à l'Anatomie, & à la Botanique.

Il apprit la feconde de ces Sciences fous Jean van Horne, & les progrès qu'il y fit, furent affez confidérables, pour donner quelquefois de la jalousie à fon Maître, par rapport Hh iiij

FREER. aux préparations Anatomiques, qu'il Roc fçavoit déja faire.

De Leyde, Ruyfch passa à Franequer, où il acheva le cours de fes études, & fe fit recevoir Docteur en Medecine, après avoir foutenu une Thefe de Pleuritide.

Il retourna après cela à la Haye & s'y adonna entierement à la pratique de la Medecine, négligeant peut-être un peu trop les autres Sciences, qui n'avoient point un rapport direct à celle-ci : défaut dont on ne s'apperçoit que trop fouvent dans fes Ouvrages.

Il fe maria quelque tems après, & époufa le 4. Decembre 1661. dans fa 24. année Marie Poft, fille de Pierre Poft Architecte de FredericHenri de Naffau, Prince d'Orange.

Ce mariage n'apporta aucun changement dans fes occupations. Partagé entre la pratique de la Medecine & l'Anatomie, il employoit à la diffection le tems que la pratique lui laiffoit libre, & fes travaux en ce genre ne furent pas infructueux. Il fe fit bien-tôt connoître

d'une maniere avantageufe par un FREDER Traité fur les Valvules des vaiffeaux RUYSCH. lymp! atiques, & des veines lactées. Cet ouvrage qui parut en 1665. contribua apparemment à le faire appeller l'année fuivante à Amfterdam pour y être Profeffeur en Ana

tomie.

Une place femblable, dans une Ville telle qu'Amfterdam, étoit tout à fait propre à fatisfaire la paffion qu'il avoit pour l'Hiftoire Naturelle, & pour la perfection de l'Anatomie, & lui a donné lieu d'acquerir la grande réputation, qu'il a laiffée après lui. Réputation qui ne doit point furprendre, quand on fait attention qu'elle lui a couté 65. années d'un travail affidu, accompagné d'une grande dexterité & d'une induftrie toute particuliere.

Il réuffit dautant mieux dans le travail qu'il avoit entrepris, qu'il s'étoit procuré de nouveaux moyens d'étudier la nature à fon aife, par fes inventions Anatomiques.

Il avoit un fecret tout particulier pour préparer les Cadavres & les conferver pendant plufieurs années.

FREDER. Secret, que de Bils, & Corneille StalRUYSCH. part van der Wiel

avoient trouvé en partie, & qu'il perfectionna. Barthelemi Euftache avoit imaginé auffi le fecret des injections, pour marquer la route des humeurs qui circulent dans le corps humain, Van Horne, de Bils, & van der Wiel avoient ajouté chacun quelque chofe à fa Methode; Ruysch y trouva beaucoup à faire après eux, & il fut bien payé de l'application qu'il y donna, par les découvertes que ce fecret lui fit faire. Il ne tira pas moins davantage du fecret d'enfler les corps. Swammerdam & Malpighi l'avoient eu avant lui, mais il y ajouta quel que chofe.

Les Squeletes, qu'il faifoit avec une adreffe & une propriété fans égale, étoient un autre fecours qu'il s'étoit procuré. Il en avoit de fatus depuis la longueur du petit doigt, jufqu'à la grandeur d'un enfant prêt de naître, & d'adultes de toutes fortes d'âge, auffi-bien que d'une infinité d'animaux de tous genres & de tous pays. Il avoit outre cela des embryons préparés fuivant fa Mc

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