pas cela.

Je cède au défir qui te prese.
tiens lui dit-elle le voila,

c'est l'usage qui me l'ordonne. bis.
L'ufage dit-il, ch bien soit,

ce baifer c'eft lui qui le donne,
mais c'est l'amour qui le reçoit. bis
mais c'est l'amour qui le reçoit. I

Embrasse moi je t'en fuplie,
reprit le Berger aufitôt.
Quoi deja mon baifer f'oublie
repondit Lifette à Guillot,

ma brunette peux ta le croire. bis.
Non, ta méprife me confond,
c'est bien te prouver ma mémoire
t'en demander un fecond.

que

}

que t'en demander un fecond.)

IO

COUPLETS terminés en DUO,

Brunette

Lucas

Scene 2.

Sentir a-vec ar deur flâme dif- orette, c'eft

le bonheur du cœur: entends to brunet-te

l'écho qui repet--te, Sentir a-vec ar

deur

Catma

Alâme difcrette c'est le bonheur du cœur. Annet

te repond ace-la oui da oui da ça f'dit com'ça,

mais l'amour quand on on

en efl la f'en va grand pas

en efl la sen

et ne r'vient pas. Une voix fecret-te tout bas

me repet-te oui da oni da cafditcom ça mais l'am

quand onen eft la f'en va grandpas etner'vient pas.

i

Lucas, au mineur,

Pour prix de fon tourment, l'efpoir de plaire

rend un amant

content.

Tu peux

fans miffere

Louffrir que j'efpere, Puifque dans fon tourment T'espoir de plaire

rend un amant

content.

Catau, au majcur.

Aunette répond à cela
oui-da, oui da
ça s'dit com' cà:
mais l'amour quand
L'en va grand pes
et ne r'vient раз.
Une voix fecrette

on en et la

tout bas me repette oui- dà, oui-da, &. Lucas, au mineur.

Heureux de fon len

l'amant qui prefl'e
quand il eft bien
f'y tient.

J'aimerai fans ceße
ma belle maitreße,

puifque dans fon len

l'amant qui preße quand il est bien f'y tient.

II

12

Catau

Lacas Catan

elle ne dit mot a ce-la: oui da ou da ça s'fait com'ca.

DE MUSIQUE,

PAR UNE SOCIÉTÉ

D'AMATEURS.

ANNÉE 1773. No. 6.

A PARIS,

Chez RUAULT, Libraire, rue de la Harpe, Et au BUREAU DU JOURNAL, rue Montmartre, vis-à-vis celle des Vieux-Auguftins.

AVEC PRIVILEGE DU ROL