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trois Italiens étoient les cardinaux de Florence, de Milan & des Urfins, le cardinal de faint Pierre étant mort dans l'obedience d'Urbain. Dans l'efperance d'être papes, ils partirent tous trois, & fe rendirent à Fondi, où peu de jours après leur arrivée, ils entrerent tous dans le conclave au nombre de feize pour procéder à l'élection par la voie du fcrutin.

IV.
Seize cardinaux

éifent à Fondi pour
pour pape Clement

VII.

Les trois Italiens, dont chacun avoit efperé le pontificat, furent bien étonnés quand ils virent peu de jours après, que dès le premier fcrutin on élut dans le conclave Robert cardinal-prêtre, fous le titre des douze apôtres. On l'appelloit le cardinal de Geneve, parce qu'il étoit frere ou neveu d'Amedée, comte de Geneve, & il fut nommé Clement VII. Il n'étoit âgé que de trente-fix ans ; & comme il n'étoit ni François ni Italien, on crut qu'il ne feroit point fufpect aux deux partis. Il avoit été évêque de Terouanne, enfuite de Cambrai, & fait cardinal par Gregoire XI. Il étoit habile, éloquent, actif, propre aux affaires & au travail. Ces qualités contribuerent au choix que l'on fit de fa perfonne, mais encore davantage la nobleffe de fon extraction, qui le rendoit parent ou allié des meilleures maifons de l'Europe: ce qui le mettoit plus en état qu'aucun autre de fe foutenir contre fon concurrent. Les cardinaux Italiens en furent fi indignés, qu'ils retournerent auffi tôt dans le château d'où ils étoient venus. Ce château appartenoit au cardinal des Ur- fchifm. lib. 1. c. 20. fins, qui y mourut bien-tôt après, fans qu'on puiffe fçavoir dans laquelle des deux obediences.

Theod. Niemi. de

V.
Urlain VI. crée

naux.

Par cette élection Urbain VI. fe vit en tête un autre pape cinq mois après fon exaltation; & fe voyant abandonné de tous fes cardinaux, & même en partie de fes courtifans, il s'en retourna fort défolé à Rome vers la fin de fannée, dans l'églife de fainte Marie au delà du Tibre, parce que les François tenoient encore le château faint Ange. Là il commença à reconnoître l'imprudence de fa conduite; & pour la réparer, il fe rendit plus gracieux à fes courtifans, & leur conféra plufieurs charges qui fe trouvoient vacantes Catherine de Sienne qui avoit été la principale caufe du retour de Gregoire XI. tenoit l'élection d'Urbain pour légitime, & fe déclara hautement pour lui; elle écrivit au roi Charles V. mais fans fuccès, des lettres pleines de vingt-neuf cardifeu, pour le retirer du parti de Clement & le faire entrer dans l'obédience d'Urbain, & employa tout ce qu'elle avoit d'efprit & d'éloquence pour y attirer tout le monde. Elle écrivit auffi fix lettres à Urbain qui ont été imprimées, où après l'avoir exhorté à la conftance, elle lui confeille de fe relâcher de fa trop grande févérité qui lui faifoit tant d'ennemis, & de faire au plutôt un nouveau college de cardinaux capables de fervir l'églife en cette occafion, & d'en foutenir l'édifice par un mérite diftingué. Enfin à sa fuafion, ce pape en créa vingt-neuf de diverfes nations, dans la vûë de fe faire des créatures dans la plupart des conrs. Il y en eut vingt-fix qui accepterent, & trois qui refuferent. Les principaux furent Bonaventure de Padouë de l'ordre des Auguftins; Nicolas Mefquin de l'ordre des Freres Prêcheurs; Jean archevêque de Corfou; Renoul de Monterue neveu du cardinal de Pampelune, & évêque de Cifteron; Philippe d'Alençon prince du fang royal de France; Agapir Colonne qui refufà d'abord, & accepta enfuite en étant follicité par fa famille, Pile de Prate archevêque de Ravenne ; & Galiot de

per

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Tarlat de Pietra-Mala natif d'Arezzo protonotaire Apoftolique.

Après l'élection de ces deux papes, la chretienté fe divifa: Urbain VI. avoit prefque toute l'Europe dans fon parti; il étoit reconnu en Allemagne, en Hongrie, en Angleterre, en Boheme, en Pologne, en Dannemark, en Suede, en Pruffe, en Norvege, en Hollande, en Tofcane, en Lombardie, dans le duché de Milan, & prefque dans toure l'Italie, à la réferve de quelques endroits de la Sicile & du royaume de Naples. L'Efpagne même tenoit encore pour lui, & quoique Pierre de Lune qui y avoit été envoyé par Clement VII. fût demeuré dans ce pays, les Efpagnols ne le regardoient que comme Efpagnol, parce qu'il étoit Arragonois, & non pas comme légat de ce pape: en forte que dans plufieurs conciles tenus en Espagne fur le fchifme, on avoit laiffé la queftion indécife en attendant un concile acumenique, & ce ne fut qu'en 1387. que Clement VII fut reconnu dans un concile tenu à Salamanque, où préfidoit Pierre de Lune fon légat, & il le fut encore plus-tard dans la Navarre & dans l'Arragon. I a France en 1379. avoit embraffé la neutralité dans un concile national tenu à Paris fous Charles V. mais quatre mois après, ce prince fe déclara en faveur de Clement VII. & alors Urbain VI. fut prefque généralement déclaré intrus; la Caftille, l'Arragon, la Navarre, l'Ecoffe, la Savoye, la Lorraine ayant suivi l'exem. ple de la France.

Cependant les deux papes ne gardoient entr'eux aucunes mefures; ils lançoient reciproquement mille foudres d'excommunation, au grand fcandale de toute la chrétienté: delà ils en vinrent à des armes plus efficaces, & qui eurent des fuites plus funeftes. Clement s'étoit retiré de Fondi dans le châ teau de Spelongue proche de Gayette, d'où il alla à Naples avec fes cardinaux; mais comme il y fut mal reçu, il s'en alla à Avignon, où il arriva dans le mois de Juin de l'an 1379. Son départ acheva de ruiner fon parti en Italie; le Château faint Ange fe rendit à Urbain qui fit faire le procès à la reine Jeanne de Naples, au comte de Fondi, aux Urfins, & à tous ceux qui favorifoient Clement VII. Celui-ci de fon cô é procéda contre ceux qui adhé roient à Urbain, ce qui mettoit l'églife dans une confufion terrible.

Urbain pour faire exécuter le jugement qu'il avoit rendu contre la reine de Naples, donna le royaume à Charles de Duras, parent de cette reine, & l'appella de Hongrie; d'où étant arrivé, le pape le couronna roi de Sicile, après l'avoir engagé à céder les duchés de Capoue & de Melohe & d'autres. comtés à François de Pregnano furnommé Batillo neveu d'Urbain. La reine Jeanne pour s'oppofer aux entreprifes de ce pape, fit don de fes états à Louis d'Anjou, l'exhortant de venir promptement à fon fecours. Sur ces entrefaites Charles de Duras fe rendit maître de Naples, furprit Othon mari de Jeanne, par trahifon, & le fit prifonnier : & enfuite ayant pris le château-neuf où la reine s'étoit retirée avec fa fœur Marie, il la fit prifonniere de guerre, & quelque temps après la fit étrangler.

Clement VII. de fon côté follicitoit fans ceffe le duc d'Anjou de paffer en Italie. Ce duc éroit regent du royaume de France fous la minorité de Charles VI. fucceffeur de Charles V. dit le Sage, mort le feiziéme de Septembre 1380. Il partit de France avec une armée confidérable l'an 1382.pour

aller conquérir le royaume de Sicile; il traverfa la Lombardie ; & au lieu Le Laboureur, bifd'aller droit en Italie où il auroit pu fe rendre maître de la perfonne d'Ur- toire de Charles VI. bain, & délivrer Jeanne fa bienfaictrice que Charles de Duras tenoit pri- . 2. c. 8. fonniere, auffi-bien que le duc Othon fon époux : il alla droit dans l'Abruzze, où il fut proclamé roi de Naples, de Sicile, de Jerufalem & comte de Provence. Charles qui étoit dans Naples faifoit fortifier les places qui lui reftoient, & traînoit la guerre en longueur afin de faire périr les troupes du duc d'Anjou. Ce deffein lui réuffit; l'armée du duc fut tellement affoiblie par la difette, & par la mortalité, qu'elle ne pût rien entreprendre. L'argent lui manqua, & enfin il mourut lui-même à Bari le vingt-uniéme de Septembre 1384. foit de douleur de voir un fi malheureux fuccès de fon entreprise, foit de la maladie contagieufe dont il fut frappé, foit même comme quelques-uns l'ont écrit, pour avoir bû de l'eau d'une fontaine empoifonnée par les ennemis.

Niem. de fchifm.

L'année précédente le pape Urbain étoit allé dans le royaume de Naples, inquiet de ce que Charles depuis près de deux ans qu'il étoit en poffeffion 1.28. de ce royaume, n'avoit point fongé à exécuter fa promeffe touchant les principautés qu'il devoit donner à Pregnano fon neveu ; & craignant qu'il ne s'accommodât avec le duc d'Anjou. Il s'avança jusqu'à Ferento petite ville de l'état de l'églife, d'où il manda aux cardinaux de le venir trouver; & fur le refus qu'ils en firent, il dreffa de grands procès verbaux contr'eux, & menaça de les dépofer. Il ne laiffa pas de pourfuivre fa route; & vers le mois d'Octobre il vint à Averfa entre Naples & Capoue. Charles vint au-devant de lui, le falua humblement, & tint la bride de fon cheval, en marchant devant lui comme fon écuyer, & l'accompagnant jufqu'à l'évêché où il logea. Mais ces foumiffions de Charles de Duras, étoient plutôt pour s'aflurer de la perfonne du pape, que pour lui faire honneur.

En effet, à peine Urbain fut-il entré dans la ville, que Charles en fit fermer toutes les portes, & fur le foir il l'envoya inviter de venir au château. Urbain le refufa, & malgré ce refus, on ne laiffa pas de l'y mener, quelque résistance qu'il pût faire, & quoiqu'il excommuniât hautement par les chemins ceux qui le conduifoient. Il y fut cinq jours, fans que ceux du dehors puffent rien apprendre de ce qui s'y paffoit, & il y a apparence que Charles l'obligea de renoncer à ces conditions onéreufes dont on l'avoit chargé en recevant l'inveftiture. Mais loin de lui rendre la liberté, il le fit conduire d'Averfa à Naples où il le reçut fur un trône fort élevé devant la porte de la ville, revétu de fes habits royaux, la couronne en tête, tenant le fceptre d'une main, & de l'autre la pome d'or, fans fe lever, jufqu'à ce qu'Urbain fût au pied du trône. Alors il defcendit, lui baifa les pieds, le conduifit luimême dans la ville, où pourtant il ne voulut pas qu'on lui fit une entrée fo. lemnelle; & au lieu de l'archevêché où le pape vouloit loger, il le fit entrer dans le Château-neuf, où on lui permit de donner fes audiences, quoiqu'il fût retenu fous bonne garde, jufqu'à ce que par l'entremise des cardinaux quinze ou feize jours après la paix fe fit entr'eux, à condition que le pape ne fe mêleroit plus du gouvernement du royaume, & que le roi Charles feroit

29.

IX.

Le pape Urbain eft arrêté par Charles

de Duras.

Niem, de fchifu.

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Spond. ann. 1384. §. 6.

Mais cette principauté ne dura gueres dans la maifon d'Urbain; fon neveu qui étoit un homme non feulement fans aucun mérite, mais auffi fort débauché, viola une religieufe de fainte Claire dans le monaftere de faint Sauveur. Cette action honteufe brouilla de nouveau Charles & le pape qui prit avec beaucoup de hauteur la parti de fon impudique neveu. Ce pontife, contre les conven ions, foutenoit qu'il étoit fouverain dans le royaume de Naples, & que pendant qu'il y étoit préfent, il n'étoit pas permis à Charles. de condamner à mort les grands du royaume. Cependant l'affaire s'accom moda. Le roi de Naples pardonna au neveu fon incefte, & lui donna même la ville de Nocera, autrement Nucera deili Pagani dans le royaume de Naples, avec foixante & dix mille florins. Ce fut là où le pape fe retira avec une partie de fa cour, réfolu d'y paffer l'hyver, en attendant l'occafion de fe venger de l'injure que Charles lui avoit faite, & de le dépouiller de fon royaume, comptant fur les intelligences qu'il avoit avec les Napolitains. Aussi les brouilleries recommencerent bien-tór après.

à

Charles é ant de retour à Naples, fans nul ménagement pour Urbain, le fit prier de venir inceffamment l'y trouver pour lui communiquer quelque affaire importante. Le pape irrité de ce procédé, répondit que c'étoit aux rois & aux princes chrétiens à venir aux pieds du pape, & non pas aux papes les prévenir, & que s'il vouloit avoir fon amitié, il devoit abolir les impôts qu'il avoit mis fur un royaume feudataire de l'églife. Il n'en fallut pas davantage à Charles pour faire éclater le deffein qu'il avoit formé de perdre Urbain. On fema dans le public certaines queftions, où, entr'autres, on demandoit s'il n'étoit pas permis de donner des curateurs à un pape ou trop négligent ou trop opiniâtre, & qui fans le confeil des cardinaux vou droit tout faire à fa tête au préjudice de l'églife; & même de le punir, de Niem. 1. 1, c. 42. le dépofer & d'en élire un autre. Le cardinal de Rieti nommé Pierre Tartaro abbé du Mont-Caffin, & chancelier du roi de Naples, rendit ces queftions publiques, elles étoient au nombre de douze. Le cardinal foutenoit l'affirmative, & les raifons qu'il en apportoit pouvoient faire quelque impreffion fur les efprits. I engagea auffi plufieurs docteurs celebres en théologie & en droit à agiter de pareilles queftions, & à les réfoudre conformément au parti qu'il avoit pris.

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Urbain ayant eu avis de cette conjuration par le cardinal de Manupello de la famille des Urfins, affembla fon confiftoire pour y représenter le danger où il fe trouvoit expofé; & au fortir de là, il fit arreter fix d'entre les cardinaux qu'il foupçonnoit d'y avoir eu plus de part, parce qu'ils étoient les plus fçavans. Ils furent mis dans des cachots, chargés de chaînes, & appliqués plufieurs fois à la queftion. Le premier nommé Gentil de Sangre, fut amené devant lui les fers aux pieds & aux mains, dans le lieu du château où fe devoit donner la torture. On l'enleva nud avec des cordes, n'ayant que fa chemife & fes ca'leçons, & on le garotta pour l'appliquer à la queftion. Le lendemain Louis Donato cardinal de Venife fut mis fur le chevalet. Ce vieillard foible & caffé foutint la queftion depuis le matin jufqu'à l'heure du diner, avec de fi horribles tourmens, que le pape pouvoit entendre fes cris d'un jardin où il fe promenoit, C eft Thierri de Niem qui rapporte ces

cruautés,

Cruautés en ayant été témoin. Les quatre cardinaux étoient Adam Efton évêque de Londres, Barthelemi de Cucurne ou de Cothurne archevêque de Genes, Jean de Capouë archevêque de Corfou, & Martin de Juge archevêque de Tarente.

XI.

Charles de Duras

Nocera.

dec. 10

Charles irrité contre Urbain de ce qu'il avoit renouvellé contre lui fes excommunications, mit le royaume de Naples à l'interdit, & qu'il l'avoit déclaré auffi bien que Marguerite fon époufe, dépouillés du royaume, vint l'af- affiége Urbain dans fiéger dans le château de Nocera, avec une groffe armée dont il avoit confié le commandement au cardinal de Rieti grand ennemi d'Urbain. Pendant Summon. lib. 4i que les affiégés peu aguéris fe défendoient mollement, le pape excommu- c. 1. Blond. 2. nioit tous les jours quatre fois de fa fenêtre l'armée ennemie, une cloche & le cierge à la main. La ville fut prife, & la citadelle étoit fi vivement pref- P. 248. fée, qu'infailliblement le pape auroit été pris, fi l'on ne fût promptement accouru à fon fecours. Raimond des Urfins aidé de Thomas de faint Severin chef du parti qui reftoit à Louis d'Anjou, & de Lothaire de Suabe officier Allemand, fit couper un chemin détourné dans la forêt; tous trois avec leurs troupes s'avancerent jufqu'au camp des affiégeans, taillerent les uns en pièces, mirent les autres en fuite, entrerent dans la ville, enfuite dans le château, d'où ils enleverent Urbain avec fes cardinaux & le refte de fes gens, & le conduifirent au travers de mille dangers, dans un port entre Barlette & Trani, où étoient les galeres de Genes. Ce qu'il y eut de particulier dans cette action, c'est que les partifans de Clement VII. pour traverser Charles, furent les libérateurs d'Urbain.

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Walfing, in Ri

Ce pape traînoit toujours avec lui fes fix cardinaux, qu'il gardoit à vuë de peur qu'ils ne lui échappaffent. Thierri de Niem fon fecrétaire, dit qu'il Niem. c. 56. fit inhumainement égorger, ou plutôt affommer en fa préfence l'évêque d'Aquila, parce qu'ayant un méchant cheval, & qu'étant d'ailleurs eftropié de la torture qu'il avoit foufferte, il ne marchoit pas affez vîte à fon gré. Lorfqu'il arriva à Genes tout le monde s'intéreffa inutilement pour la délivrance chard. II. de ces cardinaux ; il les fit mourir cruellement de divers genres de fupplices, & il n'y eut qu'Adam Efton évêque de Londres, qu'on appelloit le cardinal de fainte Cecile, à qui il accorda la vie à la priere de Richard roi d'Angleterre, après l'avoir dégradé & privé de tous fes bénéfices & dignités. Cette conduite d'Urbain aliéna de lui fes plus affidés. Le cardinal Pile de Prate ou de Prato, archevêque de Ravenne, gouverneur de Corneto, & le cardinal Galiot Tarlat de Pietra-Mala l'abandonnerent alors pour aller joindre Clement à Avignon.

XII.

Promotion de cardinaux par Urbain.

Niem. c. 44.

Pour remplir dans le facré collége les places des uns & des autres, Urbain fit le lendemain des rois 1385. une promotion de dix-fept cardinaux qui étoient prelque tous Allemands ou Napolitains, afin de fe procurer un appui dans l'une & dans l'autre nation, & particulierement dans la derniere. Les Allemands qui étoient les trois archevêques électeurs, Adolphe de Maïence, Frederic de Cologne, & Conon de Treves; les évêques Arnoul de Liege, Venceflas de Breflau, & Pierre de Rofemberg ecclefiaftique de Boheme d'une noble famille, ne voulurent point accepter cette digni é, quoiqu'ils reconnuffent Urbain, & que même il leur laifsât l'adminiftra- Gobelin Perfo

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