→ lui repondit: Non, Monfieur, & A. DE LA les voici; & dit les mêmes vers se- FOSSE. > lon la prononciation du College » des Jesuites. Eh bien, dit M. Boi- vin, ce font les mêmes vers, vous les * avez prononcés autrement que moi. Catalogue de ses Ouvrages. 1. Polixene, Tragedie. Paris 1696. in-12. Cette piéce fut fon coup d'effai, & on la representa avec succès en 1696. Mais elle ne fut pas également goûtée dans la reprise, qui en fut faite en 1718. On avoit déja deux Tragedies de ce nom; l'une de Jean Behourt, reprefentée au College des Bons Enfans le 7. Septembre 1597. & imprimée à Rouen en 1598. in- 12. l'autre de Claude Billard, Sicur de Courgenay, imprimée avec ses autres Tragedies à Paris, en 1710. in-8°. II en a paru depuis une autre en un seul Acte, faisant' partie des Trois Spectacles. Paris 1729. in-8°. Celleci est de M. Dumas d'Aiguebert. Je puis ajouter ici un Opera du même nom par M. de la Serre, reprefenté en 1706. 2. Manlius Capitolinus, Tragedie. Paris 1698. in-12. C'est la meilleure C A. DE LA de quatre piéces de cet Auteur. On FOSSE. a dit d'elle, que Corneille auroit pû l'avoüer, sans faire de tort à sa réputation. Cependant la Critique ne l'épargna pas; mais l'Auteur dans fa Préface donne pour toute réponse à ses Cenfeurs, l'approbation dont le Public à honoré fon Ouvrage. The 3. Thesée, Tragedie. Paris 1700. in-12. Cette piéce fut representée en 1699. & eut moins de succès que les deux précédentes. On reprocha à. l'Auteur d'avoir alteré le caractere. de Medée en l'adoucissant. On avoit déja une Comedie, une Tragedie, & un Opera de ce nom. La Comedie a a pour titre: Les Amours de Seus & de Dejanira, Comedie. Anvers 1577. in-80. Gerard de Vivre, ou du Vivier, de Gand, Maître de l'Ecole Françoise de Cologne, en est l'Au teur. La Tragedie, qui est en profe, est de Puget de la Serre; elle a pour titre: Thesée, ou le Prince reconnu Tragedie. Paris 1644. in-4°. L'Opera, qui a Quinault pour Auteur, est de l'an 1675. 4. Corefus & Callirhoe, Tragedie: Paris 1704. in-12. Cette piéce fur representée en Decembre 1703. mais A. DE LA elle ne réuffit pas, & l'on fut obligé Fosse. de la retirer après trois ou quatre representations. Ces quatre Tragedies ont été réimprimées en un volume à Paris l'an 1706. in-12. 5. Traduction Nouvelle des Odes d'Anacreon sur l'Original Grec. Par M. de la Fosse. Avec des Remarques, d'autres Ouvrages du Traducteur. Paris 1704. in-12. It. 2o. Edition augmentée de deux Odes, l'une de Pindare, & l'autre d'Horace, traduites avec des Remarques, par le même. Paris 1706. in-12. La traduction des Poëfies d'Anacreon, qui est en vers, se trouve jointe à celle de Madame Dacier, qui est en prose, dans une Edition d'Anacreon faite à Amsterdam en 1716. in-80. Parmi les piéces diverses de Poësie de la Foffe, on trouve une Ode Italienne, qui lui merita l'honneur d'être reçu dans l'Academie des Apatistes ; & un discours Italien en prose de trois pages, qu'il prononça dans cette Academie fur cetre question. Quels yeux sont les plus beaux, des bleux ou de noirs? Sa foJution est galante. Il donne l'avan A. DE LA tage aux yeux bleux ou noirs, qui Fosse. jetteront fur lui des regards plus fa C. V1 TRINGA. vorables. On voit par une pièce, qui est ici, qu'il a été en Portugal, mais on ignore le temps & le sujet de ce voyage. 6. Ariane abandonnée par Thesée. Cantate. Elle a été mise en Musique par François Couperin. V. Le Parnasse François de M. Ti son du Tillet. Les Recherches sur les Theatres de France de M. de Beauchamps tom. 2. P. 451. La Bibliothe que des Théatres. CAMPEGE VITRINGA! AMPEGE Vitringa naquie Ca Leuvarde en Frise le 16. Mai 1659. d'Horace Vitringa, Secretaire de la Cour Souveraine de Frise, & d'Albertine de Haen. Il fit ses premieres études dans sa patrie, & y apprit assez bien les langues Grecque & Hebraïque, pour lire les textes originaux de l'Ecritu re Sainte. A l'âge de 16. ans, c'est-à-dire en 1675. il passa à l'Academie de Fra- C. VInequer, où il s'appliqua pendant un TRINGA. an à la Philofophie, & pendant deux autres à la Théologie. Il apprit cette derniere Science fous Nicolas Arnold, Herman Witfius, & Jean Marckius. La reputation de Frederic Span heim, de Christophe Wittichius, d'E. tienne le Moyne, & d'Antoine Hulfius, qui enseignoient la Théologie à Leyde, l'engagea à se rendre enfuite dans cette Ville, pour y prendre de leurs leçons; & ce fut là qu'il prit le degré de Docteur en Théologie le 9. Juillet 1579. De retour en sa patrie, il fut reçu Ministre le 3. Juin 1680. Il ne demeura pas après cela long-temps sans emploi; car deux mois après, c'està-dire le 19. Août, il fut nommé à une Chaire de Professeur des Langues Orientales à Louvarde, & il en prit poffession le 11. Janvier de l'année fuivante 1681. par un difcours De Officio probi Sacrarum Liiterarum Interpretis. Il se maria la même année, & épousa Guillelmine van Hell, fille |