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fit entendre cette sienne delibera- G. Au tion au feu Roy de France Henry BERT. >> II. du nom, & à plusieurs au>> tres Princes & grands Seigneurs de sa Cour, dont cette Histoire fufdite est comme un essay; mais fon >> offre ne fut pas acceptée. Il avoit auli delibere de poursuivre l'Hif>> toire de France, suivant, & à l'i> mitation de ce qu'il a mis en lu>>miere de l'Histoire de la TerreSainte. L'Histoire dont il s'agit ici, estbornée au premier Livre, & Aubert n'a pas éré plus loin. Du Verdier marque une Edition de 1562. Elle pourroit bien être la même que celle que j'ai rapportée.

3. Le douziéme Livre d'Amadis de Gaule, contenant quelle fin prinrent les loyales amours d'Agefilan de Colchos, & de la Princesse Diane, & par quels moyens la Royne Sidonie se rappaisa, après avoir longuement pourchassée la mort de Dom Florifel de Niquée : avec plusieurs estranges advantures; traduit d'Espagnol par Guill. Aubert. Paris 1560. & plusieurs autres fois depuis. 4. Elegie fur le trépas de feu Foachim du Bellay, Angevin. Paris. Fed.

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G. Au-Morel 1560. in-4°. pp. 10.

BERT.

5. Vers de G. Aubert à M. le Chan celier de l'Hopital, avec la traduction Latine de Scevole de Sainte-Marthe. in 8°. pp. 21. non chiffrées, fans date; mais imprimées, lorsque ce Chancelier reçue les Sceaux, & faite à cette occafion; c'est-à-dire, en 1560.

6. Vers funebres fur le trépas du Comte de Briffac, par G. Aubert; avec la traduction Latine de Scevole de Sainte - Marthe, Paris 1569. in-8°, PP. 7.

7. Hymne fur la venue du Roy (Henry III.) in-8°. pp. 12. En Caracteres d'Ecriture, Du Verdier ne la crosoit pas imprimée, & en a inferé un long morceau dans sa Bibliotheque Françoise; mais il pouvoit s'épargner cette peine, la Poëfie d'Aubert n'ayant rien qui merite de l'attention.

8. Les Retranchemens de G. Aubert; Sieur de Massovignes, Confeiller du Roy, & fon Avocat General en sa Cour des Aydes. in-8°. L'Avertissement est daté de Paris pendant la guerre, a mois de Decembre 1585. L'Auteur

au

a appellé ceci ses Retranchemens, G. Au parce qu'il a retranché de ses occu-BERT. pations pour le compofer. On y voit les trois piéces suivantes.

A. M. Christophe de Thou, Premier Président du Parlement de Par's Hymne de G. Aubert 1569. G'est une Piéce de quatre cens Vers, à côté de laquelle est la traduction en Vers La tins par Scevole de Sainte-Marthe. De la connoissance de foi-même. En Profe.

Consolation que prend l'homme sages prévoyant les mauvaises rencontres, qui lui peuvent arriver. 1559.

9. La Bienseance. A Messieurs de la Cour des Aydes. in-8°. pp. 40. sans date. Plusieurs particularités qu'il rapporte ici, font voir que cet Ouvrage est de l'an 1991. Il prétend y prouver, que quoiqu'il foit Avocat General de la Cour des Aydes, la bienfeance ne l'empêche pas, eu égard aux tristes circonstances où il se trouve, de plaider au Parlement pour des Particuliers.

10. Les Occafions. Par G. Aubert. 1495. in-80. pp. 64. non chiffrées. Ce sont quatre discours Politiques,

BERT.

G. Au composes en differentes occafions & ausquels Aubert a donné ces noms bizarres. Les Remueurs. Les Chevaux. Le Bien Public. Les Vents.

Ρ. Αυ

BERT.

V. Les Bibliotheques Françoises de Du Verdier, & de la Croix du Maine. Son traité de la Bienseance renferme quelques dates de sa vie.

P

PIERRE AUBERT.

Ierre Aubert naquità Lyon le g
Février 1642.

Ses premieres études de Grammaire & de Rhetorique developperent peu à peu le goût & les difpositions qu'il avoit pour les Belles Lettres. La Poëfie l'amusa pendant quelque temps; il donna mê. me dans les Romans; mais ces fortes de choses ne l'occuperent que dans sa premiere jeunesse, & firent bien-tôt place à de plus férieuses.

A l'âge de seize à dix-sept ans ; il vit par hafard un Roman intitulé : Le Voyage de l'Isle d'Amour, qui lui fit concevoir l'idée d'un autre, dont le sujet fut le Retour de l'Isle d' Amour.

fon

Son dessein n'étoit pas de rendre P. Au cette Piéce publique, mais de laBERT. communiquer feulement à ses amis. Mais ses intentions ne furent point suivies; car ayant, après le cours de ses études, quitté la Province pour quelque temps, & étant venu à Paris pour s'y former dans l'usage du Monde, & pour y prendre le goût de la belle Litterature, Pere profita de fon abfence pour faire imprimer ce petit Ouvrage. De retour à Lyon, il donna toute fon application à l'étude du Droit, & prit enfuite le parti du Barreau. Le succès des premiéres causes qu'il plaida sembloit l'inviter à continuer; mais ses frequentes infirmités, & la foiblesse de son temperament l'obligerent de s'arrêter au milieu de fa course, & de se borner aux Confultations.

Il fit pendant plusieurs années la fonction de Procureur du Roy dans la Jurifdiction de la Confervation des Privileges des Foires de Lyon. En 1700. la Ville de Lyon le choisit pour un de ses Echevins. Il fut nommé quelque temps après Procureur du

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