tée, & c'est peut-être la raison, qui C. Vi l'a fait rechercher & estimer par les TRINGA. Protestans. 10. Oratio de Synodis, earumque utilitate, neceffitate, & autoritate. Franequera 1706. in-4o. 11. Hypotyposis Historia & Chronologia Sacra à Mundo Condito, ufque ad finem faculi primi Æra veteris. Accedit Typus Doctrina Prophetice. Franequere 1708. in-80. pp. 544. It. Editio 2a. Leovardia 1716. in-8°. It. Jene 1722. in-8°. 12. Typus Theologia practica, five 'de vita Spirituali ejusque affectionibus brevis commentatio. Franequera 1716. in-8°. It. Brema 1717. in-8°. On a une traduction Françoise de cet Ouvrage sous ce titre: Effai de Théologie pratique, ou Traité de la vie spis rituelle & de ses caracteres, traduit par M. de Limiers, Docteur en Droit. Amsterdam 1721. in-80. On en a aussi une traduction Allemande imprimée à Breme l'an 1717. in-8°. Jean d'Outrein l'a traduit en Flamand, & sa traduction a été imprimée à Amsterdam l'an 1717. in-8°. 13. Commentarius in Librum Proc C. V1- phetiarum Ifaia, quo sensus orationis TRINGA. ejus fedulo investigatur, in veras Viforum interpretandorum Hypotheses inquiritur, & ex iisdem facta interpre tatio antiqua Historia Monumentis confirmatur atque illuftratur. Leovardia in-fol. Pars prior. 1714. Pars poste rior. 1720. 14. Explication des Paraboles de l'Evangile, traduite du Manuscrit Latin de Vitringa en Flamand par Jean d'Outrein. Amsterdam 1715. in-4°. AS. Animadversiones ad Methodum Homiliarum Ecclefiafticarum rite instituendarum. Franequera 1721. in-8° It. Jena 1722. in-80. 16. Examen du sens Mysterieux des Miracles de Jesus-Christ. Explication allegorique & Mystique du Recit de Moyse touchant l'ouvrage des fix jours. Eclaircissement de quelques endroits Prophetiques de l'Ecriture; 11. Samuel XXIII.1-7.Pfeaumes 68.8.645.Dictés à ses Ecoliers en Latin, & traduits en Flamand ; avec une Préface de H Venema. Franequer 1725. in-4°. Deux de ses enfans fe font fait connoître dans la Republique des Lettres; ainsi il est à propos d'en di re quelque chose. Horace Vitringa étoit un jeune C. Vr homme de grande esperance, qui TRINGA. quoique mort à l'âge de 18. ans en 1696. a compofé le petit Ouvrage suivant, dans lequel il y a beaucoup d'érudition. Animadverfionum ad Joh. Vorstii de Hébraïsmis Novi Testamenti Commentarium specimen. Franequera 1707. in8°. Avec Lamberti Bos Obfervationes miscellanea. Campege Vitringa, autre fils de notre Auteur, naquit à Franequer le 20. Mars 1693. Il fut reçu Docteur en Théologie dans cette ville le 23. Mai 1715. & l'année suivante, on le donna pour Collegue à son pere, en le nommant Profeffeur ordinaire en Théologie à Franequer. Il épousa le 14. Mai 1719. Anne Sophie Sixte, dont il eut quelques enfans, qui moururent dans l'enfance. Il mourut lui-même le onze Janvier 1723. dans sa 30e. année. Le peu d'Ouvrages, qu'on a de sa façon, font les fuivans. De Lucta Jacobi cum Angelo, ad Genef. XXXII. 24. Differtationes TheoLogica due. La premiere se trouve C. VI- dans le premier tome de la BiblioTRINGA. theca Historico-Philologico-Theologica - Bremensis, p. 773. & la seconde dans le fecond volume de la même Bibliotheque p. 5. Oratio inauguralis de Spiritu & Littera Religionis, dicta publice in Templo Academico, cum folemnia Officii Profefforis Ordinarii SS. Theologia capefferet 3. Non. Decembris 1716. Fra nequera 1717. in-fol. pp. 104. Epitome Theologia Naturalis, five Tabella, in qua feries rerum in hac fcientia tractandarum depingitur, summatim exponitur, numerisque suis ac certo ordini illigatur. Franequera 1720. in-4°. V. L'Eloge du Pere dans le 6o. vol. de la Bibliotheque de Breme p. 735. celui du fils dans le 7. vol. de la même Bibliotheque p. 357. LOUIS LOUIS SAVOT. L OUIS Savot naquit vers l'an 1579. à Saulieu, bourg du Diocèse d'Autun en Bourgogne, de parens honnêtes, mais peu accommodés. Après avoir fait ses études, il vint à Paris vers l'an 1600. dans le defsein de se faire Chirurgien; mais il changea depuis de pensée, & fe tourna vers la Médecine. Il y fut reçu Bachelier en la Faculté de Paris P'an 1604. Il est vrai que fon peu de bien l'empêcha de profiter dans certe science autant qu'il auroit pû faire. Cependant il soutint ses Theses en 1609. & fut Licentié l'année suivan te 1610. On ne sçait fi le chagrin qu'il eut de n'avoir que le sixiéme licu pour le Doctorat, ou bien la difficulté de fournir aux frais necessaires, l'empêcha de prendre le bonnet; mais il est certain que par dégoût, ou par quelque autre motif, il ne s'adonna plus tant à l'exercice de la Médecine. Tome XXXV. D L. SA vor. |