BERT. L. Jou-faire une nouvelle que de travailler à la reformer. La grande Chirurgie est fuivie des Annotations de M. Laurent Joubert fur toute la Chirurgie de Mc. Guy de Chauliac, avec l'Interpretation des langues dudit Guy, c'est-à-dire, l'explication de ses termes plus obscurs, divisée en quatre classes. Laurent Joubert avoit mis ces annotations en Latin, & elles font en cette langue à la suite de la Chirurgia magna. Mais Ifaac son fils les a traduites en François, & Laurent Joubert n'a fait que revoir sa traduction. 20. Traité des Causes du Ris, tous fes accidens. Lyon. Jean de Tournes. 1560. in-8°. Il n'y a ici que le premier livre. It. En trois livres, fous ce titre, où il a employé l'ortographe finguliere, qu'il vouloit introduire, mais qui n'a pas fait fortune. Traité du Ris, contenant Son effence, ses causes, & merveilleux effets, curieusement recherchés, raisonnés, & obfervés, par Me. Laurent Joubert. It. la cause morale du ris de Démocrite, expliquée & témoignée par Hippocras. Plus un Dialogue sur la Cacographie Franfaise, avec des Anno tations fur l'Ortographie de M. Jou-L. Jou bert. Paris. Nicolas Chesneau. 1579. BERT. in-80. Joubert dit dans son Epître dédicatoire à Marguerite de France Reine de Navarre, qu'il avoit composé à Montbrison, en se joiant, le Traité du Ris en Latin, que Louis Papon, fils du grand Papon, en avoit mis le premier livre en François; que longtems après Jean-Paul Zangmaistre, Allemand, fon disciple, avoit traduit les deux autres, & qu'il avoit trouvé sa traduction assez fidelle pour paroître au jour. Mais tout cela est une pure fiction, comme il paroît par une de ses lettres, rapportée par la Cigix a Laine p. 256 de fa Bibliolaquelle il affure qu'il n'a jamais composé cet ouvrage en Latin, mais seulement en François. La Caufe morale du Ris à été traduite d'Hippocrate par M. J. Guichard, Docteur Regent en Medecine dans l'Université de Montpellier, Medecin ordinaire du Roi de Navarre, Beau-frere de Joubert. Le Dialogue fur la Cacographie Françoise est de Laur. Joubert, qui y rapporte les défauts qu'il suppose dans L. BENT. • Jou- l'Ortographe ordinaire, & les chan gemens qu'il veut qu'on y faffe. Il est suivi des Annotations fur l'Orto graphie de M. Joubert, par Christophe de Beau-Chatel. C'étoit fon neveu, fils d'une de ses sœurs, qui avoit écrit long-tems sous lui, & étoit stilé à fon ortographe, dont il donne ici le précis. 21. Erreurs populaires au fait de la Medecine & Regime de fanté, corrigées par M. Laurent Joubert. Bourdeaux. Simon Millanges. 1578. in-80. Cet ouvrage devoit contenir fix parties, divisées chacune en cinq livres; & l'on en voit le plan à la tête de cette premiere, qui est la feule qui ait paru, avec quique pris des fuivantes. Comme elle route principaIement sur la génération & ses suites, & que l'Auteur s'y exprime fans détour, & cruement fur ces matieres délicates, on trouva étrange qu'il eût exposé aux yeux de tout le mon. de des choses dont la connoiffance devoit être refervée aux Medecins; & plus encore, de ce qu'il eût dédié un livre semblable à la Princeffe Marguerite, Reine de Navarre, par 1 une fort longue Epître datée du 1. L. Jou On en a une Traduction Italien- Le premier livre de cette partie a été aussi traduit en Latin. L. Fouberti prime partis de vulgi erroribus, Me : BERT. L. Jou-dicine Medicorumque dignitatem deformantibus librum primum latinitate donabat & fcholiis illuftrabat Joannes Bourgefius, Houplenienfis, Medicina & Astrologia Candidatus. Antuerpia. 1600. in-8°. pp. 177. L'Ouvrage au reste fut attaqué dans un petit livre, fort peu confiderable, qui a pour titre : Contredits aux Erreurs populaires de L. Joubert, où sont déduites plusieurs belles questions fort récréatives & profitables. Par Dominique Reulin, Medecin de Bourdeaux. Montauban 1580. in-16. pp. 110. 22. Question vulgaire ; quel langage parleroit un enfant, qui n'auroit jamais oui parler, trait ée par M. Laurent Joubert. Bourdeaux. Sim. Millanges. 1578. in-8°. à la fuite des Erreurs poриlaires, & dans les éditions suivantes. Joubert y prétend que cet enfant ne parleroit point. Ce petit traité est suivi dans l'édition de Bordeaux de l'an 1579. & peut être dans quelques autres, des Opufcules suivans de L. Joubert. Du Breuvage de M. le Maréchal Anville. |