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I.

LIVRE CENT SOIXANTE-SIXIE'ME.

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CRIT du pere Laynez contre la caßation des mariages clandeftins. 1. L'ambaßadear de Venife s'expofe à la diffolution du mariage pour adultere. III. Il propose un autre modéle de canon. Iv. Le pape dépêche Antinori à Trente, & les ordres qu'il lui donne. v. Les légats écrivent au pape fur les oppofitions du comte de Lune. VI. L'empereur écrit au cardinal Moron & à celui de Lorraine. VII. Comment le cardinal de Lorraine reçut cette lettre. VIII. Sa lettre au pape. ix. L'empereur mande à fes ambassadeurs de convenir avec le comte de Lune. x. Changemens que fait l'empereur dans les articles de la réformation. xi. Confeil du comte de Lune, qui n'est point approuvé des Imperiaux. XII. Le legat Moron veut qu'on traite de la réformation des princes. XIII. Remontrances de l'archevêque de Prague, &la réponse du légat Moron. XIV. Défauts que le pape trouve dans l'élection du roi des Romains. xv. Le pape demande que le roi des Romains lui prête obéißance, ce que celui-ci refuse. xvI. Raifons des Imperiaux contre ce ferment que le pape exigeoit. XVII. Moyen qu'on propofe pour accommoder cette affaire. XVIII. Le roi d'Espagne veut établir l'inquifition à Milan. xxx. Congrégation générale où l'on reçoit l'ambassadeur de Malthe, & où l'on opine fur le facrement de mariage. xx. On retouche le décret des mariages clandeftins. xx1. On examine le nombre des témoins néceffaires. XXII. Les peres après bien des difputes s'accordent fur deux points. XXIII. Congrégation pour accorder les peres fur les mariages clandeftins.XXIV.Le légat commence à propofer aux peres de quoi il s'agit. xxv.Les théologiens continuent à parler fur cette matiere. XXVI. Cette difpute fe termine fans aucun fuccès.XXVII. Depart du cardinal de Lorraine pour Rome. XXVIII. Commendon eft envoyé Nonce en Pologne. XXIX. Visconti est mandé à Rome par le pape. xxx. Raifons des légats pour ne point continuer le concile. XXXI. Ce qu'ils alleguent pour montrer qu'il le faut finir. xxx11. Ils opinent néanmoins en faveur de la fufpenfion. XXXIII. Ils infiftent toujours pour achever la reformation quelque parti qu'on prenne. XXXIV. Lettre du roi de France fes ambaffadeurs contre la reformation des princes. xxxv. Mémoire du roi de France envoyé à fes ambassadeurs. xxxvi. Lettre du même roi au cardinal de Lorraine, xXXVII. Réponse de ce carTome XXXIII, h

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dinal au roi de France. XXXVI11. Plaintes de l'ambassadeur du Ferrier au concile. xxxix. L'évêque de Montefiafcone refute fon. difcours. XL. Apologie du difcours de du Ferrier. XLI. Lettre du même ambajadeur au cardinal de Lorraine à Rome. XLII. Autre lettre de du Ferrier au même cardinal. XLIII. Cet ambassadeur fe plaint au premier légat. XLIV. Lettres des fieurs du Ferrier & de Pibrac au roi. XLV. Articles de la réformation des princes propofez dans le concile. XLVI. Le comte de Lune renouvelle la claufe, les légats propofans. XLVII. Le comte infifte à vouloir qu'on retranche ces mots. XLVIII. Congrégation fur l'examen des vingt & un articles. XLIX. Differens avis d'autres évêques fur ces articles. L. Quelques évêques penfent differemment fur les exemptions. LI. On remet l'examen de l'article de la réformation des princes, LII. Plaintes contre le pape fur quelques benéfices qu'il avoit conferez. LIII. Reponse du pape à fes légats fur ces plaintes. LIV. Lettre de l'empereur, qui facilite le decret des princes, LV. On reprend l'article des mariages clandeftins. LVI, Decret prefenté aux légats par les Evêques contre les archevêques. LVII. Ce que le pape regle avec le cardinal de Lorraine touchant le concile. LVIII. Départ du cardinal de Lorraine de Rome, & lettre du pape à fes légats. LIX. Le pape fait une bulle fur la claufe, les legats propofans, LX, Contes tation pour les premieres inftances des caufes entre le comte de Lune & les légats. LXI. Le pape prononce une fentence contre plufieurs Evêques de France fufpects d'héréfie. LXII. Jugement prononcé par le même pape contre la reine de Navarre. LXIII. Le roi fe plaint au pape de cette fentence. LXIV. Les ambassadeurs de France ne veulent pas retourner à Trente. LXV, Congregation pour regler les decrets de la feffion fuivante. LXVI. Ony parle de l'exemption des chapitres & des premieres inftances. LXVII. Memoires envoyé de Rome pour tenir le concile. LXVIII. Le cardinal de Lorraine fe charge de prefenter ce memoire aux peres, LXIX, Congregation generale, qui fe prepare à la feffion. LXX, on propofe le decret & les canons.

Fin des Sommaires.

HISTOIRE

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Les Calvinistes pillent le glise de S.Martin de Tours et brule te

JPle Bas Soude.

corps La Saint

HISTOIRE
ECCLÉSIASTIQUE.

LIVRE CENT SOIXANTE-UNIE'ME.

P

ENDANT que les Peres travailloient

I.

Le pape veut

Pallav. l. 18. cap. 17. n. 1. & 2.

avec tant d'ardeur aux affaires du con- AN. 1562. cile, le pape de son côté employoit auffi fes foins pour réformer la cour travailler a réfor Romaine, & pour obliger les évêques à mer la cour. réfider. Paul III. avoit fait d'excellens reglemens fur le premier article, & fes fucceffeurs leur en avoient ajouté d'autres ; mais le principal point regardoit l'élection des papes, de laquelle dépendoit tout le bon ordre de leur cour. Jules III. après differentes conTome XXXIII.

A

Ex

Epiftola Bor

rom. ad legat. 31. Octob. & legator.

ad

Borrom. 8. No

vemb.

fultations affez longues, avoit fait quelques projets AN. 1562. de réformation là-dessus; mais il mourut avant de confommer l'ouvrage. Pie IV. parut tourner toutes ses pensées du même côté, il en dressa une conftitution qu'il envoya à fes légats, mais il leur recommanda fort de la tenir fecrette, & de ne la communiquer à perfonne. Ses légats l'ayant reçuë en firent la lecture, la loüerent beaucoup, & répondirent faint pere qu'ils fouhaitoient qu'on ne fût pas obligé de la mettre fi-tôt à exécution, puifqu'elle regardoit l'élection de ses fucceffeurs. Grégoire XV. dans la fuite ajouta à cette loi quelques articles.

Quant au fecond article qui concernoit la réfidence, les légats avoient déja envoyé au pape le décret qu'on avoit dressé, pour être informé de ce qu'il en pensoit avant de la proposer aux peres. Pour cela ils attendoient que l'examen de tout le facrement de l'ordre fût achevé; la prochaine arrivée des François les engagea néanmoins à précipiter cette décision, comptant qu'on les réduiroit plus aifément s'ils la trouvoient du moins commencée. Ainsi pendant que l'on dispuMantoue propofe toit avec plus de chaleur fur le feptiéme canon, le carl'affaire de la ré- dinal de Mantoue au commencement d'une congréPallav, ut fup. gation dit aux prélats, que comme le tems de fatis6. 17.2.3.& 4. faire à fa promesse étoit, arrivé, il ne falloit pas diffe

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II.

Le cardinal de

fidence.

rer: qu'il avoit deux choses à leur réprefenter: la pre-
miere, que dans la propofition qui fut faite le onzié-
me de Mars, pour trouver un moyen d'obliger les
évêques à la résidence, à caufe des grands biens qui
en reviendroient à l'églife, les peres étoient allez au-
delà des demandes, en difputant fur quel droit étoit
fondée cette réfidence; ce que les légats n'avoient ja-

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AN. 1562.

mais eu intention de propofer; & ce qui avoit fait differer cette question au tems auquel on traiteroit du facrement de l'ordre. Que pour le préfent il les prioit Fra-Paolo l. 7. de jetter les yeux fur le décret qu'il leur préfentoit, & p. 605. qu'on avoit formé fur le modele des anciens conciles, où l'on invitoit les évêques à réfider, par des récompenses ou par des peines; que ce moyen paroifsoit le plus efficace & le plus éloigné de toutes disputes; que l'empereur & le roi Catholique l'approuvoient; qu'il n'y avoit pas lieu de douter que le roi de France n'y confentit, puifque le fieur de Lanfac fon ambassadeur, dont le crédit & la prudence étoient connus, avoit déclaré qu'il se mettoit peu en peine qu'on définît la réfidence de droit divin, ou de droit humain, pourvû qu'on la fît observer: que les peres alloient entendre la lecture du décret qu'on leur propofoit, & que c'étoit à eux à juger; & qu'à l'occafion de ce jugement, la feconde chofe qu'il avoit à leur représenter étoit de faire réflexion qu'ils étoient la lumiere du monde, que Dieu a placé fur la montagne & fur le chandelier de l'églife; qu'il leur convenoit de raisonner fur les témoignages de l'écriture & des faints peres, non pas de fe fâcher & de fe répandre en injures; que par-là on procureroit la paix & la concorde dans les congrégations fuivantes; & l'on feroit oublier toutes les animofitez qui n'avoient que trop éclaté dans les précedentes. Après ce difcours le décret fut lû par le fecretaire, enfuite on parla du facrement de l'ordre.

III. Avis donnez de la part du roi d'Ef

Comme le toi d'Espagne craignoit que les François qui devoient arriver, n'attaquaffent avec trop de liberté l'autorité du pape, & qu'ils n'entraînaffent quel- pagne aux évêques ques-uns des prélats de fon royaume dans leur parti,

Espagnols.

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