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alla d'abord le 1'. Avril 1678. à Atis J. M. près de Paris chez M. Laugeois Con- WANfeiller au Châtelet. Enfuite après SLEB. quelques petites courfes il fe rendit les Septembre à Bois-le-Roy, près de Melun, dont il connoiffoit le Curé; mais l'humeur de ce Curé l'obligea de le quitter le 17 du mê

me mois.

Ne fachant alors où donner de la tête, il prefenta un placet à M. Colbert, pour obtenir de lui quelque gratification, qui le mît en état de fe retirer à Rome; mais ce Miniftre n'y eut point d'égard.

C'est par-là que finit le Journal de fa vie, qu'il écrivoit chaque jour. On y voit qu'il avoit afpiré d'abord à un Evêché, puis à une chaire Royale pour les langues Orientales, & enfuite à quelque chofe de moins.

Wanfleb fe retira après cela à Bouron, village entre Fontainebleau & Nemours, & y fervit l'Eglife de ce lieu, en qualité de Vicaire. La premiere fonction qu'il y fit, fut le 12 Decembre 1678. qu'il baptifa un enfant. Ce fut là qu'il mourut le 12 Juin 1679. comme il paroit par les

J. M. Regiftres de cette paroiffe, où fon WAN- inhumation est marquée le 13. de ce SLEB. mois. Ainfi les Bibliothecaires des Jacobins fe font trompés en mettant fa mort en 1681. Il étoit alors âgé de 43 ans.

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Catalogue de fes Ouvrages.

1. Relazione dello stato prefente dell' Egitto. Parigi 1671. in-12. pp. 283. Erneft Salomon Cyprianus dans fon Catalogus Manufcriptorum Bibliothece Gothane p. 65. remarque que cette Relation n'eft qu'un court abregé des Lettres, que Wanfleb avoit écrites d'Egypte au Duc Erneft en Allemand, & qu'on conferve encore dans la Bibliotheque des Ducs de ce nom. Ludolf nous apprend auffi qu'il s'étoit fervi de quelques Jacobins pour traduire cette Relation en Italien, mais que les traducteurs avoient alteré en plufieurs endroits le texte de Wanfleb.

2. Nouvelle Relation en forme de Journal d'un Voyage fait en Egypte en 1672. & 1673. Paris 1676. in-12.

3. Hiftoire de l'Eglife d'Alexandrie, fondée par S. Marc, que nous appellons celle des Jacobites - Coptes d'Egypte

d'Egypte, écrite au Caire même en J. M.
1672. & 1673. Paris 1677. in-12. WAN-
Le Journal Manufcrit de ses voya- SLEB.
ges eft entre les mains de M. Hede-
lin, Lieutenant General de Nemours.
Cet Article eft tiré d'une Bibliothe-
que Manufcrite des Voyageurs.

JEROME MERCURIALIS.

J

EROME Mercurialis naquit à J. MERForli dans la Romagne le 30 Sep-CURIALIS. tembre 1530. jour de la Fête de S. Jerôme, dont on lui donna pour ce fujet le nom, de Jean Mercurialis & de Camille Pungedte, tous deux d'honnêtes familles de cette ville.

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Après avoir fait à Padoue fes études d'Humanitez & de Philofophie, il s'appliqua à la Medecine, & s'y fit recevoir Docteur en cette Faculté.

De retour dans fa ville natale, il fe donna à la pratique avec beaucoup de fuccès, & s'aquit tellement par-là l'eftime de fes compatriotes, qu'ils le choifirent en 1562. malgré fa jeuneffe pour l'envoyer en Ambaffade au Pape Pie IV. .Tome XXVI.

B

J. MER- Pendant fon féjour en cette ville; CURIALIS. le Cardinal Alexandre Farnefe, grand Protecteur des gens de Lettres, le prit en affection, & voulut le rete. nir auprès de lui; & Mercurialis demeura fept ans entiers dans fa Maifon, c'est-à-dire jufqu'à l'an 1569. qu'il fut appellé à Padoue, pour remplir la chaire de premier Profeffeur ordinaire en Medecine pratique, vacante depuis deux ans par la mort Antoine Fracantiano.

Il en prit poffeffion le 21 Octobre de cette année 1569. & on lui affigna fix cens florins de gages, qui furent augmentés le 20 Juin 1575jufqu'à 900. & le 9 Novembre 1581. jufqu'à 1150.

Il aquit bientôt une fi grande reputation dans la pratique de la Medecine, que l'Empereur Maximilien II. attaqué d'une facheufe maladie, le fit venir en Allemagne en 1573. pour le confulter & fuivre fes avis. Mercurialis le traita avec tant d'habileté & de bonheur, que ce Prince recouvra la fanté par fes foins, & il en reçut en reconnoiffance des prefens confiderables & les titres de

Comte & de Chevalier. Freher qui J. MER met cet evenement en 1583. n'a pas CURIALIS, fongé que Maximilien II. étoit mort fept ans auparavant, c'est-à-dire en 1576. Il a copié cette faute du Gymnafium Patavinum Philippi Tomafini ̧ où il y en a plufieurs femblables.

Au mois de Juin de l'an 1576. Mercurialis fut appellé à Venise avec Jerôme Capovacca à l'occafion de la pefte, qui commencoit à fe faire fentir dans cette ville. Ces deux Medecins, malgré leur habileté, pretendirent que c'étoit une autre maladie que la pefte, & conduifirent les malades fuivant les idées qu'ils s'étoient formés de leur mal. Mais on reconnut bientôt qu'il s'étoienttrompés, & la furie avec laquelle la contagion fe communiqua & enleva un grand nombre de perfonnes, fouleva tout le monde contre eux. Se voyant ainfi perdus d'honneur, & en danger de leur vie, il fe hâterent de regagner Padoue, peu contens d'eux mêmes & de ceux qui les avoient appellés.

Cette difgrace ne diminua cepenlant rien de la reputation de Mer

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