Imágenes de páginas
PDF
EPUB

J. FERUS. Miffa, & Precationum formula. Lug duni 1567. in-8°.

25. Prieres Chrétiennes. (en Allemand) Mayence 1559. in-8°. It. Libellus Precationum R. P. Joh. Feri: jam iterum ac tertio ab Autore ipfo auctus & caftigatus, & per Joannem à Via Agripp. S. Theol. Doctorem La tinitate donatus. Lugduni 1564. in-8°.

26. Examen Ordinandorum, in quo ad Quaftiones Sacrorum Ordinum Can didatis proponi folitas, apta & pia refponfiones adjunguntur. Lugduni 1555

in-8°.

27. Hiftoria Dominica Paffionis; ex quatuor Evangeliftis contexta. Lugduni (1555.) in-8°. On marque à la fin qu'il avoit fini cette explication de la Paffion le jour de S. Luc 1541. L'Epitre de Philippe Agricola, Prédicateur de Mayence, datée du 11. Avril 1555. qui eft à la tête, marque que Ferus étoit mort depuis peu dans le deffein de donner au public cet Ouvrage, qui eft le précis de plufieurs Sermons, qu'il avoit prononcés dans la Cathedrale de Mayen ce. On en a une traduction Allemande par Chretien Hypparius, im

primée à Mayence, l'an 1558. in- J. FERUS. fol.

28. Sermons de la Penitence pour des temps de Calamité. (en Allemand) Mayence 1575. in-fol.

V. Luca Wadding Scriptores Or'dinis Minorum. Il ne dit prefque rien de fa vie, & indique fes Ouvrages d'une maniere affez vague. Differtatio de Johanne Fero (Wild) Monacho

Concionatore Moguntina, teftis veritatis Evangelica. Altorf. 1723. in 4°. Cette differtation, qui eft d'Elie Gottlieb Dieterich, eft divifée en deux parties, dans la premiere defquelles il rapporte ce qu'on fait de la vie de Ferus, & donne le Catalogue de fes Ouvrages, le tout affez fuccinctement; la feconde tend à faire voir que Ferus a été dans les fentimens des Proteftans; mais les paffages, que l'on rapporte pour le prouver, ne font pas fort concluans, puifqu'ils ne difent que ce que de bons Catholiques difent encore tous les jours, fans rendre leur foy fufpecte. Tout ce qu'on en peut conclure eft que c'étoit un homme moderé qui attaché à la doctrine de l'Eglife,

que

J. FERUS. favoit la diftinguer des abus & des fentimens particuliers des hommes. Les Eloges de M. de Thou, & les additions de Teiffier. Bayle, Diction naire. Le Long, Bibliotheca facra.

LOUIS FERDINAND

MARSIGLI.

OVIS Ferdinand Marfigli na

L. F. I quit à Boulogne le 10 Juillet

-MARSI

GLI.

1658. du Comte Charles François Marfigli, iffu d'une ancienne Maifon Patricienne de Boulogne, & de Marguerite Cicolani.

Il fut élevé par fes parens d'une maniere convenable à fa naiffance; mais il fe donna à lui-même, par rapport aux Sciences, une éducation bien fuperieure à celle qu'elle fembloit demander.

[ocr errors]

Dès fa premiere jeuneffe, il voulut s'inftruire fous les plus illuftres Savans d'Italie; il apprit les Mathematiques de Geminiano Montanari & dAlphonfe Borelli, l'Anatomie de Marcel Malpighi, & l'Hiftoire Naturelle des obfervations que fon

genie lui faifoit faire dans fes

ges.

[blocks in formation]

Il alla à Conftantinople en 1679. GLI. avec le Bayle, que la République de Venife y envoyoit. Là, comme il fe deftinoit à la guerre, il s'informa, mais avec toute l'adreffe & les précautions néceffaires, de l'état des forcesOttomanes, & en même temps il examina en Philofophe le Bofphore de Thrace & fes fameux Courants.

Il revint de ce Voyage en Italie l'année fuivante 1680. & peu de temps après, voyant que les Turcs menacoient d'une irruption en Hongrie, il alla à Vienne offrir fes fervices à l'Empereur Leopold, qui les accepta. Il lui fut aifé de prouver; combien il étoit au deffus d'un fimple Soldat, par fon intelligence dans les Fortifications & dans la Science de la guerre, en faifant, pour arrêter les Turcs, des lignes & des travaux fur le Rab, qui eurent l'approbation des Géneraux, ouvrage, dont il fut recompenfé par une Compagnie d'Infanterie en 1683. quand les ennemis parurent pour pafler cette ris viere.

L. F.

GLI.

Ce fur-là qu'après une action affez MARSI vive, il tomba bleffé & prefque mourant entre les mains des Tartares le 2 Juillet de cette année. Après avoir long-temps apprehendé la mort, il fe crut heureux d'avoir été acheté par deux Turcs, freres, & très-pauvres, avec qui il fouffrie beaucoup, mais plus par leur mifere que par leur dureté. Enfin ayant trouvé moyen de donner de fes nouvelles en Italie, il fut racheté le 25 Mars 1684.

[ocr errors]

Remis en liberté, il alla à Boulogne fe montrer à fes amis qui l'avoient pleuré comme mort, & retourna à Vienne fe préfenter à l'Empereur & reprendre fes emplois mi❤ litaires.

Il fut alors chargé de fortifier Stri gonie, & quelques autres places, & d'ordonner les travaux néceffaires pour le fiege de Bude, que méditoient les Imperiaux.

Il fut fait Colonel en 1689. & la même année l'Empereur l'envoya deux fois à Rome aux Papes Innocent XI. & Alexandre VIII. pour leur faire part des grands fuccès des Ar

« AnteriorContinuar »