Imágenes de páginas
PDF
EPUB

par

J. de

Efpagnol, par Pierre Vander-Hau- P. MATE men Gomez y Leon. Madrit 1624. in- THIEV 8°. It. trad. en Flamand, Decker. Amfterdam 1660. in-12. It. trad. en Anglois par Thomas H. Londres 1638. in-4°.

So 19. Hiftoire de S. Louis 1618. in

20. Ælius Sejanus, Hiftoire Romaine, récueillie de divers Auteurs. Nouvelle édition augmentée de l'hiftoire des Profperités malheureuses d'une femme Cathenoife, grande Senechalle de Naples, & des Remarques d'Etat

d'Hiftoire fur la vie & les Services de M. de Villeroy. Rouen 1618. in-12. It. Ibid. 1642. in-12. It. trad. en Italien. In Ferrara 1619. in-4o. & in Venetia 1637. in-4°.

21. Alliances de France & de Savoye. Paris 1623. in-4°.

22. Hiftoire de France fous les Regnes de François I. Henri II. François 11. Charles IX. Henri II. Henri IV. & Louis XIII. & des chofes les plus Memorables advenues depuis cent ans. Paris 1631. in-fol. deux volumes. Cet Ouvrage a été publié par les foins de Jean, Batifte Matthieu, fils

WHIEV.

P. MAT-de l'Auteur, qui a ajouté à l'Hiftoi re de fon pere le Regne de Louis XIII. jufqu'en 1621. Ce Regne avec celui d'Henri IV. occupe tout le fecond volume; car le premier, dont la narration eft plus abregée, contient les regnes précedens. L'Auteur dit dans fa Préface, qu'il a travaillé trente ans à cette hiftoire, par ordre du Roi Henri IV. qui lui a fourni les principaux memoires, qui étoient entre les mains des principaux Officiers de l'Etat. Matthieu, dit l'Ab bé Lenglet, étoit exact, grand compilateur, & médiocre Ecrivain. Il n'eft bon que fur l'Hiftoire d'Henri IV. dont il rapporte des faits fingu liers & peu connus, & qu'il favoit d'Original. Cet Auteur pouvoit ajoûter qu'il n'étoit pas moins bon pour l'Hiftoire de Louis XI. Rapportons encore le jugement que le P. Daniel fait de Matthieu dans la Préface de fon Hiftoire de France! » Un Hiftorien, dit-il, doit bien fe » donner de garde d'affecter de faire paroître de l'érudition dès-là » qu'elle peut mettre de la confufion, de l'embarras, & de l'obe

[ocr errors]
[ocr errors]

fcurité dans fon hiftoire. L'Hifto- P. MAT rien Matthieu qui a donné au Pu- THUU, »blic plufieurs morceaux de notre hiftoire, eft tombé dans ce défaut, » en rempliffant fes Ouvrages d'une infinité de traits de l'antiquité, qui ne font rien à fon fujet. II doit cependant être lû par ceux qui veulent s'inftruire du Regne d'Henri IV. parce qu'il étoit Hiftoriographe de ce Prince, qui prenoit plaifir à l'inftruire lui-même de diverfes particularitez de fes

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

avantures.

V. La Bibliotheque du Richelet de. M. L'Abbé le Clerc. L'Auteur y a fort bien raffemblé tout ce qu'il a pû trouver fur Pierre Matthieu, Joannis Imperialis Mufaum Hiftoricum. L'article qu'il en donne, eft rempli de fauffetés, comme lorfqu'il dit qu'il mourut à Paris, &c.

2.

THEOPHILE RAYNAUD.

T. RAY-fl la fin de l'année 1583. à
HEOPHILE Raynaud naquit

NAUD,

fur
Sofpello dans le Comté de Nice :
mais comme il a vêcu prefque toû-
jours en France, il a paffé pour
François, & c'eft la qualité que lui
donne Alegambe, qui a été relevé
fur cela par Roffotti & par Oldoini.

Il entra dans la Compagnie de
Jefus l'an 1602. à l'âge de 18 ans,
comme il nous l'apprend lui-même;
& Sotwel s'eft trompé de beaucoup
en avançant cette entrée à l'année
1592. & lui donnant alors 16 ans.

On l'envoya à Lyon pour profeffer la Philofophie, ce qu'il fit pendant fix ans après lefquels il paffa en 1619. à la Théologie qu'il enfeigna pendant huit autres. Il demeura toûjours depuis dans cette ville; dans le College de la Trinité, & y dirigea la grande Congregation du

rant 20 ans.

Il paffa tout le refte de fon temps dans fon cabinet à étudier & à com

1

ofer des livres, fans fe mêler des T. RAY affaires du dehors, ni du gouverne- NAUD, ment de fon ordre. Ainfi fon hiftoire fe termine à celle de fes Ou

vrages.

Sotel nous apprend qu'il eut à fouffrir quelques traverses dans fa Societé ; mais il ne nous en dit point le fujet. Elles ne le dégoûterent pas cependant de fon état. Quoique follicité par des offres confiderables de benefices, & d'autres avantages femblables, de quitter la Compagnie, il ne voulut jamais prêter l'oreille à cette propofition, & répondit toûjours qu'il aimoit mieux mourir en fouffrant dans cet habit, que de vivre en repos & à fon aise, en manquant de fidelité à Dieu, au fervice de qui il s'étoit confacré.

Au refte on peut conjecturer, que les chagrins qu'il eut à effuyer, ve noient en partie de fon caractere &. de fon humeur. Il étoit peu endurant, & fa plume Satyrique & mordante déchiroit fans pitié tous ceux qui lui déplaifoient; il n'épargnoit pas même fes Confreres, & fi l'on n'avoit fupprimé dans la fecondo

« AnteriorContinuar »