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N. BOUR-meilleure qu'elle ne dit rien

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que

de

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Cette pensée le préfentoit naturellement, celle-ci d'Ouen fur le même fujet a plus de fineffe & de tour.

Quas tu dixifti Nugas non effe putafti ;

Non dico nugas effe, fed effe puto

2. Tetraftichorum Joco - Seriorum Sylvula ex Nic. Borbonii Octo Nuga rum libris, & Mifcellanea ad Rubellam fuam Nuga Poëtica, Francofurti ad Manum 1625. in-8°. C'eft Michel Gafpar Lundorpius qui a eu foin de cette édition d'une partie des Poëfies de notre Auteur.

3. Padologia, five de Puerorum moribus libellus. Lugduni 1536. in-4°. Ce font des diftiques Moraux, que Jean des Caures d'Amiens, dit Colletet dans fon difcours fur la Poëfic

A HOS

morale, p. 118. jugea fi beaux & fi N. Bourutiles à la jeuneffe, qu'il prit un BON. foin nompareil de les enrichir d'un docte Commentaire publié à Paris avec le texte de Bourbon l'an 1571.

4. On trouve une piece du vers 'de Bourbon à la tête de la traduction Françoise du Courtifan de Balthafar Caftiglione, imprimée à Lyon l'an 1538. in-8°.

5. Tumulus Francifci 1. Regis, & 'duorum ejus liberorum. Paris 1547: in-4°.

6. Tabella elementaria pueris ingenuis perneceffaria. Parif. 1539. in-8°. Je ne fçai ce que c'eft que cet Ou

vrage.

V. Les Eloges de Sainte-Marthe. Baillet, Jugemens des Savans fur les Poëtes les Notes de M. de la Monnoye.

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N. BOUR

BON.

NICOLAS BOURBON

LE JEUNE.

ICOLAS Bourbon, furnommé le jeune, pour le distinguer de celui dont je viens de parler, naquit vers l'an 1574. à Vandeuvre comme il paroît par la qualité de Vandoperanns, qu'il a prife à la fin de quelques-unes de fes Poëfies. Ainfi M. Peliffon, & d'autres qui après lui l'ont fait natif de Bar-furAube, fe font trompés.

Son pere, qui étoit Medecin, & neveu de Nicolas Bourbon l'ancien, prit un foin particulier de fon inftruction, & le jeune Bourbon y répondit parfaitement. Il vint de bonne heure à Paris, & y étudia pendant quelque temps les Belles-Lettres fous Jean Pafferat.

Son premier employ public fut d'enseigner la Rhetorique au College des Graffins; il fit depuis la même chofe en celui de Calvy, & enfuite en celui d'Harcourt. Il étoit dans un de ces Colleges, lorsqu'il

fit une Satyre Latine, intitulée In- N. Bour dignatio Valeriana, contre un Arrêt BON. du Parlement, qui avoit fupprimé un certain Droit de Landy, que les Regens prenoient fur leurs Ecoliers. Le Parlement, qui y étoit maltraité, decreta contre lui; ce qui l'obligea à fe tenir quelque temps caché; mais ayant été découvert, il fut pris & mené en prifon.

Lorfqu'il eut quitté l'emploi de Profeffeur , pour vivre entierement à lui-même, le Cardinal du Perron', qui étoit alors Grand Aumônier de France, ayant vû quelques vers de fa façon fur la mort du Roi Henri IV. crut devoir le retirer de l'ob fcurité où il s'étoit renfermé, & lui donna la charge de Professeur Royal en langue Gréque, vacante par la mort de George Critton, arrivée le 8 Avril 161L.

Il ne la garda que jufqu'à l'an 1617. qu'il s'en démit en faveur de Pierre Valens; & ce fut après cette démiffion qu'il embraffa l'état Ecclefiaftique, & entra dans la Congregation de l'Oratoire. M. Peliffon s'eft trompé fûrement, quand il a avancé

SON

N. BOUR-que Bourbon fe retira dans cette Con gregation fur la fin de fes jours & dans fa vieilleffe; car il eft certain qu'il en étoit déja en 1623. La preuve s'en tire d'un livre de M. de Berulle, intitulé des Grandeurs de Jefus, & imprimé cette année, à la tête du quel on voit des vers de la façon de Bourbon, où il figne Nic. Bourbon; Congregationis Oratorii Presbyter.

Ce fut cette même année qu'il fut fait Chanoine de Langres; Benefice qui l'obligea à aller faire fa réfidence dans cette ville, où il étoit encore en 1628. Il y a apparence qu'il s'en démit depuis, puif qu'il fixa fa demeure à Paris.

Au reste quoique retiré chez les Peres de l'Oratoire, il ne voulut jamais être obligé à rien, ni même fouffrir qu'on l'appellât Pere, fe contentant de porter le même habit que les autres. Il demeuroit à la maifon de S. Honoré, ou Menage témoigne l'avoir vu dans une chambre fi petite, qu'il n'y avoit place que pour quatre perfonnes; deforte que lorsqu'un cinquième furvenoit, il falloit qu'il fortît quelqu'un pour lui faire places

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