De la prononciation française depuis le commencement du lóe siècle, d'après les témoignages des grammairiens, Volumen2

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Imp. nationale, 1883

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Página 61 - Tout à coup le jeune homme trouve sous sa main un éventail. Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous?
Página 609 - Quand les voyelles nasales sont suivies d'une consonne qui n'est pas la leur propre, c'est-à-dire, qui n'est ni m ni n , et qui commence une autre syllabe , elles rendent longue la syllabe où elles se trouvent : jambe , jambon, crainte , trembler , peindre , joindre , tomber, humble, etc.
Página 51 - ... nostre langue, qui aime fort l'vsage des y grecs à la fin de la pluspart des mots terminez en i; et qu'il falloit escrire ainsi la première personne, pour la distinguer d'auec la seconde, tu croîs, lu fais, tu dis, tu crains, etc. Il est certain que la raison le voudrait, pour ostcr toute equiuoque, et pour la richesse et la beauté...
Página 563 - Plus la prononciation est lente, plus la prosodie devient sensible. On lit plus lentement qu'on ne parle; ainsi la prosodie doit être plus marquée dans la lecture, et bien plus encore au barreau, dans la chaire, sur le théâtre.
Página 156 - Ta isoietv , et que d'ailleurs nous n'ostons pas la lettre r des autres noms tirez de l'infinitif qui ne se terminent pas en er, ny nous ne changeons rien de ce qu'ils ont aux autres conjugaisons, comme par exemple nous disons le dormir, et non pas le dormi, le boire et non pas le beu. Il est vray qu'il faut tousjours dire le procédé et non pas le procéder.
Página 3 - IV. Lorsque le second mot commençait par une voyelle, la consonne finale du mot précédent s'en détachait en quelque sorte, se liait avec la voyelle initiale du mot suivant et formait avec elle une syllabe nouvelle. La consonne finale du dernier mot de la série se prononçait faiblement, et, en général, la consonne finale n'était pas muette devant une pause. Tous les auteurs du xvi" siècle sont unanimes à attester cette prononciation.
Página 301 - L'usage n'a guère hésité entre Ik et / que dans les mots en ille. On n'a qu'un petit nombre d'exemples de cette variation dans les mots en aille, en cille et en ouille. AILLE. — Pialer, piailler. Voir I, p. 433. Que je prévaille, R.; « quoique ceux qui s'attachent à l'exactitude de la grammaire soutiennent que c'est ainsi qu'il faut parler,» prévaille, «on dit à la cour prévale, et non pas prévaille , et c'est la cour qui nous doit servir de règle,
Página 572 - La principale remarque à faire sur cela, c'est que la poésie francoise n'a aucun égard à la quantité que pour la rime et nullement pour le nombre et pour la mesure; ce qui fait soupçonner que nostre langue ne marque pas tant les longues a beaucoup près que la grecque et la latine.
Página 600 - ... ordre, etc. 8° Quelle que soit la voyelle qui précède deux r, quand ces deux lettres ne forment qu'un son indivisible, la syllabe est toujours longue : arrêt, barre, bizarre, tonnerre, etc. 9°...
Página 492 - Et elle se prononce de la sorte dans tous les mots généralement où elle est jointe avec 1'», ou avec le gn. Comme en moins, moindre, coin, soin, loin, besoin, témoin, foin, etc. éloigner, roignon, oignon, poignard, etc. La segonde est lorsqu'elle rent un son ouvert et éclatant, comme en moi, toi, soi, foi, noi, loi, trois, pois, choix.

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