DE LA COUR DE PHILIPPE-AUGUSTE. TOME PREMIER: A AMSTERDAM, Chez la Veuve de P. DE COUP. M DCC XXXIII. crire à un Prince infiniment loüable, & qui ne veut point être loué, pas même de la protection qu'il accorde aux belles Lettres, & aux beaux Arts! Pour ne pas lui déplaire, il faut refpecter jufques à fa modeftie. Me voilà donc reftreinte, MONSEIGNEUR, à décorer la tête de mon Ouvrage du nom illuftre de VOTRE ALTESSE SERENISSIME, fans ofer l'informer de tout ce que je pense avec le Public. Puiffe, cet Ouvrage, amufer quelques uns de vos momens! PHI > LIPPE, ce Grand Roi, dont le Sang coule encore, après tant de fiécles, dans les veines de VOTRE ALTESSE SERENISSIME · pourra réveiller fon atten-. tion. La Sagesse, l'Humanité, & la Valeur de -ce Monarque, qui lui ac-' quirent le furnom d'AuGUSTE, Je montrent dans tout ce que j'ai écrit des premiéres Années de fon Regne. Il fut toujours le même, pendant le cours de fa vie. Les Princes, frappez au coin des grandes Qualitez, ne fe démentent jamais. Je fuis, |