Histoire de la poësie françoiseÉditeur non identifié, 1706 - 336 páginas |
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... étoit dans fa naiffance , qu'un affemblage de mots renfermez fous une certaine mefure , & nous pouvons dire que les premiers qui ont chanté , ont les premiers fait des Vers puifqu'ils ont reftraint un certain nombre de fyllabes fous ...
... étoit dans fa naiffance , qu'un affemblage de mots renfermez fous une certaine mefure , & nous pouvons dire que les premiers qui ont chanté , ont les premiers fait des Vers puifqu'ils ont reftraint un certain nombre de fyllabes fous ...
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... étoit re gardé comme un fruit de leur imagination , bon , leur donna le nom de Poëte , c'eft - à - dire , homme qui crée , ou qui produit ; & pour exprimer l'élevation & la fubli mité de leur génie , on fe fervit de ces grands mots , de ...
... étoit re gardé comme un fruit de leur imagination , bon , leur donna le nom de Poëte , c'eft - à - dire , homme qui crée , ou qui produit ; & pour exprimer l'élevation & la fubli mité de leur génie , on fe fervit de ces grands mots , de ...
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... étoit conforme à leur inclination , ils s'y attache- rent dés qu'ils en curent la moin- dre connoiffance . Ils s'apperçurent bien - tôt qu'el- le étoit d'un grand fecours à la memoire ; parce que les chofes dont on veut la charger , s'y ...
... étoit conforme à leur inclination , ils s'y attache- rent dés qu'ils en curent la moin- dre connoiffance . Ils s'apperçurent bien - tôt qu'el- le étoit d'un grand fecours à la memoire ; parce que les chofes dont on veut la charger , s'y ...
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... étoit tres - propre : Un Interprete dit , qu'un de leurs vieux Livres fait mention d'une dispute qu'il y eut entre deux de leurs Poëtes , fur la douceur de leurs Vers : Les miens font fi doux ( dit le pre- mier ) que quand je les chante ...
... étoit tres - propre : Un Interprete dit , qu'un de leurs vieux Livres fait mention d'une dispute qu'il y eut entre deux de leurs Poëtes , fur la douceur de leurs Vers : Les miens font fi doux ( dit le pre- mier ) que quand je les chante ...
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... voient aidé à inventer les beaux Arts ; leur office étoit d'ailleurs d'affifter aux Banquets facrez , & d'y chanter des Vers pour divertir les Dieux : Toutes ces raifons porterent les Poëtes à les invoquer comme des Divi- IZ Hiftoire.
... voient aidé à inventer les beaux Arts ; leur office étoit d'ailleurs d'affifter aux Banquets facrez , & d'y chanter des Vers pour divertir les Dieux : Toutes ces raifons porterent les Poëtes à les invoquer comme des Divi- IZ Hiftoire.
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Términos y frases comunes
affez agréable ainfi appelloit auffi Auteur avoient avoit beaux Efprits belles bien-tôt aprés Bouts-rimez c'eft c'eſt celebre Chan Chanfons chanter chofe choſe Comédie compofa crire crû d'efprit Defportes Defpreaux déja délors differentes donna donnoit Dulot efpece enfuite Epique eſt Etienne Jodelle étoient étoit faifoient faifoit fans fe font fens fent férieux fervit fes amis fes Ouvrages feul feur fiecle firent foient foin foit fous le nom fouvent fpectacles François Frere Lubin ftile fuite fujets gens d'efprit gloire Grecs Heros ingénieufes jufques l'amour laiffa Latins lefquels long-tems aprés Lully Mademoiſelle merite Moliere Mufes n'avoient n'avoit n'eft naiffance obferva paffa paffions Parnaffe paroître penfée perfonne Phocide Pieces plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Dramatique Poëtes pofa Pontus de Thyard pouvoit prefenter prefque premiere prit raifon reçû rent reprefentation rimes Ronfard s'étoit Satyres Sonnet tems tems-là Theatre tion toûjours tres veritable vrages
Pasajes populares
Página 249 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Página 113 - Frère Lubin le fera bien : On a beau dire je le tien, Et le presser de satisfaire. Jamais ne vous en rendra rien, Frère Lubin ne le peult faire.
Página 324 - Roy parle. A fa parole , Plus vite qu'un trait ne vole , On voit nager nos Guerriers : Et leur ardeur eft fi vive , Que déjà fur l'autre rive Ils ont cueilli des lauriers.
Página 248 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Página 118 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps.
Página 151 - Cela serait touchant, si l'on y pouvait croire. Il est plus probable que Ronsard fut pris d'ennui ; on le comprend de reste en essayant la lecture du poème. Outre l'absurdité de la conception, le style rebute et fatigue l'attention la plus courageuse. Comment admettre ce héros fantastique, Francus...
Página 301 - Nous attendions de Chapelain, Ce noble et fameux écrivain, Une incomparable Pucelle. La cabale en dit force bien ; Depuis vingt ans on parle d'elle ; Dans six mois on n'en dira rien.
Página 253 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde , Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le Monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.