Histoire de la poësie françoiseÉditeur non identifié, 1706 - 336 páginas |
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... Ronfard fe diftingua d'abord des Poëtes qui parurent alors fur les rangs : il devoit beau- coup à la nature ; fa naissance étoit illustre : avec tous les agré- mens du corps , il avoit toute la foupleffe de l'efprit : il paffa les ...
... Ronfard fe diftingua d'abord des Poëtes qui parurent alors fur les rangs : il devoit beau- coup à la nature ; fa naissance étoit illustre : avec tous les agré- mens du corps , il avoit toute la foupleffe de l'efprit : il paffa les ...
Página 130
... Ronfard furent tres - bien re- çus du Public : il gagna le prix des Jeux Floraux , & les Ma- giftrats de Toulouse lui firent prefent d'une Minerve d'argent maffif , au lieu d'une fleur qu'il avoit gagnée . Sa réputation naiffante lui ...
... Ronfard furent tres - bien re- çus du Public : il gagna le prix des Jeux Floraux , & les Ma- giftrats de Toulouse lui firent prefent d'une Minerve d'argent maffif , au lieu d'une fleur qu'il avoit gagnée . Sa réputation naiffante lui ...
Página 131
... Ronfard de faire cette Priere au Ciel : Ecarte loin de mon chef Tout malheur & tout mechaf , Préferve - moy d'infamie , De toute langue ennemie , Et de tout acte malin , Et fais que devant mon Prince , Deformais plus ne me pince La ...
... Ronfard de faire cette Priere au Ciel : Ecarte loin de mon chef Tout malheur & tout mechaf , Préferve - moy d'infamie , De toute langue ennemie , Et de tout acte malin , Et fais que devant mon Prince , Deformais plus ne me pince La ...
Página 132
... Ronfard , & fit en- tierement pancher la balance . Quel triomphe pour un Pcëte , prévenu que la Poëfie étoit née en France avec lui ! il ne regar da plus le Parnaffe , que comme un Conquerant regarde un Païs qu'il vient de foumettre ...
... Ronfard , & fit en- tierement pancher la balance . Quel triomphe pour un Pcëte , prévenu que la Poëfie étoit née en France avec lui ! il ne regar da plus le Parnaffe , que comme un Conquerant regarde un Païs qu'il vient de foumettre ...
Página 134
... Ronfard lui reprochoient , qu'il affectoit trop d'imiter Pindare , il répondit : Si dés mon enfance Le premier en France , J'ay Pindarifé , De cette entreprise , Heureufement prife , Je me vois prife . Depuis ce tems - là , quand quel ...
... Ronfard lui reprochoient , qu'il affectoit trop d'imiter Pindare , il répondit : Si dés mon enfance Le premier en France , J'ay Pindarifé , De cette entreprise , Heureufement prife , Je me vois prife . Depuis ce tems - là , quand quel ...
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Términos y frases comunes
affez agréable ainfi appelloit auffi Auteur avoient avoit beaux Efprits belles bien-tôt aprés Bouts-rimez c'eft c'eſt celebre Chan Chanfons chanter chofe choſe Comédie compofa crire crû d'efprit Defportes Defpreaux déja délors differentes donna donnoit Dulot efpece enfuite Epique eſt Etienne Jodelle étoient étoit faifoient faifoit fans fe font fens fent férieux fervit fes amis fes Ouvrages feul feur fiecle firent foient foin foit fous le nom fouvent fpectacles François Frere Lubin ftile fuite fujets gens d'efprit gloire Grecs Heros ingénieufes jufques l'amour laiffa Latins lefquels long-tems aprés Lully Mademoiſelle merite Moliere Mufes n'avoient n'avoit n'eft naiffance obferva paffa paffions Parnaffe paroître penfée perfonne Phocide Pieces plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Dramatique Poëtes pofa Pontus de Thyard pouvoit prefenter prefque premiere prit raifon reçû rent reprefentation rimes Ronfard s'étoit Satyres Sonnet tems tems-là Theatre tion toûjours tres veritable vrages
Pasajes populares
Página 249 - Je me flattais toujours d'une espérance vaine, Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur. Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Página 113 - Frère Lubin le fera bien : On a beau dire je le tien, Et le presser de satisfaire. Jamais ne vous en rendra rien, Frère Lubin ne le peult faire.
Página 324 - Roy parle. A fa parole , Plus vite qu'un trait ne vole , On voit nager nos Guerriers : Et leur ardeur eft fi vive , Que déjà fur l'autre rive Ils ont cueilli des lauriers.
Página 248 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Página 118 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps.
Página 151 - Cela serait touchant, si l'on y pouvait croire. Il est plus probable que Ronsard fut pris d'ennui ; on le comprend de reste en essayant la lecture du poème. Outre l'absurdité de la conception, le style rebute et fatigue l'attention la plus courageuse. Comment admettre ce héros fantastique, Francus...
Página 301 - Nous attendions de Chapelain, Ce noble et fameux écrivain, Une incomparable Pucelle. La cabale en dit force bien ; Depuis vingt ans on parle d'elle ; Dans six mois on n'en dira rien.
Página 253 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde , Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le Monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.