Où je travaille à la tapifferie, C'est marché fait, point n'y fçai d'autre tour. Dicu foit loué, vous me rendez la vie, Je puis bien dire, adieu mon pauvre ouvrage : Ils ont en main armes pour se venger; Et dans les coups que leur fier courroux lance Tel que je viens ici de le dépeindre, fes Vers, N'a, je le veux, pour armes que e 68333 3356 333333333 AU ROY, SUR LE JOUR DE SA NAISSANCE. Compliment envoyé en 1718. par M. le Comte d'Auvergne Penfionnaire du College de LOUIS LE GRAND. LE quinziéme de Fevrier, SIRE, eft un jour précieux à la France. Ce jour, cet heureux jour vous donna la naiffance, Sur tous les autres jours il a la preffeance, Nous lui devons beaucoup. Notre reconnoiffance Et comment ne l'estimer pas, SIRE, fachant combien vous en faites de cas: Elle ne laiffe pas quelquefois d'ennuier, Et l'ennui n'est pas fait depuis huit ans en France, A tout Maître, à tout Ecolier, De lire dans ce jour, apprendre, étudier ; Et pour que l'on ne puiffe en tel fait d'importance SIRE, dans nos cantons faites-la publier A U RO Y.. REMERCIEMENT FAIT par M. le Comte d'Auvergne Penfionnaire au College de LOUIS LE GRAND. Sur le congé donné par Sa Majesté le quinze de Fevrier 1718. jour de fa naiffance. SIRE, je dois à votre Majefté Sur les ordres reçûs compte exact & fidelle. On eut appris l'importante nouvelle, Par tout obéiffance entiere, univerfelle; peu, que dans toute équité Il ne doit pas être compté. L'important du fait, point de Claffe, Du jeu, tant qu'on voulut ; quelquefois on s'en laffe, Non plus qu'au Pharaon, jeu de même recette, Mais bien, l'un au palet, un autre à la pouffette, Tel au bâlon, tel au volant, En un mot, SIRE, on joua tant, Que dans tout le College on n'entrevit perfonne Hors Robert qui ne fut content. Mais ce Robert & nous ne nous accordons gueres, Et c'eft affez fon ordinaire, Pourquoi cela? Voici le grand nœud du myftere: * Vifiteur de quartier dans le College de Louis le Grand, |