Que l'Auteur a crû devoir mettre à fa Porte, pour éviter les follicitations dont il s'eft vû accablé. DE PAR CELUY Qui doit à l'Amitié la paix douce & tranquile, ON FAIT SCAVOIR, que, qui s'adresse à lui, Ou que, Du nouveau PRETEUR de la Ville, Non, qu'il manque de charité, comme le RAT reclus dans un fromage, Il ne foit attentif qu'à fa commodité. De fon peu de fortune il fçait mieux faire usage, Mais de fon bienfaiteur il connoît l'équité ; Il laiffe à fa prudence un choix fi difficile; Et croit, de fes bienfaits qu'à toute heure comblé, Sa reconnoiffance la moindre Doit l'empêcher d'aller fe joindre Aux importuns dont il est accablé. Avant de plus Yant de plus en plus, en vieilliffant, appris, Que des Amis du temps l'eftime & le mépris, Se mefurent à la fortune ; De tous ces faux Amis, enfin, desabusé, AUTRE INSCRIPTION. Sur les peines attachées à la vie. Voulut de terre, encor mal humectée, La terre alors, fans confistance stable, Et c'est de-là que, de pleurs arrofé, D d iij Nota. On n'a point mis dans ce Recuëil la Priere à JESUS-CHRIST ; parce qu'on la trouve chez le même Imprimeur, dans un Volume feparé, avec les Réflexions aufquelles ce petit Poëme a donné lieu. A SON EMINENCE MONSEIGNEUR LE CARDINAL DE FLEURY. A PAUSE, dont l'Eloquence, Eft connuë à la Ville, eft connuë à la Cour; Et ne traite d'impertinence, Ce qui m'a fait tarder de venir à mon tour, Rendre hommage à VOTRE EMINENCE Moy, qui connu de vous, presque depuis l'enfance, Aurois dû le premier chez vous me faire voir, * M. l'Abbé de la Pause, qui a priché l'Avent devant les7 Majefit |