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D'HISTOIRE NATURELLE

ET DE

PHILOSOPHIE

DE CHARLES BONNET,
De l'Académie Impériale Léopoldine & de celle de St. Pétersbourg; des
Académies Royales des Sciences de Londres, de Montpellier, de Stockolm,
de Copenhague, de Lyon; des Académies de l'Inftitut de Bologne, de
Harlem, de Munich, de Sienne, des Curieux de la Nature de Berlin;
Correspondant de l'Académie Royale des Sciences de Paris.

TOME TROISIEME.

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DE L'IMPRIMERIE DE SAMUEL FAUCHE, LIBRAIRE DU ROI.

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AVERTISSEMENT

SUR

CETTE NOUVELLE ÉDITION.

JE

E ne ferai point d'excufes au Public fur le nombre & létendue des Notes que j'ai ajoutées à cette nouvelle Edition de mon Livre. Si elles avoient l'avantage de lui plaire, il ne les trouveroit ni trop amples ni trop multipliées. Depuis la premiere publication de cet Ecrit en 1762, on avoit fait bien des découvertes relatives aux divers fujets qui y font traités. Un exposé fuccinct de ces découvertes entroit effentiellement dans le plan que je m'étois formé pour le perfectionnement de mon travail. Je devois d'ailleurs mettre mon Lecteur à portée de juger par lui-même, de l'accord fingulier de plufieurs de ces obfervations avec les principes que j'avois taché d'établir fur l'origine & la reproduction des Etres

vivans.

JE ne publie pas ces Additions fous la forme de Supplémens, comme je me l'étois d'abord propofé. Des fupplémens auroient exigé des Introductions plus ou moins raifonnées, qui auroient accrit mon travail; & les ménagemens que je dois à ma fanté, me follicitoient de préférer la marche la plus facile ou la plus courte. Pour lier chaque fupplément à la partie de l'ouvrage à laquelle il fe feroit rapporté, il auroit fallu retracer cette partie en raccourci, & mes Supplémens feroient devenus peu à peu un Livre en forme.

Tom. III.

IL y a plus; ces liaisons, pour ainfi dire artificielles, que j'au rois cherché à établir entre le Texte du Livre & les fupplémeus correspondans, n'auroient point été équivalentes aux liaisons naturelles qui exiftent toujours entre le Texte & la Note qui s'y rapporte immédiatement; car la Note s'enchaine naturellement dans 1 Esprit à ce qui précede & à ce qui fuit.

MAIS les Notes ont un inconvénient qu'on ne peut prévenir elles interrompent la lecture du Texte; & Efprit toujours impatient parce qu'il eft très actif, n'aime pas à être retardé dans fa marche. J'ai fenti cela, & pour diminuer l'inconvénient le plus qu'il m'étoit poffible, j'ai eu foin de placer les principales Notes à la fin des Chapitres, des Articles ou des Paragraphes.

TOUTES les Notes additionelles ont été indiquées par un figne particulier (H), qui eft le même que j'ai employé par - tout dans cette Edition de mes Oeuvres. Il ne fuffifoit pas néanmoins de diftinguer ainfi ces Additions: il convenoit encore que le Lecteur pit retrouver an befoin chaque Addition, & quil put voir d'un coup d'ail ce que chacune renfermoit d'effentiel. J'ai donc dreffé une Table indicative des Notes additionnelles, qui pourroit fervir, fi on le fouhaitoit, à transformer ces Notes en Supplémens dans un volume séparé.

ON fent bien, que dès que je commentois mon propre Texte, je ne devois rien changer à ce Texte: ani lai-je laiffé tel qu'il étoit dans les premieres Editions. J'ai feulement tranfporté à la marge les Titres particuliers des Articles que, j'avois placés d'abord dans le corps de la page: Il m'a paru qu'ils feroient mieux en marge, parce que le Chapitre en paroîtroit moins découpé.

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