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qui m'ont parû les plus originaux, & j'ai rendu leurs obfervations avec toute l'exactitude & la précision dont j'étois capable.

J'AI eû un grand avantage; j'ai moi-même obfervé. Cela m'a donné plus de facilité à faifir & à extraire les Naturalistes que je confultois. J'ai crû qu'on me permettroit de faire usage de mes propres obfervations, & je l'ai fait lors que j'y ai été appellé.

Je n'ai tiré des Faits que les conféquences qui me fembloient en découler le plus naturellement. J'ai fouhaité que mon Livre fut une espèce de Logique. Je n'ai donc pas mis les Conjectures à la place des Faits; mais j'ai fait enforte qu'elles réfultaffent des Faits comme de leurs principes. Ceux de mes Lecteurs qui ne voudront que juger de ma marche, liront feulement le Chapitre XII, du premier Tome, & les Chapitres I. II. VII. VIII. du Tome Second.

PARMI les Faits variés & multipliés qui s'ofroient à mon examen, j'ai choifi ceux que j'ai jugés

jugés les plus certains & les plus intéreffans. Peutêtre même qu'il n'a point encore parû d'Ouvrage fur la Génération, qui en contint davantage que celui-ci, & fur la vérité defquels on pût élever moins de doutes.

J'AI vu de bonne heure que mon Livre feroit, en quelque forte, une Histoire Naturelle en raccourci. Je n'ai pas craint qu'il en fut moins gouté dans un Siècle qu'on pourroit nommer le Siècle des Obfervateurs.

Si j'ai relevé quelques opinions hazardées, ça été assurément fans aucune intention de choquer ceux qui les adoptent. Je n'ai voulu que prémunir mes Lecteurs contre l'impreffion de la célébrité.

Je prie qu'on ne juge pas de mon travail fur la lecture des huit premiers Chapitres du premier Volume; j'ai affez dit qu'ils ne font que des ébauches, & je les aurois même fuprimés entièrement, fi Mr. DE HALLER, ne les avoit honorés de fon approbation. Ce que je ne fçau

rois trop répéter, c'est que je ferai toûjours prêt à abandonner mes opinions pour des opinions plus probables. Mon amour pour le vrai est fincère, & je n'aurai jamais de peine à avquer publiquement mes erreurs. J'ai toûjours pensé qu'un j'ai tort, valoit mieux que cent repliques ingénieufes.

A Genève le 1er. de Mars 1762.

TABLE

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CHAPITRE Ì. Des Germes, Principes des Corps Or

ganifés.

Pag. I

1. Fondement de l'Existence des Germes.
2. Deux Hypothefes fur les Germes.
3. Ire. Hypothefe; l'Emboitement.
4. 2de. Hypothefe; la Diffémination.

CHAPITRE

II.

De l'Accroiffement des Corps Organifés en général.

5. Difficulté du Sujet.

Pag. 4

6. Principes fur l'Accroissement. La Nature

ne va point par fauts.

7. Gradations univerfelles.

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