NOVEMBRE. N.E. N. E. 3 lig. Eft. N. E. 20 21 22 25 26 28 29 30 Fours. 6 10 13 14 IS 16 17 18 19 20 21 22 24 25 26 29 N.O. N.O. Total 26 lignes. Vents. N.O. N. O. S. O. N.O. O. S. O. S.O. O. S. O. Difference 16 lignes. Total de la quantité de l'eau de pluïe tombée au Pontbriand durant l'année 1705. Et en l'année 1704. AUTRES OBSERVATIONS De la Pluie tombée pendant l'année 1705 à Lyon, communiquées à M. Caffini par le P. Fulchiron Jefuite. 1708. 16. Janvier. t OBSERVATIONS Du Barometre & du Thermometre faites en differen tes Villes pendant l'année 1705. L PAR M. MARALDI. I E Barometre dans la Tour Occidentale de l'Obfer vatoire, a été dans fa plus grande hauteur les trois derniers jours de Fevrier, qu'il fe trouva à 28 pouces 3 lignes par un vent de Nord & de Nord-Eft. La plus pe14 tite hauteur à laquelle il foit defcendu a été de 26 pouces & lignes, ce qui arriva le 19 Decembre par un vent de Sud & de Sud-Eft tres-violent avec pluïe. La variation de la hauteur du Barometre a été de 1 pouce & 7 lignes. Le Thermometre de M. Amontons, placé dans la Tour Occidentale de l'Observatoire, a été le 2 & le 3 Fevrier de l'an 1705 à 51 degrés 11 lignes, qui eft la plus petite hauteur où il foit arrive. Par les obfervations que M. le Marquis Salvago a faites à Gennes avec un Thermometre femblable au nôtre, le 3 de Fevrier fut auffi le jour qu'il s'eft trouvé plus bas, ayant été à 52 degrés 10 lignes, prefqu'un degré plus haut qu'à Paris. Par les obfervations faites à Lyon le P. Fulchiron, le Thermometre fut auffi le même jour 3 Fevrier au degré le plus bas qu'il foit arrivé durant l'année 1705. par A Paris le Thermometre a été au plus haut degré le 6 d'Aoust, étant monté ce jour-là à 57 degrés 3 lignes par un vent de Sud-Eft. Le même jour un Thermometre de M. Caffini qui étoit depuis 35 ans en experience fe caffa, la liqueur ayant remplitout le tuyau. A Gennes le Thermometre de M. Amontons fut le 2 & le 3 Aoust au plus haut degré où il foit arrivé l'année 1705, & il monta à 56 degrés 8 lignes, faifant ces jours-là un vent de Nord; de forte qu'à Gennes le Thermometre n'eft pas monté cette année auffi haut qu'à Paris, y ayant un demi-degré de difference. A Lyon le Thermometre eft monté au plus haut le 8 Aouft deux jours aprés qu'à Paris. Par les obfervations que M. Bon a faites à Montpellier avec un Thermometre de M. Amontons, le 30 Juillet le Thermometre fut à 58 degrés 2 lignes, ayant été ce jour-là à la plus grande hauteur qu'il ait eu pendant toute l'année, & à Montpellier il a été prefque un degré plus haut qu'à Paris. Le 30 Juillet à Montpellier la plupart des vignes furent brûlées par la grande chaleur, & le même Thermometre ayant été exposé au Soleil pendant 28 minutes de temps, monta au dernier degré, c'eft à dire à 73 pouces, qui eft le même degré où M. Amontons marque le degré de chaleur de l'eau bouillante. REFLEXIONS Sur les Efpaces plus qu'infinis de M. Wallis. M PAR M. VARIGNO N. Onfieur Wallis cherchant la mesure des Efpaces 1906. renfermez par des hyperboles & leurs afymptotes, 3. Fevrier. & ayant trouvé pour l'expreffion de quelques-uns de ces Espaces des grandeurs negatives, a crû qu'ils étoient plus qu'infinis. Mais comme un plus qu'infini m'a toûjours part renfermer une contradiction, cela m'a déterminé à chercher le dénouement de ce myftere, qui ceffera d'en être un, dés que j'aurai fait voir que ce que cet Auteur prend pour l'expreffion d'un Efpace plus qu'infini, n'eft pas même celle d'un infini, mais seulement d'un Espace fini, qui eft à la verité le complément d'un Espace infini; & qu'ainfi les hyperboles & leurs afymptotes ne renferment point d'Efpaces plus qu'infinis, comme cet Auteur l'a prétendu. C'eft là l'éclairciffement qui a été promis dans le Livre de M. Carré fur le Calcul Integral. I. Soient donc tous les genres d'hyperboles AFB, AGB, & AHB, entre les mêmes afymptotes perpendiculaires AC, CB, dont le degré de la puiffance des ordonnées EF, EG, EH, soit dans l'une plus haut, dans l'autre le même, & dans la troifiéme plus bas que celui (m) des abfciffes CE. Enforte que le lieu de AFB soit CETM× EFm→”— CK1m+"; celui de AGB, CETM× EGTM—CK2m ; & celui de AHB, CETM× EHCK", dans lequel il faut toûjours mn, autrement ce dernier lieu fe changeroit en parabolique dans le cas de m<n, ou du moins à la ligne droite dans celui de m=n. 2m EG=CCE |