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pofe décrire cette Courbe, devient auffi infinie par raport à la péfanteur, foit que le rayon (7) de la Dévelopée de cette même Courbe foit fini ou zero, tout le refte zph étant (hyp.) fini dans cette fraction.

rd.x

les

forces cen

trales doivent encore étre in. finies par ra

port aux péfan

teurs.

Cas où les for

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2°. Que non-feulement en ces points d'attouchement, Second cas où mais encore par tout où le rayon (r) de la Dévelopée de la Courbe en question fera zero, les forces centrales (ƒ) du corps qui la décrira, feront encore infinies par raport 2phds aux péfanteurs; puifque leur valeur générale le fera toûjours auffi pour lors, à caufe que la grandeur 2ph y fera toûjours finie, & que ds ne peut jamais être moindre que dx. 3o. Au contraire fi le rayon (r) de la dévelopée de la Courbe en question fe trouvoit infini, la force centrale ces centrales (f) qui répondroit au point de cette Courbe où ce rayon que finies ofculateur aboutiroit, feroit alors feulement finie ou zero, felon que le rayon ou la direction de cette force toucheroit cette Courbe en ce point, ou non : Dans le premier cas cette force feroit finie ou de même genre que la péfanteur, parcequ'alors ds feroit infinie par raport à dx comme le feroit par raport à h; & dans le fecond cette force feroit nulle ou zero par raport à la péfanteur, parce. qu'alors la fraction le feroit

ahds
dx

par raport

à r.

Le premier de ces deux cas eft auffi celui du mouvement d'un corps fuivant une ligne droite qui pafferoit par le centre de fes forces, par exemple, fuivant une verticale qui paffe par le centre de fa péfanteur, toute ligne droite pouvant être regardée comme une Courbe dont les rayons ofculateurs font par tout infinis; puifqu'une Courbe dont tous les rayons ofculateurs deviendroient ainfi infinis, dégénereroit en ligne droite.

peuvent être

nulles.

font toûjours

4°. Au contraire en tout autre cas que les précédens cas où les foxe (n. 1,1, &3.) les forces centrales (ƒ) feront toûjours fi- ces centrales nies tant que les péfanteurs (p) des corps où elles fe trou- finies. vent, & leurs viteffes ou les hauteurs (h).qui les déterminent aux différens points des Courbes que ces corps décrivent, feront finies, ainfi qu'on les fuppofe par tout dans

Raport des forces centrales

des corps, lorf

lateurs des

corps décrivent.

cet écrit. Je dis tant que les péfanteurs (p) & les hauteurs (b) feront finies: parceque quand il n'y auroit qu'une de ces deux grandeurs p ou qui fût infinie dans la Regle f=phs, il eft manifeste que le rayon (7) de la Dévelo

2pbds

rdx

pée de la Courbe en queftion, y devroit être infini pour que la force (f) y demeurât finie. Et fi les deux grandeurs p&h font toutes deux infinies dans cette Regle, il n'est pas moins clair que la force centrale (ƒ) du corps décri vant où cela fe trouveroit, feroit infinie dans tous les points de la Courbe qu'il décriroit, même en ceux où le rayon (7) de la Dévelopée feroit infini, da ne pouvant jamais être infinie par raport à ds.

XXIII. Corol. 2. Il fuit de la même Regle ƒ=

L

2phds

rdx que aux péfanteurs lorfque le centre C des forces eft en R, c'eft à dire, lorf que les diré que les forces centrales du corps Z qu'on fuppofe décrire ces font fuivant la Courbe MLN, tendent fuivant les rayons RL corref les rayons ofcu- pondans de la Dévelopée de cette Courbe, ou que leur Courbes que ces centre C eft fur cette Dévelopée, alors LD le confondant avec Zl, & rendant par là dx=ds, l'on aura f=2h, ou f.p:: 2h.r:: h. r. C'est à dire en général, qu'alors en chaque point I de quelque Courbe MLN que ce foit, la péfanteur du corps Z'qu'on fuppofe la décrire en tendant toûjours fuivant le rayon LR correfpondant de la Dévelopée de cette Courbe, sera à fa force centrale ou de tendance fuivant ZR, comme la moitié de ce rayon de Dévelopée,à la hauteur d'où ce corps tombant auroit aquis à la fin de fa chute en vertu de fa feule péfanteur, une viteffe égale à celle (quelle qu'elle foit) qu'il a effectivement en chaque point Д fuivant l'élément correspondant Ll de cette même Courbe MLN.

Cas où les forccs centrales di

rigées fuivant Les rayons of

lateurs des Courbes en question, font

gales en

elles.

XXIV. Corol. 3. Donc lorfque de telles hauteurs (h) feront comme les correfpondans des rayons (r) de la Dévelopée de cette Courbe MLN, c'eft à dire, lorfque les viteffes le long de cette Courbe MLN feront comme les racines de ces rayons correfpondans, les forces centrales

ces centrales

même Courbe,

feulement éga

péfanteur de ce

tendantes fuivant ces mêmes rayons, feront égales entr'elles: puifque le raport de h à fr, fe trouvant alors conftant, celui de fàp conftante le feroit de même. XXV. Corol. 4. D'où il fuit de plus que toutes ces for- cas où les forL des ces du corps Z feroient non feulement égales entr'elles, me mais auffi égales chacune à la péfanteur de ce corps, fi ce corps fir une conftant des hauteurs (b) aux moitiés des rayons feroient nonraport (r) correfpondans de la Dévelopée de la Courbe MLN les entrelles, qu'on le fuppofe décrire avec les viteffes que ces hauteurs mais auffi à la déterminent, étoit un raport d'égalité: c'est à dire,fi corps. chacune de ces hauteurs (h) étoit égale à la moitié de chaque rayon (7) correfpondant de la Dévelopée de cette Courbe MLN; ou (ce qui revient au même) fi les viteffes de ce corps à chaque point Z fuivant cette Courbe, étoient chacune la même que celle qu'il aquieroit en vertu de fa feule péfanteur en tombant de la hauteur de la moitié du rayon ofculateur correfpondant. Et réciproquement, &c. XXVI. Corol. 5. Il fuit de tout cela que la Dévelopée du cercle fe réüniffant toute au centre de ce même cercle, non-feulement la force centrale du corps qui le décrira de quelque viteffe que ce foit, en tendant toûjours fuivant des lignes qui paffent toutes par ce point, c'est dire, fuivant les rayons de ce cercle, fera toûjours à la péfanteur de ce même corps, comme la hauteur déterminatrice de la viteffe en chaque point de la circonférence de ce cercle, fera à la moitié du rayon de ce même cercle; mais auffi que lorfque cette hauteur fe trouvera égale à la moitié de ce rayon, la force centrale du corps qui décrira ainfi ce cercle, devra être de même égale à fa péfanteur, ainfi que M. Hugens l'a trouvé, & plufieurs au

tres aprés lui.

à

Il fuit réciproquement que lorfque ces deux forces fseront égales entr'elles, cette hauteur déterminatrice de la viteffe du corps décrivant, fera auffi égale à la moitié du rayon du cercle qu'on le fuppofe décrire.

XXVII, Corol. 6. Puifque (art. 24.) les forces centrales fuivant les rayons d'un cercle, qu'auroit un corps qui

à

les forces cen

Sur un cercle trales dirigées fuivant les la pesanteur décriroit, comhauteurs déter minatrices des pondantes de cercle, feroit ass méme cercles de par confe confécerte pefanteur, hauteur te fe

rayons, feroient

du corps qui te

me chacunc des

viteffes corres

ce corps fur ce

demi - rayon de

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quent égales à quand cette

roit à ce demi

rayon.

Ces forces cenvigées for un

trales ainfi di

auffi toûjours

comme les

décrivant.

cercle, doivent le décriroit avec quelque variété de viteffes que ce fût, tre entrelles feroient toûjours chacune à la péfanteur de ce corps, quarrés des vi- comme la correfpondante des hauteurs déterminatrices effes du corps de fes viteffes aux différens points de ce cercle, feroit au demi-rayon de ce même cercle, il fuit encore delà que ces forces centrales du corps décrivant doivent toûjours être entr'elles comme les correfpondantes des hauteurs déterminatrices de fes viteffes fur le cercle qu'il décrit; & par conféquent auffi comme les quarrés de ces mêmes viteffes, puifque ces quarrés fuivent toûjours la raifon de ces hauteurs dans l'hypothêse de péfanteur conftante dont il s'agit ici.

Maniére de rendre la Regle

des forces cen

Santeurs des

dans les art. 9,

cilement applià toutes

fortes de Cour

rdx

&19.

XXVIII. Corol. 7. Pour rendre présentement la Rede comparaison gle générale ƒ= 2phids des art. 9, 14, & 19. facilement aptrales aux pé- plicable à toutes fortes de Courbes, foit geométriques, corps trouvée foit mécaniques, enforte qu'il fuffife d'y introduire l'équa14,19. fa- tion de chacune de ces Courbes pour avoir tout d'un coup clear le raport des forces centrales à la péfanteur abfoluë du bes. corps qui la décrit; il y faut fubftituer les fix valeurs infiniment générales du rayon (r) de la dévelopée de la Courbe MLN en question, lesquelles fe trouvent dans les Mem. de 1701. art. 10. & 14. pag. 27. & 29. où ce rayon s'appelle n. Pour cela outre Llds, & LD=dx, il faut auffi fuppofer LC=y, avec l'arc circulaire MG=z décrit du centre C, & d'un rayon quelconque MC as ce qui donnant CG (a), CL (y) :: Gg (dz). LD (dx)=9dz

FIG. I.

MC—a

enf= rdx

rydz

changera déja cette équation f=ds en faphs. Alors ces fix valeurs de r fubftituées dans ces deux équations, fçavoir les trois premiéres dans la premiere, & les trois autres dans la feconde, les changeront en autant de Formules ou Regles toutes auffi générales pour comparer les forces centrales avec les pélanteurs abfoluës des corps mûs en lignes courbes quelconques, & avec telle variété de viteffes qu'on voudra: Les voici ces fix Regles.

FORMULES

FORMULES OU REGLES

Infiniment générales des raports des Forces centrales avec les Pefanteurs abfolues des corps mus de vitesses variées à difcrétion le long de telles Courbes qu'on voudra.

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z

yydsdz

2

6°. f = d x d s2 + dx dy2± y d y d d z — y d z ddy x 2 ph.

ydz ds2

celles des rayons of

XXIX. Corol. 8. Ces fix Formules ou Regles des forces centrales comparées aux pefanteurs des corps mûs en lignes courbes, fe diverfifiront à l'infini felon ce qu'on leur fuppofera de conftant, ainfi que celles des culateurs des art. 10. & 14. pag. 27. & 29. des Mem. de 1701. qu'on y vient d'introduire, fe diverfifient dans les art. 11. & 15. pag. 27. 28. 29. & 30. de ces mêmes Mem. Par exemple, 1°. Si l'on fuppofe dx conftante, c'est à dire ddxo, la premiére de ces Formules du précédent art. 28. donnera f=dyds=ydds × 2ph; & la troifiéme, ƒ: ds2-yddy × 2ph.

ydyds

Jds2

. Si l'on fait dy conftante, c'est à dire ddyo, la feconde de ces mêmes Formules générales du précédent article 28. donnera f=dsdx2+ydydds × 2 ph; la troifiéme, f= dxds? ±ydyddx x2ph; la cinquième,f=ydsdz2+aadydds

ydxds

ydsdx2

& la fixiéme, ƒ= dzds2+dzdy2+ydyddz x 2ph.

ydzds

yydsdz2 ·×2ph;

la pre

3o. Si l'on fait ds conftante, c'est à dire dds=o, miére des mêmes Formules générales de l'art. 28. don1706,

Cc

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