Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors][ocr errors]

BH, dx; & AB ou BC, ds: Ce qui en prenant l'origi-
ne de tout cela du côté de D, donneroit QC-ddy,
HK ddx, dans le cas de BC (ds) conftante; CP —
-ddy, OP-dds, dans le cas de BH (dx) conftan-
te; & LH ddx, MOdds, dans le cas de CH (dy)
conftante: Et la fubftitution de tous ces noms dans les
formules des art. 18. & 19. les rendroit toutes en termes
analytiques, & les mêmes qu'elles résulteroient des infi-
niment générales trouvées dans les Solutions des Prob. 1.
& 2. cy-deffus, en y fuppofant fucceffivement ds, dx, dy,
conftantes, & de plus enfuite y infinie pour le cas des or-
données paralleles entr'elles. Tout cela est presentement
trop clair
pour s'y arrêter davantage.

Au refte je crois devoir avertir que la Démonftration de l'art. 6. pag. 293. des Mem. de 1704. eft de M. (Jean) Bernoulli,

ANALYSE CHIMIQUE

L

DE L'EPONGE

DE LA MOYENNE ESPECE.

PAR M. GEOFFROY.

22. Decem

bre.

'Analyfe que M de la Societé Royale de Montpel, 1706. lier ont faite des Plantes nommées Litophyton, dont ils ont tiré une quantité affés confiderable de sel volatil urineux, m'a fait foupçonner que cette efpece de Plante marine ne feroit peut-être pas la feule qui fourniroit du fel volatil urineux. Dans cette penfée j'ay entrepris de travailler fur l'Eponge, qui eft la Plante marine que j'ay trouvée le plutôt fous ma main.

Cette Eponge brûlée à la chandelle ou fur les charbons fent la corne ou les cheveux brûlés.

Une livre d'Eponge prise dans un tems humide, aprés avoir été fechée dans une étuve & feparée autant qu'il

eft poffible du fable & de la terre qu'elle contenoit, s'eft trouvée réduite à onze onces. Ces onze onces de matiere ont été diftillées à feu gradué. On a feparé tou, tes les fubftances qui font venues par la diftillation, & on a rectifié le fel & l'efprit; aprés quoy il s'eft trouvé une once quatre gros & demi de phlegme rouffatre, ou d'ef prit fort foible qui avoit un peu d'odeur & de faveur, une once & demi d'efprit volatil urineux, une once quatre gros & demi de fel volatil urineux, une demi-once d'huile fetide épaiffe, demi-once de fel fixe, qui contenoit outre l'alcali lixiviel un peu de fel marin, & cinq onces de tête-morte, dans laquelle ayant paffe le coûteau aimanté, il s'eft rencontré quelques parcelles de fer.

Le poids de ces matieres raffemblé fait en tout dix onces cinq gros; par confequent if y a eu trois gros de perte, tant par la diffipation des efprits, que parceque les vail, Teaux retiennent toûjours quelque peu des matieres.

Par cette Analyfe comparée avec celle que M. Tour nefort a faite de la Soye rapportée dans les Memoires de 1700, l'Eponge donne prefqu'autant de fel volatil que la Soye, qui eft de toutes les matieres tirées des animaux celle qui en donne le plus. Car quinze onces de Soye ont donné deux onces deux gros de fel volatil concret, & onze onces d'Eponge en ont produit une once quatre gros & demi, ce qui ne fait environ que quatre grains de difference pour once, ce qui eft peu de chose.

Il est fait mention dans la Pharmacopée de Bathe de ce fel volatil d'Eponge, fans marquer cependant que cette Plante en fourniffe une fi grande quantité. L'Auteur de ce Livre recommande fort l'efprit & le fel volatil d'Eponge pour la gravelle, les tumeurs fcrophuleufes & les goëtres, & fon fel fixe comme un excellent antinephre rique.

OBSERVATION

UN

ANATOMIQUE.

PAR M. GEOFFROY.

1706.

N homme après avoir été attaqué pendant deux ans d'accés de phrenefie tres-violens, mourut d'un 22 Decem abcés au foye.

On trouva à l'ouverture de fon corps outre l'abcés du foye qui étoit affés confiderable pour contenir les deux points, trente-trois petites pierres dans la veficule du fiel dont les unes étoient groffes comme des noyaux de nefle, & les autres à peu près comme des grains d'orge, toutes de figure irreguliere, legeres, friables, inflammables, & qui ne parurent que de la bile épaiffie & grumelée.

Après avoir levé le crane avec peine à cause de la forte adhérence de la dure-mere, on apperçût cette membrane beaucoup plus épaiffe & plus ferme qu'elle ne l'eft ordinairement.

Cette partie qu'on nomme la faux à cause de sa figure, étoit offifiée prefque dans toute fa longueur; ou plutôt cette membrane paroiffoit revêtue prefque partout de lames offeufes. On pouvoit en quelques endroits les feparer aisément de la membrane fans la rompre, en d'autres elles y étoient tellement unies qu'on ne pouvoit les détacher fans la détruire, & en quelques uns on ne diftinguoir point du tout la membrane de la substance offeuse. Ces James étoient fort inégales & raboteuses, ayant dans quel ques endroits deux à trois lignes d'épaiffeur.

L'extremité de cette faux offeufe étoit fortement atta chée à l'épine ou crête de l'os ethmoïdes, de maniére qu'on ne pût la détacher fans la rompre.

La pie-mere étoit plus épaiffe qu'à l'ordinaire, elle avoit prefque la même fermeté qu'a coûtume d'avoir la dure

sff iij

bre.

« AnteriorContinuar »