Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volumen1J. J. Blaise, 1821 |
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... jugements dépendent trop des affections particulières , fait un éloge exagéré de cet écrivain , dans ses Lettres , tome II , page 115 . On voit pourtant , à la manière dont il finit par s'exprimer , que le satirique auroit volontiers ...
... jugements dépendent trop des affections particulières , fait un éloge exagéré de cet écrivain , dans ses Lettres , tome II , page 115 . On voit pourtant , à la manière dont il finit par s'exprimer , que le satirique auroit volontiers ...
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... jugement ; mais sa prose est commune , et ses vers n'ont pas d'élégance . Ses observations sur la traduction des Géorgiques , par Delille , sont en général d'une ri- gueur portée jusqu'à l'injustice . Dans ses lettres à Voltaire , la ...
... jugement ; mais sa prose est commune , et ses vers n'ont pas d'élégance . Ses observations sur la traduction des Géorgiques , par Delille , sont en général d'une ri- gueur portée jusqu'à l'injustice . Dans ses lettres à Voltaire , la ...
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... jugements sur les contemporains , il se laisse dominer par ses affections . [ a ] Discours préliminaire , page 3 . [ b ] Voyez , sur cet opuscule , notre tome II , page 454 , note a . " « de poésie dans ses détails , que Voltaire xxvj ...
... jugements sur les contemporains , il se laisse dominer par ses affections . [ a ] Discours préliminaire , page 3 . [ b ] Voyez , sur cet opuscule , notre tome II , page 454 , note a . " « de poésie dans ses détails , que Voltaire xxvj ...
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... jugements plus dignes de son goût , même à l'é- gard du chef - d'œuvre dont ses ennemis affectoient de van- ter la perfection , comme un mérite auquel il ne pouvoit pas atteindre . OEuvres de Boileau - Despréaux , Paris , Bastien , 1805 ...
... jugements plus dignes de son goût , même à l'é- gard du chef - d'œuvre dont ses ennemis affectoient de van- ter la perfection , comme un mérite auquel il ne pouvoit pas atteindre . OEuvres de Boileau - Despréaux , Paris , Bastien , 1805 ...
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... jugements , elles offrent des méprises qui supposent tout au moins un travail précipité . De grandes beautés y sont omises ; des choses ordinaires y sont vantées . Comment Le Brun , chez qui l'audace de l'expression va souvent jusqu'à ...
... jugements , elles offrent des méprises qui supposent tout au moins un travail précipité . De grandes beautés y sont omises ; des choses ordinaires y sont vantées . Comment Le Brun , chez qui l'audace de l'expression va souvent jusqu'à ...
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Términos y frases comunes
Alcippe Arnauld auroit auteur avoient avoit Boileau Boileau-Despréaux Bolæana Brun chant du Lutrin Chapelain Charles Perrault cité composé Corneille Cotin critique d'Alembert d'Horace déja dernier Despréaux Dieu dire discours disoit dit-il docteur donne écrits écrivains éditeurs éditions antérieures éloge épigramme épître esprit étoient étoit expression faisoit fameux Gilles Boileau goût grace Harpe hémistiche homme Horace ibidem imite intitulé j'ai Jacques Boileau Jean Racine Jean-Baptiste Rousseau jésuite jugement Juvénal l'abbé l'académie françoise l'Art poétique l'auteur l'édition de 1701 l'Énéide l'épître latin lecteur lettre Longin Louis Racine Louis XIV madame ment Molière mort mourut n'avoit n'étoit nommé note b Note biographique OEuvres ouvrages parler paroît pensée pièce poëme poésie poëte portrait pouvoit Pradon préaux préface premier prince prose publié Quinault Racan Racine raison Regnier remarque ridicule rime Rousseau Saint-Marc satire VIII seul sieur style sujet sur-tout tion traduction tragédie traits trouve Valincour Virgile Voltaire volume
Pasajes populares
Página 103 - J'envie , en écrivant , le sort de Pelletier ' . Bienheureux Scudéri 3, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits , il est vrai , sans art et languissants , Semblent être formés en dépit du bon sens ; Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre , et des sots pour les lire...
Página 244 - C'est un homme d'honneur, de piété profonde , Et qui veut rendre à Dieu ce qu'il a pris au monde. Voilà jouer d'adresse , et médire avec art ; Et c'est avec respect enfoncer le poignard.
Página 145 - II ne peut rien offrir aux yeux de l'univers Que de vieux parchemins qu'ont épargnés les vers ; Si, tout sorti qu'il est d'une source divine, Son cœur dément en lui sa superbe origine, Et, n'ayant rien de grand qu'une sotte fierté, S'endort dans une lâche et molle oisiveté...
Página 160 - Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente, Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant. D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer, Dans le même embarras se vient embarrasser. Vingt carrosses bientôt arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille, Et, pour surcroit de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit...
Página 158 - En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse. L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé.
Página 156 - Qui frappe l'air, bon Dieu ! de ces lugubres cris ? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris? Et quel fâcheux démon , durant les nuits entières , Rassemble ici les chats de toutes les gouttières...
Página 283 - OEnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Página 181 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la. terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Página 99 - Enfin, quoi que je fasse ou que je veuille faire. La bizarre toujours vient m'offrir le contraire De rage quelquefois, ne pouvant la trouver, Triste, las et confus, je cesse d'y rêver; Et, maudissant vingt fois le démon qui m'inspire, Je fais mille sermens de ne jamais écrire.
Página 88 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien.