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M. Nuaife affure que ce furent des P.PETIT.
Vers qu'il fit fur la mort de la fa-
meufe Pifcopia Cornara, & qu'il en-
voya à cette Academie.

16. De Amazonibus Differtatio,
quâ an verè extiterint necne variis ul-
tro citroque conjecturis & argumentis
difputatur. Multa etiam ad eam gen-
tem pertinentia ex antiquis Monumen-
tis eruuntur atque illuftrantur. Parifiis
1685. in-12. It. Amftelodami 1687.
in-12. It. trad. en François fous ce
titre: Traité Hiftorique fur les Ama-
Rones, où l'on trouve tout ce que les
Auteurs tant anciens que modernes ont
écrit pour ou contre ces Heroines, &
où l'on apporte quantité de Medailles
& d'autres Monumens anciens pour
prouver qu'elles ont exifté. Leyde 1718.
in-8°. 2. tomes. Voici le jugement
que le Journal Litteraire porte de cet
Ouvrage. » La grande érudition,
» dont cct Ouvrage eft chargé, me-
>> rite l'attention de ceux qui fe plai:
>> fent à ces fortes de matieres. Ĉ'est
» dommage qu'on n'y voye pas le
» fçavoir accompagné de cet efprit
philofophique, qui feul fçait met-
»tre en œuvre comme il faut les
Tome XI.

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G

P.PETIT,» tréfors que la lecture fournit à la » memoire; c'eft rudis indigeftaque » moles. La traduction Françoife eft trop litterale. La feconde édition Latine faite à Amsterdam eft préferable à la premiere, parce qu'on y a joint quelques additions de l'Auteur, & des obfervations critiques de M. de la Monnoye.

17. De Sibylla Libri tres. Lipfia 1686, in-8°. Le but general de ce Livre eft de prouver qu'il y a eu une Sibylle, & qu'elle a fait des prédictions, mais qu'il n'y a eu qu'une feule femme qui fe mêlât de prophetifer, à qui les anciens AuLeurs Grecs ayent donné ce nom.

18. Homeri Nepenthes, five de Helena Medicamento luctum animique omnem agritudinem abolente, & aliis quibufdam eadem facultate praditis Dif fertatio. Ultraj. 1689. in-8°. Cette Differtation, au jugement de M. de Bauval, eft pleine de remarques fçavantes, mais il trouve que M, Petit defeche quelquefois un peu fes matieres. On voit à la tête l'éloge de M. Petit par l'Abbé Nicaife.

19. De natura & moribus Anthro

pophagorum Differtatio. Ultraj. 1688. P.PETIT. in-8°. M. de Bauval porte de cet Ouvrage le même jugement que du précedent.

20. In tres priores Aretai Libros Commentarii. Una cum Differtatiuncula de Petiti Vita & copiofos in eofdem Commentarios indice. Londini 1726. in-4°. pp. 128. C'est M. Maittaire qui a publié cet Ouvrage pofthume, & qui a dreffé la Vie de Petit qui eft à la tête.

21. Il a fait auffi quelques Poëmes Latins qui ont été publiez en differens tems; tels font, Lutetia defiderium de Ludovici Magni in Urbem redita. Vitilitigator, &c. Celuici roule fur la chicane. Il le fit contre un de fes alliez, qui lui avoit fufcité un procès, & il y décrit ingénieusement toutes les rufes qu'un plaideur employe pour foûtenir une mauvaise cause.

Il avoit compofé outre cela un grand nombre d'Ouvrages qui n'ont point été imprimez, & dont on peut voir la lifte dans fon Eloge. dreffé par M. Nicaife & dans le Journal des Sçavans du 18. Avril 1689.

P.PETIT.

V. fon Eloge par M. Nicaife, Journ. des Sçavans du 12. Janvier 1688. Baillet Jugem. des Sçavans.

MATTHIEU PALMIERI,

M. PAL-MA Florence vers l'an 1405.

ATTIEU Palmieri naquit

MIERI,

Jean-Baptifte Gelli dans les C4pricci del Botaio Firenza. 1548, in-8°, fait parler ainfi fon Tonnelier : » Refsouvenez-vous un peu de Mat thieu Palmieri, votre voifin, qui » a été toute fa vie Apoticaire, & » qui cependant fe rendit fi habile » dans les Belles Lettres,que les Flo» rentins l'envoyerent en ambaffade » au Roi de Naples; emploi qui lui » fut donné uniquement pour la ra» reté du fait, & afin qu'on vît en

lui un homme qui, quoique d'u»ne baffe condition, s'étoit appli

qué à l'étude fans abandonner fa » profeffion; & je me souviens d'a » voir oui dire que ce Prince s'é» cria après l'avoir entendu : Quels » doivent être les Medecins de Flo »rence, puifqu'il y a des ApoticaiPres fi habiles!

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Il eft étrange, & prefque incroya M. PAL-
ble, que Gelli, qui demeuroit à Flo- MIERI.
rence, & qui fçavoit la maison où il
avoit demeuré, ait ofé debiter fi
hardiment une fauffeté fi injurieufe
à Palmieri, qui étoit d'une des pre-
mieres familles de cette Ville, &
que perfonne n'ait relevé ce qu'il
dit,qu'il étoit d'une baffe condition.

Il eft vrai que Palmieri étoit du
Corps des Apoticaires, mais il ne
s'enfuit pas de là qu'il fût de baffe
condition. Ceux qui font un peu au
fait de l'Hiftoire de la Republique
de Florence, fçavent que perfonne
n'y étoit admis aux Charges fans
être aggregé à quelque Corps de
Marchand ou d'Artifan, ce qui lui
donnoit un air plus populaire. Or
les Palmieri étoient depuis long-
tems aggregez au Corps des Apo-
ticaires, qui étoit un des plus con-
fiderables, & ils exerçoient cette
profeffion noblement. Gelli ne pou-
voit pas ignorer cela ; mais comme il
étoit lui-même d'une baffe naiffance
&-artifan, il tâchoit de déprimer les
autres Sçavans, pour les mettre à
fon
propre niveau.

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