M. Nuaife affure que ce furent des P.PETIT. 16. De Amazonibus Differtatio, 3 G P.PETIT,» tréfors que la lecture fournit à la » memoire; c'eft rudis indigeftaque » moles. La traduction Françoife eft trop litterale. La feconde édition Latine faite à Amsterdam eft préferable à la premiere, parce qu'on y a joint quelques additions de l'Auteur, & des obfervations critiques de M. de la Monnoye. 17. De Sibylla Libri tres. Lipfia 1686, in-8°. Le but general de ce Livre eft de prouver qu'il y a eu une Sibylle, & qu'elle a fait des prédictions, mais qu'il n'y a eu qu'une feule femme qui fe mêlât de prophetifer, à qui les anciens AuLeurs Grecs ayent donné ce nom. 18. Homeri Nepenthes, five de Helena Medicamento luctum animique omnem agritudinem abolente, & aliis quibufdam eadem facultate praditis Dif fertatio. Ultraj. 1689. in-8°. Cette Differtation, au jugement de M. de Bauval, eft pleine de remarques fçavantes, mais il trouve que M, Petit defeche quelquefois un peu fes matieres. On voit à la tête l'éloge de M. Petit par l'Abbé Nicaife. 19. De natura & moribus Anthro pophagorum Differtatio. Ultraj. 1688. P.PETIT. in-8°. M. de Bauval porte de cet Ouvrage le même jugement que du précedent. 20. In tres priores Aretai Libros Commentarii. Una cum Differtatiuncula de Petiti Vita & copiofos in eofdem Commentarios indice. Londini 1726. in-4°. pp. 128. C'est M. Maittaire qui a publié cet Ouvrage pofthume, & qui a dreffé la Vie de Petit qui eft à la tête. 21. Il a fait auffi quelques Poëmes Latins qui ont été publiez en differens tems; tels font, Lutetia defiderium de Ludovici Magni in Urbem redita. Vitilitigator, &c. Celuici roule fur la chicane. Il le fit contre un de fes alliez, qui lui avoit fufcité un procès, & il y décrit ingénieusement toutes les rufes qu'un plaideur employe pour foûtenir une mauvaise cause. Il avoit compofé outre cela un grand nombre d'Ouvrages qui n'ont point été imprimez, & dont on peut voir la lifte dans fon Eloge. dreffé par M. Nicaife & dans le Journal des Sçavans du 18. Avril 1689. P.PETIT. V. fon Eloge par M. Nicaife, Journ. des Sçavans du 12. Janvier 1688. Baillet Jugem. des Sçavans. MATTHIEU PALMIERI, M. PAL-MA Florence vers l'an 1405. ATTIEU Palmieri naquit MIERI, Jean-Baptifte Gelli dans les C4pricci del Botaio Firenza. 1548, in-8°, fait parler ainfi fon Tonnelier : » Refsouvenez-vous un peu de Mat thieu Palmieri, votre voifin, qui » a été toute fa vie Apoticaire, & » qui cependant fe rendit fi habile » dans les Belles Lettres,que les Flo» rentins l'envoyerent en ambaffade » au Roi de Naples; emploi qui lui » fut donné uniquement pour la ra» reté du fait, & afin qu'on vît en lui un homme qui, quoique d'u»ne baffe condition, s'étoit appli qué à l'étude fans abandonner fa » profeffion; & je me souviens d'a » voir oui dire que ce Prince s'é» cria après l'avoir entendu : Quels » doivent être les Medecins de Flo »rence, puifqu'il y a des ApoticaiPres fi habiles! L Il eft étrange, & prefque incroya M. PAL- Il eft vrai que Palmieri étoit du |