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Connages célèbres, diftingués par premier, fecond & troisième du nom, &c. Alors le premier attire après foi les fuivans, & je les ai regardes comme inféparables. Ainfi dans la multitude des Alfonfe, je commence par les rois des Afturies, comme étant les plus anciens de ce nom: a ceux-la fuccèdent dans la même fuite les rois de Leon & de Caftille du même nom : après eux viennent les rois d'Aragon: au troisième rang paroiffent les rois de Portugal: enfin après ceux-ci fe trouvent les rois de Naples, qui ont paru les derniers fous ce nom. De même les papes du nom d'Adrien, n'ayant commencé qu'au VIII fiècle, je mets avant eux plufieurs perfonnages qui leur font antérieurs. Au contraire les papes du nom d'Alexandre ayant commencé dès le II fiècle, je les préfente d'abord tous: après cela je reviens aux autres perfonnes du même nom, que je difpole de même felon l'ordre des temps. Lorsque les personnes qui portent le même nom font auffi d'une même famille, je marque, autant que je puis, les degrés de parenté, qui les diftinguent, tels que fils, frère, neveu, &c.

La néceffité d'abréger m'a fait réduire aux plus fimples termes les articles des perfonnes dont il n'eft parlé que dans un feul endroit de l'Hiftoire, ainfi j'indique feulement Aba roi de Hongrie; on verra ce qui eft dit de lui au lieu cité, qui eft le feul où il foit parlé de ce Prince.

Les lieux ne font mémorables dans l'Hiftoire que par les faits qui les concernent & qui s'y font paffés, ou par les perfonnes qui y font nées, qui y ont vécu ou qui y font mortes : & ce qui les diftingue plus particulièrement dans l'Hiftoire Eccléfiaftique, ce font les Conciles qui y ont été tenus, & les faints hommes qui y ont vécu.

J'ai trouvé une grande variété dans les Tables de l'Hiftoire Eccléfiaftique à l'égard des Conciles; tantôt ils font placés au mot Conciles, tantôt fous le nom du lieu où ils ont été affemblés ; & l'on peut dire que ces deux pofitions leur conviennent également. Car d'un côté l'on eft bien-aife d'avoir une fuite chronologique des Conciles; & de l'autre on aime à favoir en particulier à l'égard de chaque lieu les Conciles qui y ont été tenus. D'ailleurs fi l'on réuniffoit fous un feul titre tout ce qui concerne chacun de ces Conciles, cela feroit un article furchargé. Pour éviter cet inconvénient, & procurer le double avantage dont je viens de parler, je me fuis déterminé à donner fous le mot de Conciles une fimple lifte des Conciles les plus remarquables dont il eft parlé dans l'Hiftoire. Comme cette lifte eft fort ample, je la divife par fiècles, j'y diftingue particulièrement les Conciles généraux. Je renvoie au titre particulier des lieux où tous ces Conciles ont été tenus, le détail de ce qui concerne ces affemblées.

Outre la fuite chronologique des Conciles, qui eft un morceau entièrement neuf dans cette Table, j'ai cru devoir y inférer auffi la fuite chronologique des Papes fous le titre de Rome; & celle des Patriarches des quatre grands fiéges d'Orient fous les titres d'Alexandrie, Antioche, Jérufalem & Conftantinople. Ï'y donne auffi la fuite chronologique des Empereurs Romains, d'Orient & d'Occident, fous le titre d'Empire Romain, renvoyant au titre de l'Allemagne la fuccefion des Empereurs d'Occident, depuis leur établiement en la perfonne de Charlemagne, & je place fous les titres de France, d'Espagne, Angleterre, &c. la fuite chronologique de leurs Rois.

Une autre fuite, peut-être plus intéreffante, & néanmoins entièrement encore négigée dans les Tables précédentes, c'est l'histoire de chaque Eglife particulière; on la trouvera ici du moins en abrégé fous les titres des cinq grands fiéges, Rome, Alexandrie, Antioche, Jérufalem, Conflantinople, & autres villes épifcopales, & fous le titre des grandes provinces ou royaumes qui partagent J'Occident, Gaule, Espagne Angleterre, Suède &c. a quoi il faut joindre l'Afrique & l'Amérique. Ou plutôt a l'égard des cinq grands fiéges, on en trouvera l'hiftoire encore plus détaillée en confultant fucceffivement les articles particuliers de leurs évêques. Quant aux Eglifes des grandes provinces ou royaumes d'Occident, peut-être penfera-t-on que les précis que j'ai donné de leur histoire eft communément trop concis: mais je devois éviter de charger trop cette Table. Je ne me fuis permis de détail que fur les deux points qui peuvent nous intéreffer davantage, je veux dire l'Eglife Gallicane & l'Eglife de Paris: fous le titre des Gaules, je place un précis de tout ce qui concerne l'Egife Gallicane; & à caufe de l'étendue de ce précis, je le divife par fiècles:

fous le titre de Paris, je donne de même un précis de tout ce qui concerne l'églife particulière de cette ville.

De tous les lieux dont je parle, j'obferve d'en marquer la pofition; je fais auffi obferver quelquefois les faints perfonnages qui y font nés ou qui font morts, mais fur-tout les faints évêques qui les ont illuftrés, & dont on peut enfuite confulter les articles particuliers. J'ai cru devoir imiter en cela la Topographie des Saints donnée par M. Baillet; elle m'a fervi de modèle.

Les chofes qui méritent de trouver place dans une Table de l'Hiftoire Eccléfiaftique, peuvent fe réduire a fept claffes : le dogme, la morale, la difcipline, les perfécutions, les héréfies, les fchifmes & le Mahométifme.

Le dogme & la morale appartiennent moins a l'Hiftoire : il y en a peu d'articles dans les Tables particulieres; je ne m'attache qu'aux principaux points Dieu, Jefus-Chrift, l'Eglife, la Trinité, l'Incarnation, l'Euchariftie, le libre Arbitre, la Gráce, &c.

Les articles de difcipline devroient être plus détaillés & plus étendus; c'est une portion effentielle de l'Hiftoire Eccléfiaftique ; je l'ai bien compris : mais en ce genre les Tables précédentes fourniffent peu, & fi j'euffe voulu donner à cette partie l'étendue qui pourroit lui convenir, j'aurois été obligé d'augmenter confidérablement cette nouvelle Table; il auroit fallu faire, pour ainfi dire, une concorde de tous les canons dont il eft parlé dans cette Hiftoire: j'ai craint de charger trop cet Ouvrage; je me fuis donc uniquement attaché aux points les plus effentiels, le Baptême, la Confirmation, l'Euchariftie, la Pénitence, &c. le Pape les Evêques, les Clercs, les Moines, les Conciles, la Juridiction Eccléfiaftique, les Jugemens, les Appels, &c. & fur chaque point je ne fais mention que de ce qui eft plus remarquable.

Quant aux perfécutions, héréfies & fchifmes, ce font des parties trop effentielles pour être négligées: ainfi fous le titre de Perfécutions, je donne une no◄ tice fuccincte de toutes celles que l'Eglife a éprouvées depuis fon établiffement. Sous le titre d'Héréfies, j'ai cru qu'une notice auffi courte feroit trop peu intéreffante; il m'a paru plus utile de tracer en cet endroit un tableau des principales héréfies, & de montrer leur caractère, leur origine, leur enchaînement & leurs progres outre cela elles ont auffi chacune leurs titres particuliers, cù j'entre encore dans un plus grand "détail.

De même au titre de Schifme, après avoir indiqué fommairement les divers fchifmes qui ont divifé l'Eglife, j'entre dans le détail de ce qui concerne les trois principaux, c'est-à-dire le Schifme d'Orient ou des Grecs, le Schifme d'Occident depuis l'élection de Clement VII jufqu'à l'abdication de l'antipape Clement VIII, & le Schifme d'Angleterre; ce font encore trois articles qui ne fe trouvoient point dans les Tables précédentes.

Sous le titre de Mahométifme je marque l'origine & les progrès de toutes les différentes branches de cet empire Antichrétien : ce que les précédentes Tables ne donnoient point.

Dans l'article du Schifme d'Occident, & dans quelques autres, on trouvera quelquefois pour un même fait deux citations différentes, l'une du Tome XX & l'au tre du Tome XXI; cela vient de ce que M. Fleury ayant pouffé fon travail jusqu'à l'année 1414, le père Fabre, fon Continuateur, a jugé à propos de reprendre le fil de l'Hiftoire dès l'année 1401, & de remonter meine par un Difcours préliminaire, jufqu'a l'origine du fchifme d'Occident en 1378; enforte que depuis cette époque jusqu'a l'année 1415, la plupart des faits font préfentés d'un côté par M. Fleury, & de l'autre par le P. Fabre.

Dans les articles des Papes, il faut obferver que depuis Octavien qui prit le nom de Jean XII lorfqu'il monta fur le fiége de S. Pierre en 956, la plupart des Papes ont ainfi changé de nom. J'ai pris foin de marquer toujours entre deux parenthèses le nom qu'ils avoient avant leur élection ; & cela tiendra lieu d'un renvoi car fouvent ils auront un premier article fous ce premier nom. Ainfi j'avertis qu'Adrien V le nommoit avant fon élection Ottobon de Fiefque, & l'on trouvera fous le nom de Fiefque un article plus étendu, parce que le pontificat d'Adrien V ayant été très-court, n'a rempli que les derniers jours de ce cardinal, qui fe trouve ainfi beaucoup plus connu fous fon premier nom.

Dans les articles des Evêques, j'ai obfervé de marquer les Conciles auxquels

als fe font trouvés ; & la nécellité d'être concis m'a obligé d'employer fouvent en ce cas un tour de phrafe qui, par fa concifion, paroîtra peut-être équivoque ou trop indéterminé. J'ai cru qu'il fuffiroit de lever ici en deux mots cette difficulté: je n'ai besoin pour cela que d'un feul exemple. Dans l'article d'Agius, évêque d'Orléans, je dis qu'il fe trouva aux conciles de Beauvais, de Paris, de Soiffons & de Savonières. Je fens bien que l'expreffion eft équivoque, parce qu'il y a eu plufieurs Conciles à Beauvais, à Paris, à Soiffons: mais il eft aifé de comprendre que je parle de ceux qui fe tinrent du vivant de cet évêque, ou du moins de ceux dont il est fait mention dans les endroits que j'indique. Cette expreffion revenoit trop fouvent, il a fallu l'abréger, & la réduire aux termes les plus fimples.

Dans les articles qui ont une certaine étendue, j'ai obfervé de diftinguer en caractères italiques les principaux points, & particulièrement les principales époques, afin que l'attention, fatiguée peut-être par la longueur de ces articles, puiffe étre en quelque forte foulagée par ces traits principaux qui forment un précis de l'article ou qui y tiennent lieu de fubdivifion. Ainfi dans l'article de l'Arianifme, je diftingue en caractères italiques les principaux faits qui en préfentent les diverfes époques: entre ces époques, je diftingue encore par de petites capitales les deux plus importantes, qui font celles des deux Conciles généraux, l'un tenu à Nicée, Jautre à Conftantinople. De même dans l'article des Gaules, outre que je le divife par fiècles, je diftingue encore en caractères italiques dans chaque fiècle, les différens regnes qui forment autant de fubdivifions; & je mets en petites capitales les Conciles généraux tenus à Lyon & à Vienne.

La collection de tant de matières éparles dans l'Ouvrage de M. Fleury & de fon Continuateur, m'a donné lieu de remarquer quelques difficultés de chronologie quelques apparences de contradiction, quelques perfonnages qui ne font pas allez diftingués, & que l'on pourroit confondre avec d'autres du même nom ; quelques doubles emplois des mêmes faits fous différentes dates dans les derniers volumes: cela m'avoit d'abord paru mériter quelques éclairciffemens; & j'avois conçu le deffein d'en faire le fujet de quelques notes répandues dans cette Table. Mais l'entreprise eut peut-être été au-deffus de mes forces, & d'ailleurs cette Table fe trouvoit déjà assez chargée : je me fuis donc renfermé fur cela dans le plus étroit néceffaire, enforte que ces notes feront très-rares. Je n'ai pas cru devoir m'arrêter aux difficultés de chronologie; je dis feulement un mot de ce qui regarde 1'Ere Chrétienne vulgaire. Je tâche de concilier les contradictions fans les relever; je m'attache à diftinguer, autant qu'il m'eft poffible, les perfonnages de même nom; & fans faire remarquer les doubles emplois, j'indique feulement par les chifres les deux endroits où se trouve le même fait. Au Tome X livre xvIII. n. 46. M. Fleury nomme Abderame III un prince des Mufulmans d'Efpagne, que d'autres nomment Abderame II, mais devois-je en avertir? A la feule infpection des articles de cette Table, on verra qu'avant Abderame I & II rois des Arabes en Espagne, il y avoit déjà eu un Abderame, chef des Sarrafins qui pafferent de l'Espagne en France en 725, c'est ce qui a donné lieu à M. Fleury de regarder les deux fuivans comme étant les fecond & troisième du nom. La mort d'Alfonfe, infant de Caftille, fils de Jean II fe trouve placée par le Continuateur de M. Fleury fous l'année 1466 au 5 Juillet, (Tome XXIII. 1. cxII. n. 178) enfuite on la retrouve fous l'année 1468 au 5 Juin, (au même Tome, L. cx111. n. 35 ) mais dans une Table, étois-je obligé de m'arrêter à difcuter cette époque? Et ne fuffit-il pas que j'aie indiqué ces deux endroits? Il n'en eft pas de même de quelques autres difficultés fur lefquelles je ne pouvois éviter de m'expliquer. Dans la fucceffion des patriarches de Jérufalem, je ne pouvois me difpenfer de marquer qu'il y en a quatre qui ont été omis par M. Fleury. De même Albert l'Ermite eft-il le même qu'Albert de Verceil? Le concile de Châlons-fur-Saone en 644, peut-il être en même temps le troifième & le premier? C'est ce qui m'a paru mériter quelques notes. Au reste ces difficultés font affez rares.

Quant aux années marquées à la marge, elles répondent aux faits qui fe trouvent énoncés vis-à-vis, mais il n'étoit pas possible que toutes ces dates fuflent éga lement précises ainfi principalement à l'égard des faits qui appartiennent aux premiers fiècles, elles marquent moins l'année précife des événemens, que le temps à peu-près vers lequel ces événemens font arrivés. D'ailleurs je n'ai fait ordimairement que fuivre les dates marquées par M, Fleury & par fon Continua

teur; c'eft eux que l'on doit confulter pour connoitre la jufte valeur de ces époques.

J'ai cru que communément il fuffiroit de marquer la première époque de chaque article. Souvent je marque la première & la dernière; & lorique ces articles font plus étendus, je marque encore de diftance en ditance quelques autres époques; il y a même des articles où je les donne toutes. Lorsqu'un article fe trouve coupé, enforte qu'il occupe la fin d'une colonne & le commencement de la fuivante je mets communément au commencement de cette feconde colonne une date qui répond au fait énoncé dans la première ligne de cette colonne.

Lorfque les faits font de telle nature, que je ne puis les attribuer à aucune année précife, j'indique au moins le fiècle auquel ils fe rapportent. C'est ce que j'ai obfervé particulièrement dans les articles qui concernent le dogme, la morale ou la difcipline.

Ainfi je marque les fiècles auxquels appartiennent les faits que je rapporte fous les titres d'Abbés & d'Abbeffes. J'exprime les trois époques principales de l'hiftoire des califes Abbalfides. J'indique la première année du calife Aaron Vatec; la première & la dernière du calite Aaron Rachid; & parce que l'article d'Abailard le trouve coupé, outre les années de fa naillance & de fa mort, je marque encore celle du concile de Soiffons, où fon livre de la Trinité fut condamné; fait énoncé dans la première ligne de la feconde colonne de fon article.

Dans l'article des Albigeois, je marque de distance en diftance quelques époques. Dans celui d'Alexandre VIje marque fucceffivement toutes les années. Dans celui des Conciles, diftribués par fiècles, je marque feulement les époques des Conciles généraux. Dans l'article des Gaules, divifé de mème par fiècles, outre les années des trois Conciles généraux qui y furent tenus, je marque encore les années du commencement de chaque règne. Dans l'article général des Héréfies, j'indique les fiecles où elles ont commencé à paroître; mais j'expofe de fuite toute l'étendue des progrès de chacune en particulier, avant de paller à une autre, quoique la naiffance de celle-ci foit antérieure à l'expiration de celle qui la précède.

Toutes les citations fe trouvent ici réduites à la fimple indication du Tome, du Livre & du Paragraphe. Pour ferrer davantage, j'ai pris foin de fupprimer toute répétition inutile des mémes chifres; ainfi fous chaque article particulier, lorsque je raffemble plufieurs faits qui fe trouvent dans un même Tome, j'indique ce Tome une feule fois au premier fait qui s'y tapporte; aux autres faits, je marque feulement Je Livre & le Paragraphe. De même, fi jeraffemble plufieurs faits contenus dans un même Livre, après avoir marqué une première fois le Tome & le Livre, j'indique feulement enfuite les divers Paragraphes auxquels fe rapportent les autres faits. Par exemple, tout ce qui concerne Abailard, le trouvant renfermé dans le Tome XIV, j'indique une feule fois ce Tome: & les différens faits qui compofent cet article, fe rapportant à divers Paragraphes des feuls Livres LXVII & LXVIII, je amarque feulement une fois chacun de ces deux Livres.

Enfin je n'ai rien négligé de ce qui m'a paru pouvoir contribuer à la perfection de cet Ouvrage. Au reste, dans une fi vafte étendue de matières, il eft difficile de voir tout & d'embraffer tout, il n'eft pas aifé de faifir par-tout le vrai point de justelle, pour affigner à chaque fujet la place qui lui convient: ainfi quelque foin que j'aie pris de donner à cette Table toute la perfection qu'elle puiffe avoir, non-feulement comme Table, mais auffi comme Dictionnaire, je fens combien j'ai befoin encore de l'indulgence du Public.

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XI.

74. Hérétiques brûlés en Allemagne, X
CXXXII. 125. en Angleterre, CXXXIV. fiècle.
24 & 167. & en Ecoffe, XIX, CXL.
23. Supplice de Michel Servet, XX.
CXLIX. 59. En Angleterre on déterre les
corps de Bucer & de Fagius pour leur
faire leur procès, XXI. CLII. 71. Cham-
bre ardente établie en France contre les
hérétiques, CLI. 134. Hérétiques brû-
lés en Espagne, CLIV. 46. ( Je n'entre-
prendrai pas de donner ici un dénombre-
ment de toutes les différentes fectes,
dont quelques écrivains ont porté le
nombre jufqu'au-delà de deux cents: je
crois qu'il fera plus intéreflant & plus
utile de marquer feulement les principa-
les héréfies, & de montrer leur carac-
tère, leur origine, leur enchaînement
& leurs progrès.)

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Simo

11.

l'églife, xvi. 8. Prifcillien & fes complices punis de mort, 30. Chute des hérées depuis la mort de Theodofe, xx. 10. Requête du concile de Carthage à Elde. l'empereur Honorius, pour lui demander fa protection contre les Donatiftes, xxI. 53. Décisions du pape faint Innocent I touchant la manière de recevoir les hérétiques, IV. xx111. 26 & 33. Traité de faint Augufin de la correction des Donatiftes, 39 & 40. Autre traité du même père fur les héréfies, XXIV. 62. Concours des deux puinances contre les herétiques, reconnu par faint Leon, XXVII. 10. Comment les églifes des héfiècle. rétiques doivent être regardées felon le concile d'Epaone, V. xxx1. 30. Comment les hérétiques doivent être reçus felon le pape Agapit, xxx11. 1. Selon faint Gregoire, foupçonner & poursui- Dès le premier fiècle, & dès le temps vre de prétendus héré'iques, c'eft faire même des Apôtres, on vit paroître fiècle. des hérélies, xXXV. 44, & XXXVI. 25. Simon le Magicien, qui eft regardé comVir. Décifion de faint Gregoire tenchant la me le premier auteur d'héréfie, 1. 1. 7. niens & fiècle. manière de recevoir les herétiques, i difoit qu'il étoit la fouveraine puif- autres. XXXVII. 41. Les hérétiques prennent le fance & le libérateur des hommes ; il per deffus en Orient depuis la conquête des mettoir l'idolâtric & tous les défordres Mufulmans, VI. xxxvIII. 55. Canon du du paganifine, 8. Plufieurs autres fectes concile in Trullo touchant la manière de s'éleverent dans les trois premiers fièrecevoir les hérétiques, XL. 53. Règles cles: les unes naifoient du Judaifme & VIII'. du fecond concile de Nicée fur le même les autres de divers fyftèmes de philofoficle. fujet, XLIV. 31. Hérées déjà condam- phie qui partagcoient les patens: les nées ne doivent plus être examinées, unes combattoient le myfère de la Trifiicle. mais punies, VIII. LIX. 70. Gregoire nité, & les autres le mystère de l'IncarVII offre au roi de Danemarck une pro- nation; les unes l'œuvre de la création, vince occupée par des hérériques, IX. les autres l'œuvre de la rédemption; les XII. LXII. 19. Quoiqu'un prince foit héréti- unes permettoient les plus honteux dé- ficcie. fiècle. on ne lui doit pas moins l'obéif- fordres, les autres affectoicnt des mœurs fance, LXV. 40. Canon du troisième auftères & une haute fpiritualité. Telles concile de Latran touchant le concours furent les hérefies des Nicolaites des des deux pulitances contre les heréti- Ebionites, des Cerinthiens, des Gnofiques, X. LXXIII. 22. Décret du pape ques, des Valentiniens, des Marcionites, Lucius III contre les hérétiques, 54. des Montaniftes, des Satelliens, des difRéflexions fur la rigueur exercée con- ciples de Paul de Samofate, & autres tre les hérétiques, Difcours IV, art. 14. qu'il feroit trop long de nommer; mais Tome XI. Conftitution d'Innocent Ill entre lefquels il faut feulement diftinguer contre les hérétiques, XI. LXXVI. 35. les Manichéens. Ceux-ci eurent pour pre- III. XIII. Décret du quatrième concile de Latran mier auteur Manès, autrement appelé fiècle. fiecle. contre les hérétiques, LXXVII.47. Conf Manichée, qui parut au troifième fiècle Manititutions de l'empereur Frideric II con- vers l'an 277. Toute fa do&rine rouloit chiens. tre les hérétiques, LXXVIII. 40 & 65. fur la diftinction de deux principes, l'un Canon du concile de Touloufe contre bon & l'autre mauvais. Cette diftination les hérétiques, LXXIX. 58. Règlement du avoit été enfiguée dès le commenceconcile de Narbonne pour l'inquifition, ment du fecond fiècle par Cerdon, difLXXX. 51. Règlement du concile de Be- ciple de Valentin, & par Marcion diffiècle. ziers, XII. LXXXII. 41. Décret de la ciple de Cerdon, 111. 30 & 34. Manès faculté de théologie de Paris touchant en fit le fondement de fa doctrine; & la pourfuite des Templiers, XIII. xc. par les conféquences qu'il en tiroit, il XV. 24. Supplice de Jean Hus, XIV. c. renverfoit les principaux points du dogfiècle. 110. Ce qu'ont penfé les hérétiques tou-me & de la morale, attaquant également chant la conduite du concile de Conf-la Trinité & l'incarnation, la création rance à l'égard de Jean Hus, 112. Com- & la rédemption, recommandant l'abfment les catholiques ont juftifié cette tinence, & en même temps autorifant conduite, 113. Supplice de Jerôme de des excès abominabies, !. VII. 12. TouXVI. Prague, 195. Cenfure d'une propofition tes ces fectes firent peu d'éclat, & la fitele. de Luther touchant la peine des héréti-plupart eurent peu de feite. Celle des ques, XVII. cxxvII. 20. Hérétiques punis en Flandre, cxxvii. 59. & en France, 60. Cenfure de la même faculté fur fept propofitions d'Erafine touchant la punition des hérétiques, XVIII, cxxxi, Tome XXV.

XIV

que,

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Simoniens étoit déjà prefque éteinte dès
le temps d'Origene, vers le milieu du
troisième fiécie, I. vII. 16. Prefque tou-
tes les autres tombèrent depuis que Conf
tantin eut rendu la paix à l'églife, &c

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