MIRATO,

Il mourut à Florence le 30.Jan- S. AMvier 1600. dans fa 6 9e année. Catalogue de fes Ouvrages. 1. Les Argumens en Vers Italiens des chants de Roland le Furieux de l'Ariofte, qui ont paru pour la premiere fois dans l'édition de ce Poëme faite à Venife en 1548. in 4o.

2. Il Dedalione Dialogo del Poëta. In Napoli. 1560. in 8°. It. dans le troifiéme Volume de fes Opuf cules. 1642. Dedalione eft un des deux interlocuteurs de ce Dialgue,où l'Auteur recherche les qualitez que doit avoir un Poëte.

3. Iftorie Fiorentine dopo la fon datione di Firenze infino all' anno 1574. In Firenze. 1600. fol. 2 tom. It. Con l'aggiunte di Scipione Ammirato il Giovane. In Firenze. 1647. in 4. Scipion Ammirato le jeune, qui a fait des additions à cet Ouvrage, & qui a fait imprimer quelques autres Ouvrages d'Ammirato l'ancien, s'appelloit Chrif tophe del Bianco, & étoit de Montajone Château de Toscane. Il n'étoit lié par aucune parenté à

S. AM-Scipion Ammirato; mais celui-ci MIRATO. l'ayant pris en affection & l'ayanɛ affocié à fes études, lui laiffa par teftament tout fon bien, à condition qu'il prendroit fon nom & fes Armes. L'Edition de l'Histoire de Florence, qui eft accompagnée des additions du jeune Ammirato eft la meilleure & la plus exacte.

4. Difcorfi fopra Cornelio Tacito. In Firenze. 1598. in 4°. It. in Ve nezia 1599. in 4°. It. Helenopoli 160. in 4°. It. in Padoa 1642. in 4. It. en latin fous ce titre : Scipionis Ammirati Differtationes politica, five difcurfus in Cornelium Ta citum nuper ex Italico in Latinum verfi, quibus pramiffa funt ex eodem Tacito excerpte digreffiones politica à Chriftophore Pfugio Equite Mifnico. Helenopoli. 1609. in 4°. Cet Ouvrage a été fort bien reçu.

5. Dalle Famiglie Nobili Napole tane. Parte I. In Firenze. 1580. fol. Parte II. In Firenze. 1651. fol. 6. Difcorfi delle Famiglie Paladina, e l'Antoglietta. In Firenze. 1605. in 4°.

7. Albero e ftoria della Famiglia S. AM dé Conti Guidi coll' aggiunte di Sci- MIRATO pione Ammirato il Giovane. In Firenze, fol. 1640. It. ibid. 1650,

8. Delle Famiglie Fiorentine. In Firenze. 1675. fol. L'Auteur a fait une feconde partie, mais qui n'a pas été imprimée.

9. Vefcovi di Fiefole, di Vol terra, e d' Arezzo, con l'aggiunta di Scipione Ammirato il Giovane. In Firenze. 1637. in 4°. Ammirato entreprit ces Vies qui font fort abregées, à la priere des Evêques de ces Villes.

io. Orazioni à diverfi Principi, interno a i proparamenti, che s'avrebbono a fare contro la potenza del Turco. in Firenze. 1698. in 4°.

11. Opufcoli varii, In Firenze. 1583. in 8°.

12, Rime varie dans un Recueil de Poëfies de differens Auteurs, fait à Venife en 1553. in 8o. & dans le Recueil de Dolce fait à Fenise en 1564. in 12, & réimprimé en 1586.

13. Poëfie fpirituali. In Venezia. 1634. in 4. La Poëfie de l'Auteur eft pure & nette,

S. AM

14. Annotazioni fopra la feconda

MIRATO. parte de' fonetti di Bernardino Rota, fatti in morte di Porzia Capece fua moglie. In Napoli 1560. in 4°. 15. Il Rota, o vero dell' Imprefe. In Firenze 1598. in 4a.

PH LIF

PE VERHEYEN.

16. Della Segretezza. In Venetia. 1599. in 4.

17.Gli Opufcoli.In Firenze.1640. in 4°. 3. volumes. Ce Recueil renferme quelques-uns des Ouvrages rapportez ci-deffus, outre plufieurs autres qui n'avoient pas encore vu le jour.

V. fa Vie écrite par Dominique de Angelis, & inferée dans le Vite dé Letterati Salentini, parte I.

PHILIPPE VERHEY EN..

PHILIPPE Verheyen nâquit au

mois d'Avril 1648. dans la Paroiffe de Verbrouk, au pays de Was en Brabant. Il fut d'abord deftiné à la même Profeffion que fon pere, qui étoit un bon Laboureur du lieu; mais fon Curé ayant remarqué en lui un genie extraor

dinaire qui le rendoit propre pour P. VERles Sciences, lui perfuada de tour- HEYEN. ner fes vûës de ce côté-là, & lui apprit même les premiers élemens de la Langue Latine.

Verheyen avoit déja 22. ans lorfqu'il commenca à apprendre le Latin, & il y fit de fi grands progrès en deux années de temps, qu'en 1672. il fe trouva en état d'entrer au College de la Trinité à Louvain, & de commencer fa Philofophie en 1675.

Après avoir été reçu Maître-èsArts en 1677. il fe donna pendant quelque temps à la Théologie, parce qu'il fe deftinoit à l'Etat Ecclefiaftique. Mais la Providence en ordonna autrement. Il fe forma dans ce temps-là une inflammation violente à une de fes jambes, qu'aucun remede ne fut capable d'adoucir; & la gangrene s'y étant mife, il fallut la lui couper, Verheyen fe croyant inhabile au Miniftere de l'Autel par la perte de cette jambe, abandonna la Théologie, pour s'appliquer à la Medecine; ce qu'il fit avec tant