TRAITÉ D'E LA CRITIQUE EN MATIERE DE RELIGION. Par le Pere DE LAUBRUSSEL, de la TOME PREMIER. Chez GREGOIRE DU Puis, M. DCC X. rüe VEC PRIVILEGE DU ROT. MONSEIGNEUR LE PRINCE DE ROHAN DE SOUBIZE, Evêque Prince de Strasbourg, nommé par le Roy au Cardinalat. M ONSEIGNEUR, Comme l'Eglife attaquée de toutes parts, n'a point de défen feurs plus propres à foutenir fes droits, & à vanger fa querelle, que V. A. j'ose lui offrir avec une respectueuse confiance cet Ouvrage, dans lequel je me déclare contre une foule de Critiques qui ont abufé de leurs talens par des Ecrits également opposez à la raison & à la Reli gion. Plus les excès où ils fe font portez, ont fait rougir en public, gemir en fecret les Fidéles ; moins ils me pardonneront le travailla haine dont je me fuis chargé, foit en m'élevant contre leurs écrits trop respectez des Sçavans, foit en les citant au tribunal des Supérieurs Ecclefiaftiques, pour y voir tomber leurs erreurs aux pieds de l'E glife. Je devrois donc m'attendre, MONSEIGNEUR, que ma Critique affez hardie pour attaquer des Auteurs d'un caractere à ne pas convenir de leur tort, fe tourneroit contre moi, fi je manquois d'appui. Mais par bonheur V. A. me permet d'en chercher un, en qui la bonne cause trouvera toûjours un prosecteur aussi éclairé que puissant. Nous trouvons déja en vous, |