Théatre des Grecs: 11Cussac, 1788 - 548 páginas |
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Términos y frases comunes
accufé ACHARNIENS affez AGORA Agoracrite aifément ainfi Allons allufion Ariftophane Athenes Athéniens auffi avoit BDELY CLÉON Brunck c'eft C'eſt c'étoit caufe cauſe chien CHŒUR chofe CHU R CLÉO Cléonyme comédie comique Cratinus d'Athenes déeffes Démofthene DÉMOSTHENE dieux efclaves efprit Eft-ce enfans enfuite eſt êtes étoient étoit Euripide facrifices fage faifoit fans fatyre fçais fçait fçavoir fcélérat fcene fcholiafte fecond fens fent feroit fervir feul fignifie foit fommes fon fils fon pere font fous fouvent fpectateurs fuffrages fuis fuivant fujet gens Grec Guêpes homme j'ai jufqu'à jufte juges Jupiter juſtice L'INJUST laiffe Mademoiſelle Le Fevre maiſon maniere Mégaclès n'eft n'eſt Nicias Nuées oboles oracles paffer Paphlagonien perfonne Périclès peuple PHIDIPPID PHILO CLÉON philofophes plaifir Plaute Plutarque poëte préfent premiere Pyle qu'Ariftophane raifon refte ridicule rien s'eft Socrate SOSIE STRE PSIA STREPSIADE vais VENDEUR DE BOUDINS vieillard Voilà Voyez XANTHI دو
Pasajes populares
Página 171 - Aux accès insolens d'une bouffonne joie La sagesse, l'esprit, l'honneur furent en proie. On vit par le public un poète avoué S'enrichir aux dépens du mérite joué ; Et Socrate par lui, dans un chœur de nuées1, D'un vil amas de peuple attirer les huées.
Página 11 - ... pour réuffir dans une république. Il avoit une voix terrible & impofante, avec un art merveilleux de gagner le peuple , & de le mettre dans fes intérêts. Enflé d'un fuccès extraordinaire que lui procura la fortune plutôt que la bravoure, il devint prefque le maître de l'état , & ce fut lorfqu'il étoit au comble de fa gloire qu'Ariftophane ofa l'attaquer , non plus indirectement, mais en le produifant lui-même -fur le théâtre.
Página 11 - Ariftophane pour démafquer cet homme vil , eut la hardiefTe d'en faire un fujetde comédie , fans redouter fon crédit. Mais il fut obligé de jouer lui-même le rôle de Cléon ; & il monta fur le théâtre pour la première fois , aucun des comédiens n'ayant ofé faire ce perfonnage , ni s'expofer à la vengeance d'un homme fi redouté. Il fe barbouilla le vifage de lie faute...
Página 401 - Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux , De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux : Rien n'est sûr en son rivage : Ce qu'il trouve, il le ravage , Et, traînant comme buissons Les chênes et leurs racines , Ote aux campagnes voisines L'espérance des moissons : Tel , et plus épouvantable , S'en allait ce conquérant , A son pouvoir indomptable Sa colère mesurant.
Página 301 - Dis toi-même ce que tu veux trouver. STREPSIADE. Je vous l'ai déjà dit plus de mille fois ; je veux trouver le moyen de ne point payer mes dettes. SOCRATE. Courage donc , couvre-toi bien ; & en dégageant ton efprit de la matière , applique-le fortement à ton fujet , regarde , examine , partage. STREPSIADE. Ah , malheureux que je fuis ! SOCRATE. Demeure là. Si tu ne trouves pas ton compte...
Página 453 - ... seule fois le nom de tyrannie. A présent, il est plus commun que le poisson salé ; tellement que ce nom retentit dans tous les coins du marché. Si quelqu'un en effet y va pour acheter des orphes, et qu'il refuse des membrades , le vendeur de cette dernière espèce de poisson lui crie aussitôt : Celuici veut se nourrir en tyran. Qu'un autre aille demander du poireau pour accompagner des anchois , la marchande , en le regardant de travers , lui parle ainsi : Dites-moi, vous demandez du poireau...
Página 389 - J'y confens. Qu'on laifle mon père en liberté. Si je perds mon procès, qu'on me donne une épée, "je me perce à l'inftant. A quelle peine vous condamnez vous en cas que j'aie raifon , & que vous tecufiez les arbitres ? . .:j PHILOCLEON.
Página 252 - Pèriclès, tournait volontiers ces longues conférences en ridicule, et contait que, pendant la célébration des jeux publics, un athlète ayant tué par mégarde d'un coup de javelot le cheval d'Epitimius de...
Página 287 - O très-sages spectateurs ! écoutez attentivement ce que nous avons à vous dire : nous sommes ici devant vous pour nous plaindre de l'injustice que vous nous faites. Votre ville a reçu plus de bien de nous que de tous les autres dieux ensemble : cependant nous sommes les seules divinités à qui vous n'offrez ni sacrifices , ni libations ; vous savez ' Oçvç rjv rsvrstvt -/t\xt rStç ipsïç /*9 xtxtfî?iu.
Página 232 - Non certainement ( героя» dit-il ) ; car il m'eft avis que je fuis en ce théâtre ne plus ne moins » qu'en un grand feftin où l'on fe gaudit joyeufement de moi.