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Cofmod. at. lib. 6. cap. 84.

grie.

XIII.

XIV.

tration de leurs églifes tant pour le fpirituel que pour le temporel. Les Na politains, quoiqu'ils fuffent ravis d'accepter cet honneur, n'oferent pour tant encore le faire ouvertement de peur d'irriter le roi Charles ; & Urbain lui-même par une raifon à peu près femblable ne publia point cette créa tion, qu'il ne fût hors du roïaume de Naples, où il avoit tout à craindre.

Il ne fut pas long-temps expofé aux perfécutions du roi de Naples, l'am→ bition de ce prince fut terminée par une mort funefte, qui vengea le pape de tous les maux qu'il en avoit reçus. Louis de Hongrie décedé trois ans auparavant avoit laiffé le roïaume à la princeffe Marie son aînée sous la tutelle & la regence de fa mere la reine Elifabeth; en attendant que cette jeune princeffe fût en âge d'époufer le prince Sigifmond fils de l'empereur Charles IV. Les Hongrois fe foumirent d'abord volontairement à fon gouvernement; mais quelque-tems après ces peuples irritez de ce que la reine Elifabeth abandonnoit toute l'administration de l'état au Palatin Nicolas Ga→ ro, envoïerent fecretement l'évêque de Zagabrie à Charles pour lui offrir la couronne de Hongrie. Il l'accepta, & s'étant embarqué fur une galere à Barlette avec très-peu de fuite, il paffa efcorté de trois autres galeres dans la Dalmatie, d'où il fe rendit par terre à Zagabrie, & de-là à Bude.

Dès qu'il vit que tout étoit difpofé pour le recevoir, il fe fit couronner Charles de Du- roi de Hongrie le dernier jour de l'an 1386. Mais la reine Elifabeth qu'il ras s'empare du croyoit avoir trompée, fe trouva plus fine que lui; elle lui fit entendre que roiaume de Hon- Sigifmond, qui après avoir époufé la princeffe à Bude un peu avant l'arrivée de Charles s'en étoit retourné en Bohême, lui cederoit le roïaume pour peu de chofes, & elle l'attira, quelques jours après fon couronnement dans fa chambre, fous prétexte de lui vouloir lire une lettre de Sigifmond. touchant ce prétendu traité. Là, comme ceux qui l'accompagnoient, étoient Mort de Char- à l'antichambre, Nicolas Garo, étant entré fur le champ par une porte Leles de Duras roi crete, le fit maffacrer par un puiffant Hongrois nommé Forgats qui lui fende Naples. dit la tête d'un coup de fabre. Ainfi mourut ce prince dans la quaranteBonfin. 3. dec. 1. uniéme année de fon âge. Le gouverneur de Croatie fit jetter Elifabeth dans Antonintit. 22. la riviere pour venger la mort du roi Charles dont il tenoit le parti. Mais 6. 1. §. 15. le roi Sigifmond étant venu bien-tôt après prendre poffeffion du roïaume, prit ce barbare meurtrier, & le fit mourir lentement, l'aïant fait tenailler dans la plupart des villes de Hongrie.

Niem. de fchifm, 1.1. c. 64. & feq.

La nouvelle de la mort de Charles für portée à Naples au mois de Fé-vrier dans le tems qu'on faifoit des réjouiffances publiques pour fon couronnement. La reine fon époufe pour empêcher les fuites d'une fi fâcheufe nouvelle, fit promptement proclamer roi lon fils Ladiflas ou Lancelot, jeune piince d'environ dix ans, qui regna d'abord affez paifiblement fous la regence de la reine fa mere. Mais la divifion s'étant mife entre cette reine & les magiftrats, ceux-ci en élurent huit d'entr'eux pour prendre avec l'au

torité fouveraine, le foin des affaires. Le pape Clement pour profiter d'une

conjoncture fi favorable à fes interêts, envoïa en Italie le prince Othon de Brunfvick mari de la feuë reine Jeanne, qui y fut reçû avec beaucoup de joie, & eut affez de conduite pour faire reconnoître le jeune Louis d'Anjou Foi de Naples ; ce qui fit paffer ce roïaume dans l'obedience de Clement.

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X V. Beaucoup de

tent à l'obedience

Trefque en même tems le pape Clement étendit encore fon obedience fur deux autres roïaumes qui le reconnurent. Pierre roi d'Arragon qui avoit été neutre jufqu'à fa mort, laissa ses états à Jean fon fils, qui aïant affem- princes fe foumetblé les prélats & les grands de fon roïaume en prefence du cardinal Pierre de de Clement. Lune, embraffa fur leur avis l'obedience de Clement VII. comme on avoit fait en Caftille. Charles le Noble fucceffeur de Charles le Mauvais dans le roïaume de Navarre, fit auffi la même chofe. Ainfi toute l'Espagne, à la réserve du roïaume de Portugal, se déclara pour Clement. Sainte Catherine de Sienne penetrée du trifte état de l'églife, écrivoit cependant aux rois & aux princes, pour les engager dans le parti d'Urbain, qu'elle reconnoiffoit pour légitime pape; s'appuïant fur beaucoup de revelations qu'elle alleguoit. Cette Sainte mourut à Rome le vingt-neuviéme d'Avril 1380. âgée feulement de trente-trois ans, mais confumée d'infirmitez & de douleurs caufées par fes jeûnes, fes veilles & fes autres aufteritez, & fut canonifée quatre-vingts ans après fa mort par le pape Pie II.

Mais ce qui fortifia encore plus le parti de Clement contre fon competiteur, qui s'étoit rendu fort odieux à caufe de la cruelle mort des cinq cardinaux, fut le zele qu'il fit femblant de témoigner pour la paix de l'églife. Suivant en cela les avis & les preffantes exhortations de l'univerfité de Paris, il envoïa par tout des légats & des nonces, propofer de fa part la convocation d'un concile, au jugement duquel il proteftoit qu'il étoit prêt de se foumettre ; ce que refufoit le pape Urbain, qui pour fon refus perdit alors l'obedience du grand-maître de Rhodes. Ce fut dans le même tems qu'un certain François qui fous l'habit d'hermite contrefaifoit le prophete, vint trouver Urbain qui étoit toujours à Genes. Il y arriva à cheval avec quatre ferviteurs, demandant à parler au pape, & fe difant envoie de Dieu. Le lendemain il fut prefenté à Urbain, vêtu de noir avec une longue barbe ; & affectant un exterieur fort humble, il déclara qu'il ne favoit pas le Latin, & lui dit en François : « Seigneur, je viens à vous pour vous déclarer ce que Dieu m'a revelé tou- « chant l'union de l'églife. Il y a quinze ans qu'étant en méditation dans un « defert, j'appris par une revelation celefte que notre faint pere Clement fe- « roit le vrai pape & le vicaire de Jefus-Chrift, & que vous feriez un faux «< pontife. C'eft pourquoi je vous conjure de renoncer au pontificat pour ren- « dre la paix à l'églife, & pour votre propre falut. »

Urbain lui aïant demandé comment il favoit que cette revelation étoit divine, il n'en put donner aucune preuve; mais il offroit fon corps à la torture, s'il fe trouvoit qu'il fût un impofteur. Pendant qu'il parloit, Urbain apperçut qu'il portoit au doigt une bague où étoit enchaffée une pierre précieufe: Ce n'est pas la coutume, dit-il au feint hermite, que les hermites portent des bagues, d'où vous vient celle-ci ? C'eft, dit-il, un prefent que m'a fait le très-faint pere Clement. Urbain s'étant fait donner cette bague, la mit entre les mains d'un homme qui fe piquoit de Negromancie. Enfuite il fit mettre Thermite en prifon avec deux de fes domeftiques, les deux autres aïant pris la fuite. On les mit à la queftion tous trois féparément, & l'hermite avoüa que fa prétendue revelation étoit une fuggeftion diabolique. Il lui en autoit coûté la vie fans l'interceffion de quelques prélats François dans les in

XVI.

confeille à Urbain

de

Un faux hermite fe démettre. Gobelin Perfon.

Cosmod. p. 308.

XVII.

re de Luxem

terêts d'Urbain, qui lui reprefenterent qu'on pourroit bien ufer en Fran ce de reprefailles contre ce qu'il pouvoit y avoir de partifans, parce qu'ils favoient bien que c'étoit un homme de diftinction, & protegé par le roi de France. Il en fut donc quitte pour perdre fa barbe, & pour fe retracter publiquement dans l'églife après la meffe du pape, & reconnoitre qu'Urbain étoit le feul pape légitime. Après quoi, on lui rendit la liberté & la bague; le pape confentit même qu'il s'en retournât en France. Ce qu'il fit quelques jours après.

Les grandes merveilles que Dieu opera dans cette année par le moïen Le cardinal Pier- du cardinal Pierre de Luxembourg, donnerent à l'obedience de Clement plus de poids, que les revelations du faux hermite. Il étoit fils de Gui de bourg. Luxembourg premier comte de Ligni en Barois, coufin au quatrième degré Niem. l. 1. c. 66. de l'empereur Venceflas & de Sigifmond roi de Hongrie. Sa mere étoit Mahault de Châtillon comteffe de faint Pol. Pierre aïant achevé fes études de philofophie & de droit à Paris, fut pourvû d'un canonicat dans l'églife cathedrale de cette grande ville, où il acquit une fi grande réputation, qu'il fût fait archidiacre de Chartres, & enfuite évêque de Mets, quoiqu'il n'eût encore que quinze ans. Deux ans après, Clement qu'il reconnoifloit pour vrai pape, comme on faifoit en France, l'obligea de venir à Avignon, & le fit auffi-tôt cardinal diacre du titre de faint George au voile d'or, en lui confervant l'adminiftration de l'évêché de Mets. Il tomba malade vers la fin de la même année, & l'on attribua fa maladie, qui fut aflez longue, à fes Froiffard 3. vol. grandes aufteritez. Il mourut faintement le deuxième jour de Juillet 1387. agé feulement de dix-huit ans moins dix jours. L'hiftoire rapporte qu'il fe fit une infinité de miracles à fon tombeau, & qu'entre autres on y vit reffufciter quarante-deux morts. Le peuple ne pouvoit s'imaginer qu'un fi faint homme, pour lequel Dieu fe déclaroit avec tant d'éclat, fût un faux cardinal, ni que par conféquent Clement qui l'avoit créé, fût un faux pape. On prétend même que plufieurs partifans d'Urbain furent ébranlez. La caufe de Clement en devint plus favorable. Cependant Pierre de Luxembourg rif. tom. 4. fac. 6. ne fut pas canonifé alors, quoiqu'il y ait un difcours de Pierre d'Ailly pour engager Clement VII. à le faire. Il ne fut beatifié que fous un autre Clement VII. dans le feiziéme fiecle.

c. 100.

Hift. univ. Pa

1388.

XVIII.

Hift. univ. Parif. to. 4. p. 618.

Ce fut en la même année 1387. qu'un religieux de l'ordre des Freres PrêPropofitions de cheurs nommé Jean de Montfon docteur en theologie, natif de Valence en Jean de Montfon. Catalogne, avança dans fes actes de vefperie & de refompte, & dans fes Meyer 1.14. an. leçons publiques, plufieurs propofitions qui parurent erronées. Ces propofitions furent réduites au nombre de quatorze. La premiere, que l'union hypoftatique en Jefus-Chrift eft plus grande que l'union des trois personnes dans l'effence de Dieu. La feconde, qu'il peut y avoir une pure créature plus parfaite pour meriter, que l'ame de Jefus-Chrift même. La troifiéme, qu'une pure créature raifonnable peut naturellement voir l'effence de Dieu comme les bienheureux. La quatriéme a du rapport avec la feconde. La cinquième, qu'une pure créature, fi elle étoit au monde, feroit hors de tout genre. La fixiéme, qu'il n'eft pas contraire à la foi de fuppofer qu'il eft absolument neceffaire que quelque créature existe. La feptième, qu'une

Gerfon to. 2.

chofe peut être neceffairement, & être caufée. La huitiéme, qu'il eft plus conforme à la foi qu'il y ait quelque autre chofe que le premier Etre abfolument neceffaire. La neuviéme, que c'eft une herefie d'affurer qu'une propofition contraire à l'écriture d'une contradiction veritable & non feulement apparente, peut être vraie. La dixiéme, qu'il eft expreffément contre la foi de dire que tout homme, à l'exception de Jefus-Chrift, n'a pas contracté le peché originel. L'onzième, qu'il eft contre la foi de dire que la fainte Vierge, n'ait pas contracté ce peché. La douzième, qu'il est autant contre la foi d'en exempter la fainte Vierge, que d'en exempter dix perfonnes. La treizième, qu'il eft plus expreffément contre écriture de dire que la mere de Dieu, n'a pas été conçue en peché originel, que d'affurer qu'elle a été bienheureuse & victorieuse dans l'inftant de fa conception & de fa fanctification. La quatorziéme enfin, que l'écriture fainte ne doit être expliquée que par l'écriture même.

Ce religieux fut mandé en faculté par le doïen, & averti charitablement de révoquer ses erreurs ; mais comme bien-loin de se retracter, il protesta qu'il étoit réfolu de foûtenir fa doctrine jufqu'à la mort, la faculté d'abord, & enfuite toute l'univerfité en corps cenfura & condamna fes propofitions comme fauffes, temeraires, fcandalcufes & contraires à la pieté des fideles. Ce jugement fut prefenté à Pierre d'Orgemont évêque de Paris, comme juge ordinaire en cette partie. Il fit citer Jean de Montfon, lequel n'aïant point comparu, le prélat donna une fentence le vendredi vingt-troifiéme d'Août par laquelle il défend d'enseigner & de foûtenir en public ou en secret, aucune des quatorze propofitions, fous peine d'excommunication, qui fera encourue par le feul fait, & dont il fe réferve fpecialement l'abfolution. Il ordonna de plus que ce religieux feroit pris, arrêté & mis en prifon avec le fecours du bras feculier, s'il étoit neceffaire. L'inquifiteur ou fon vicegerent ne voulut ni fe joindre à la caufe, ni comparoître, apparemment parce qu'il étoit de l'ordre des Freres Prêcheurs.

XIX.

ment VIL.

Jean de Montfon appella de la fentence de l'évêque de Paris au pape Clement VII. refidant à Avignon, où il fe rendit lui-même pour y foûte- Il appelle de la nir fon appel. L'univerfité de Paris de fon côté y députa Pierre d'Ailli grand- fentence de l'évêmaître du college de Navarre, Gilles des Champs, Jean de Neuville ber- que de Paris à Cle nardin, & Pierre d'Alainville profeffeur en droit canon. Les députez furent très-bien reçus à la cour du pape ; on leur rendit toutes fortes d'honneurs : ils eurent audience en particulier, & en plein confiftoire trois jours durant. Pierre d'Ailly y fit un difcours pour juftifier la cenfure de l'univerfité, & la fentence de l'évêque de Paris ; & il y parla avec tant de folidiré, que le pape fît publiquement l'éloge de l'univerfité qui produifoit de fi grands hommes. Le cardinal d'Embrun fit défenfes de la part du pape à Montfon, de s'abfenter de la cour ecclefiaftique jufqu'à ce que fon affaire fût terminée. Mais ce religieux prévoïant que ce jugement ne lui feroit pas favorable, & qu'on le renvoïeroit fans doute à Paris pour y faire fa retraction, fe retira fecretement d'Avignon, & paffa en Arragon où il embraffa l'obedience d'Urbain VI. & même écrivit en fa faveur contre Clement VII.

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*XX.

par

Après fon départ, le pape nomma Guy cardinal de Palestrine, le cardi 1 eft condam- nal, de faint Sixte, & le cardinal Amelius du titre de faint Eufebe, pour sé par le pape. juger cette affaire & faire le procès à Montfon. Ils le firent chercher dans le lieu où il avoit logé à Avignon, & aiant fçû par la perquifition qu'on en fit, qu'il en étoit forti le troifiéme d'Août 1388. ils le firent citer des affiches publiques, le jugerent contumace, le déclarerent excommunié, ordonnerent que cette excommunication feroit publiée folemnellement, & excommunierent ceux qui auroient quelque commerce avec lui. La fentence de ces cardinaux eft du vingt-feptiéme Janvier 1389. & fut fulminée à Paris le dix-feptiéme Mars de la même année. Ferri Caffinel évêque d'Auxerre fut choifi pour la presenter au roi, & pour en pourfuivre l'execution; ce qu'il fit peut-être avec un peu trop de zele, à caufe des troubles qui fui

XXI.

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Hif. univ. Pai. to. 4. p..618.

virent.

Cette condamnation de Montfon engagea l'univerfité à faire un decret Decret de l'uni- par lequel elle fépara de fon corps tous ceux qui ne voudroient pas condamner avec ferment les erreurs de ce religieux, & ordonna qu'à l'avenir tous ceux qui voudroient recevoir des degrez feroient le même ferment. Les Dominicains perfuadez que cette cenfure donnoit atteinte à la doctrine de S. Thomas, ne voulurent point prêter ce ferment, & demeurerent ainfi exclus de la faculté. Ce qui les rendit fi odieux, qu'on ne les admît plus à aucune fonction de l'églife, ni à la prédication, ni à la confeffion; & que le peuple leur refufoit les aumônes ordinaires. Ces religieux eurent recours au pape Clement, & nommerent dans leur chapitre general tenu dans la vince de Toulouse l'an 1389. dix docteurs de leur ordre, pour aller foûttenir à la cour du pape la caufe de faint Thomas contre l'univerfité de Paris: & pour fournir aux frais de leur voïage, on taxa chaque religieux de l'ordre, les docteurs à vingt fols, & les autres à dix fols.

pro

L'université fit alors compofer pour la défense un traité qui eft à la fin du Maître des Sentences, pour prouver que ces propofitions de Montfon étoient bien condamnées, & que fon jugement ne combattoit point la doAtrine de faint Thomas. On ne trouve point que les Dominicains aïent obtenu de la cour du pape aucun jugement en leur faveur ; on voit au contraire que pour appaifer la perfécution qu'ils fouffroient, ils furent obligez de celebrer en France la fête de la conception de la fainte Vierge, comme les autres, & de ne plus foûtenir publiquement qu'elle avoit été conçûë dans le peché; mais de demeurer dans le filence là-deflus. En gardant cette conduite, ils fe procurerent du repos, & furent rétablis dans leurs fonctions. Mais ils demeurerent exclus de la faculté pendant vingt-cinq ans, parce qu'ils ne voulurent pas prêter ferment d'approuver la condamnation des propofitions de Jean de Montfon leur confrere: jufqu'à ce qu'enfin la Les Dominicains faculté les reçut à la priere inftante du roi de France le vingt- uniéme du Le foumettent à ce mois d'Août de l'an 1401. à condition qu'ils renonceroient à l'appel qu'ils avoient fait du decret de la faculté, & que ceux qui feroient reçus dans Hift. univ. Pa- cette même faculté, promettroient à l'avenir d'obéir à fon decret. rif. to. V.

XXII.

decret.

Ce ne fut pourtant qu'en 1496. long-teins après la tenue du concile de Bafle, que l'univerfité fir fon decret en forme pour obliger tous ceux qui

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