Imágenes de páginas
PDF
EPUB

XXXVII.

Il eft guéri & renvoie quatre

chartreux à Boniface.

Idem c. 7.

me.

XXXVIII.

Hift. univ. Parif. to. IV. p. 687.

car tu es trahi, £5 on te doit livrer à tes ennemis; le roi entra dans une fi grande fureur, qu'il couroit çà & là comme un phrenetique, frappoit de fon épée tous ceux qu'il rencontroit, & tua quatre hommes, parmi lefquels étoit un chevalier de Guienne nommé le bâtard de Polignac. Enfin fon épée fe rompit heureusement pour ceux qu'il continuoit à pourfuivre; on fe faifit de lui, on l'emmena en fon palais, & on le mit fur un lit, où il demeura deux jours entiers fans aucun fentiment, en forte que les medecins croïoient à tous momens qu'il alloit expirer.

Cet accident fut caufe que les chartreux ne purent avoir audience que dans le mois de Decembre: le roi étant guéri ils furent écoutez favorablement, Le bref du pape fut lû en plein confeil, & le roi en parut très-fatisfait; mais on délibera fi l'on répondroit à Boniface, & quel tour on prendroit pour le faire: car n'étant point reconnu en France, on ne pouvoit pas lui écrire comme au pape fans offenfer Clement, & d'autre côté Boniface n'eût pas été content fi on lui eût écrit comme à un intrus. On prit donc le parti de lui répondre de vive voix par les mêmes chartreux, malgré toute l'oppofition de Jean duc de Berri oncle du roi & grand ami de Clement; que le roi approuvoit fort ce qu'il lui avoit écrit, & qu'il étoit réfolu d'emploïet tous fes bons offices & toutes les forces pour procurer l'union à l'églife. Avce cette réponse on renvoïa les deux chartreux, & on leur donna deux compagnons du même ordre, dont l'un étoit prieur de la chartreuse de Paris. pour mieux témoigner la bonne volonté du roi, on les chargea de lettres pour tous les princes d'Italie, qu'on invitoit à fe joindre à Charles VI. pour feconder fes bonnes intentions. Après cela l'on ordonna des prieres publiques, & des proceffions pour l'heureux fuccès de cette députation, & l'on publia dans l'université que chacun eût à donner des memoires fur les moïens qu'il croiroit les meilleurs pour parvenir à l'union.

Et

1

Pour recevoir ces memoires, on mit dans le cloître des Mathurins un Affemblée de l'u- coffre bien fermé avec une ouverture en haut comme à un tronc, & il y niverfité pour fai-eut cinquante-quatre docteurs nommez pour les examiner, & en faire des re ceffer le fchif- extraits. Ils firent leur rapport dans une affemblée generale compofée des quatre facultez, où après qu'on eut recueilli les fuffrages fecrets, on trouva qu'ils concluoient tous à prendre l'une de ces trois voies, ou la ceffion volontaire des deux papes pour en élire un autre ; ou le compromis, par lequel ils remettroient leur droit entre les mains des arbitres qui feroient nommez par eux-mêmes ou par d'autres pour décider ce differend; ou enfin le concile general, qui auroit de Jefus-Chrift même fon autorité, étant assemblé en cette occafion du confentement des fideles. Les docteurs Pierre d'Ailli & Gilles des Champs eurent ordre de compofer un écrit qui feroit prefenté au roi en forme de lettre, & dans lequel on juftifieroit ces trois moïens d'union, avec une réponse à toutes les difficultez qu'on pourroit y oppofer. Nicolas de Clemangis Champenois bachelier en theologie de la maifon de Navarre, & le plus celebre profeffeur de rethorique qui fût dans l'univerfité, eut ordre de mettre cette lettre en latin, ou plûtôt de la compofer en cette langue fur les memoires que les docteurs lui fourniroient.

Cependant les quatre chartreux envoïez par le roi de France vers Boni

1

face érant arrivez à Perouse, lui prefenterent les memoires dont on les
avoit chargez, & ajoûterent de bouche les difpofitions de Charles VI. mais
tous ces beaux projets n'eurent aucun effet, parce que les deux concurrens
étoient d'intelligence à foutenir chacun fes droits, pendant qu'ils fe déchi-
roient en public. Boniface mécontent du rapport des chartreux, au lieu de
perfifter dans la parole qu'il avoit donnée, ne fit que foutenir par d'autres
lettres qu'il étoit le vrai pape, & ne ceffoit de fe plaindre de ce qu'on re-
connoifloit encore Clement qu'il traitoit d'intrus; en forte qu'il renvoïa
ces quatre religieux avec une lettre bien differente de la premiere. Il n'y
propofoit point d'autre voie que de le reconnoître, & d'obliger Clement à
ceder. « Ce que nous n'avons pû comprendre, dit-il au roi, c'eft que ceux «
qui ont fait antipape Robert de Geneve, ou qui lui ont adheré, fe pré-
valant de votre jeuneffe, vous ont tellement fafciné les yeux, que vous
ne pouvez voir la verité; de quoi nous fommes fenfiblement affligez. Tou- "
tefois nous efperons fermement que Dieu vous éclairera, & vous fera con- «
noître le bon droit de notre prédeceffeur Urbain. » Enfin il conclut en exhor-
tant le roi à abandonner Robert. Cette lettre eft du vingtiéme Juin 1393.
Le roi ne put pas la recevoir, parce qu'il étoit dans un accès de fa mala-
die. Les ducs de Berri & de Bourgogne, qui la reçurent, jugerent qu'elle
ne meritoit aucune réponse.

[blocks in formation]

XL..

Clement refuse fées par l'univer

les voies propo

Moine de faint

Clement auquel le roi avoit envoïé la premiere lettre de Boniface, joüoit de son côté son rôle à Avignon. Il protefta qu'on ne devoit avoir aucun égard à cette lettre, comme étant celle d'un intrus. Il ordonna auffi des prieres & des proceffions, & compofa même avec fes cardinaux un office particu- fité. lier & une meffe dont toutes les paroles étoient autant de prieres & de vœux pour la paix, & il les envoïa à Paris avec des indulgences: il vouloit que l'on crût qu'il ne defiroit pas cette paix avec moins d'ardeur que Boniface; mais accoutumé aux honneurs du monde, il ne pouvoit goûter les moïens de l'union. Il témoigna dans le même mois, que c'étoit ce qu'il craignoit davantage, quand il apprit que l'univerfité de Paris avoit conclu Denis, hift. de qu'on ne la pouvoit efperer que par la renonciation au pontificat des deux Charles VI. competiteurs qui entretenoient le fchifme. Il écrivit alors à frere Jean Goulain religieux carme & docteur en théologie, qu'il avoit affaire de lui trouver des raifons contre cette opinion, & pour la refuter ; & afin de le rendre plus obftiné & plus ardent, il lui donna un pouvoir fans bornes, d'abfoudre de toutes fortes de cas réfervez, & de donner de grandes indulgences, & lui commanda de prêcher que toutes les voies d'union qu'on vouloit produire ne valoient rien, & qu'il n'y en avoit point d'autre que de faire une ligue fainte entre tous les princes chrétiens pour chaffer Boniface de fon fiege, & pour faire rendre au feul pape Clement l'obéiffance qui eft dûë au vicaire de Jefus-Chrift. Goulain fervit Clement felon fes intentions: mais l'université auffi surprise de fon zele aveugle, que fcandalisée de ces propofitions, le retrancha de fon corps : il meritoit même une plus grande peine.

pour

XLI.

Le cardinal Pierre de Lune enflé du fuccès de fa legation d'Espagne où il avoit fait déclarer trois roiaumes en faveur de Clement, vint dans le Le cardinal Pist

Surita l. 3.

re de Lune envoïé même temps à Paris dans l'efperance d'y faire de pareils progrès. Il entre legat en France. prit d'abord de gagner les principaux docteurs, par les belles promeffes qu'il leur fit de la part du pape; & comme parmi ces docteurs Pierre d'Ailli & Gilles des Champs étoient ceux qui lui refiftoient plus fortement, & qui ne vouloient rien relâcher de leurs fentimens fur la ceffion, le legat engagea le pape à prier le roi de lui envoïer ces deux docteurs fous prétexte de vouloir les emploïer au fervice de l'églife; mais ces deux grands hommes, dont toute l'ambition tendoit à la paix, & qui découvrirent aifément le piege qu'on vouloit leur tendre, refuferent conftamment, & demeurerent à Paris. L'écrit que Clemangis avoit dreffé fur les trois moïens de rétablir l'union, fut presenté au roi, qui le fit traduire en François, afin qu'il pût être lû dans le confeil. Le roi en entendit la lecture avec plaifir, & le goûta; mais le duc de Berri & le legat profitant des accès de la maladie du roi, changerent la difpofition de fon efprit ; en forte que ce prince changea de téfolution, & quand l'univerfité retourna lui parler, le chancelier eut ordre de lui dire de la part du roi, qu'il lui défendoit de fe mêler de cette affaire, ni de recevoir aucunes lettres fur ce fujet, fans les prefenter à fa majesté avant que de les ouvrir.

XLII.

Zele de l'univer

J'union.

XLIII.

[ocr errors]

L'université qui avoit été avertie de la réponse qu'on devoit lui faire, fit entendre au chancelier, en prefence du legat, qu'on cefferoit dans les écofiré de Paris pour les toutes les leçons publiques, & toutes fortes d'exercices jufqu'à ce qu'on eût favorablement répondu à leurs demandes : ce qu'ils firent avec beaucoup de fermeté, nonobftant les menaces du legat, qui s'en retourna prefque auffi-tôt à Avignon, & les injures du duc de Berri, qui traita ces docteurs de rebelles & de féditieux, menaçant de les faire jetter dans la riviere s'ils avoient encore l'audace de poursuivre leur entreprife. L'université ne se rebuta pas pour un traitement fi indigne. Elle écrivit à Clement VII. une lettre Elle écrit vigou- très-vigoureufe, où elle lui notifie les trois voies d'accommodement, lui reufement au pape fait des plaintes graves & hardies de Pierre de Lune fon legat, & le prie inftamment de ne pas differer à choisir l'une de ces trois voies. L'univerfité Hift. univ. Pa- reçut alors de grands éloges de fon zele & de fa fermeté. Celle de Colovif. to. IV. gne lui écrivit pour lui demander confeil. Le doïen des cardinaux de Rome Philippe duc d'Alençon fit la même chose. Jean d Arragon l'avoit fair auffi: par où l'on voit l'eftime extraordinaire où étoit alors l'univerfité de Paris, qui fut l'ame de toutes les négociations pour la paix de l'églife, & à qui l'on peut dire que l'europe eut la principale obligation de l'extinction

Clenient.

[blocks in formation]

du fchifme.

Le

pape

Clement fit lire en plein consistoire la lettre de l'université : il l'entendit affez paifiblement jufques vers le milieu; mais quand il vit qu'on infiftoit fort fur la ceffion, & qu'on l'exhortoit à fe démettre du fouverain pontificat, alors, comme s'il eut été frappé d'un coup mortel, il fe leva en grande colere de fon trône, & s'écria que certe lettre étoit pernicieuse & empoisonnée. L'univerfité avoit écrit en même temps aux cardinaux d'Avignon fur le même fujet, & tous excepté Pierre de Lune, approuverent fa réfolution. Les députez qui avoient apporté les lettres de l'université s'en retournerent fans réponse, & même précipiterent leur départ, craignant pour

feurs perfonnes. Ils firent à Paris leur rapport de la manicre dont le pape avoit reçû leur lettre ce qui détermina l'univerfité à en écrire une autre pour fe plaindre au pape lui-même de la dureté de fes expreffions, en let priant de lui envoier une réponse plus favorable; mais cette feconde lettre ne fut point rendue, car le pape étoit mort quand ces feconds députez arriverent à Avignon. Voici quelle fur la caufe de fa mort.

Les cardinaux voïant que le pape, pour empêcher qu'on ne parlât de l'af faire de l'union, ne tenoit plus de confiftoire, s'affemblerent d'eux-mêmes pour examiner la lettre qu'ils avoient reçûe de l'univerfité, & chercher quel que voie d'accommodement. Le pape leur en aïant fait des reproches, ils lui répondirent qu'ils trouvoient les trois moïens que la lettre propofoit, trèsraifonnables, & qu'il falloit neceffairement qu'il en choisit un, s'il vouloit rétablir la paix dans l'églife. Cette parole fut pour lui un coup lui un coup de foudre. H tomba malade, fans toutefois garder le lit ; & le mercredi feiziéme de Septembre 1 394. comme au fortir de la meffe il rentroit dans fa chambre, en fe plaignant d'un mal de cœur, il fut attaqué d'une apoplexie, & en mouFut dans la cinquante-deuxième année de fon âge, aïant tenu le faint fiege près de feize ans.

[ocr errors]
[blocks in formation]

XLVI.

Dès qu'on eut appris la mort de Clement VII. on s'empreffa de toutes parts pour empêcher les cardinaux d'Avignon d'élire un autre pape. L'uni- Le roi de France versité de Paris envoïa au roi une députation de docteurs, qui le prierent écrit aux cardid'interpofer fon crédit pour engager les mêmes cardinaux à differer l'élec- naux d'Avignon tion d'un fucceffeur, jufqu'à ce qu'il leur eût envoïé fes ambaffadeurs pour lection. pour differer l'étraiter avec eux des moïens de réunir l'églife. Le roi y confentit, à condition que l'univerfité rétabliroit fes leçons publiques & fes exercices, com- fins le moine Juvenal des Ura me elle fit. Et en même temps Charles VI. affembla fon confeil, où étoient de faint Denis fon frere le duc d'Orleans, fes oncles le duc de Berri & le duc de Bour, dans l'histoire de gogne, l'évêque du Puy, Jean le Maingre dit Boucicaut, & d'autres fei Charles VI. gneurs. L'intention du roi étoit d'envoïer à Avignon le patriarche Simon de Cramaud, Pierre d'Ailli & le vicomte de Melun pour travailler à l'union; mais le duc de Berri aïant reprefenté que les cardinaux recevroient plus volontiers des laïques, on choifit Renaud de Roye & le marêchal Boucicaut, & on fit partir devant eux un courier chargé d'une lettre, dans laquelle le roi prioit les cardinaux de differer l'élection jufqu'à l'arrivée de fes envoïez, Le roi d'Arragon leur écrivit la même chofe: on en fit autant en Allemagne, & Boniface IX. envoia fes députez pour exhorter Charles VI. les cardinaux & les univerfitez à profiter de cette occafion pour éteindre le fchif

me.

Toutes ces précautions furent inutiles. Quand le courier de France arriva les cardinaux étoient déja au conclave, où ils étoient entrez le famedi au foir vingt-fixiéme de Septembre, & ils ne voulurent ouvrir ni la lettre du roi, ni les autres, que l'élection ne fût faite. Cependant pour faire voir à Charles VI. qu'ils vouloient très-fincerement l'union, comme en effet le plus grand nombre la vouloit de bonne foi, ils fignerent un acte, par lequel ils promettoient entre autres chofes, avec ferment fur les faints évangiles, que celui qui feroit élu pape procureroit l'union de tout fon pouvoir, jufqu'à

[blocks in formation]

XLVIII.

prendre la voie de ceffion, en fe dépofant du pontificat, fi la plus grande" partie des cardinaux jugeoit qu'il fût à propos de la faire pour le bien de la paix. Cet acte fut figné par dix-huit cardinaux. Le premier étoit Guy de Maloëffe évêque de Paleftrine, dit le cardinal de Poitiers: Pierre de Lune étoit le feizième. Les cardinaux de Florence, d'Aigrefeuille & de faint Martial ne foufcrivirent point, quoique prefens ; & il y en avoit deux abfens, Jacques évêque de Sabine, & Jean de Neufchâtel évêque d'Oftic. Il eft furprenant dans le formulaire du ferment des cardinaux, il ne foit point parlé de cette claufe, Au cas que le concurrent cede auffi, comme l'hiftoire fuppofe 'elle fut ftipulée.

que

qu

Les cardinaux ne furent que deux jours au conclave, & dès le vingt-huiIls élifent pour tiéme de Septembre veille de S. Michel, ils élurent d'une voix unanime Pierre pape Benoît XIII. de Lune cardinal d'Arragon, qui prit le nom de Benoit XIII. Il étoit âgé Ciacon. in Be- d'environ foixante ans, & il y en avoit dix-neuf qu'il étoit cardinal, aïant yed. XIII.

été élevé à cette dignité par Gregoire XI. en 1375. Auffi-tôt après fon élection, il ratifia l'acte qu'on avoit figné dans le conclave ; & comme le defir qu'il avoit d'être pape lui avoit fait tenir un langage conforme à l'union & à la paix, les cardinaux crurent qu'ils ne pouvoient choifir un fujet plus difpofé à la ceffion, & qui eût plus d'ardeur pour l'extinction du fchifme. Ce qui fortifia cette créance, fut qu'il envoïa d'abord des legats au roi de France & à l'univerfité de Paris, pour les exhorter à choifir la voie la plus propre à rendre la paix à l'églife, & qu'il écrivit à Jean roi de Castille, où il invectivoit contre la malignité & la fureur de ceux qui entretenoient le fchifme, proteftant qu'il aimeroit mieux fe confiner dans un cloître pour toute fa vie, que de retenir le pontificat aux dépens du repos de la chrétienté: mais l'évenement fit voir le contraire. Ce fut alors que Nicolas de Clemangis, cet ardent zelateur de l'union, le follicita par une lettre pleine de force & de liberté, à foutenir ces fentimens, & à appliquer un prompt remede aux maux prefens de l'églife; & l'on croit que ce fut dans ces conCave hift. litter. jonctures qu'il compofa fon traité de la ruine, ou de l'état corrompu de l'égli fe, que la cour de Rome a mis dans l'index; d'autres renvoient ce traité vers l'an 1414.

XLIX.

Punion.

Le roi de Françe croïant les difpofitions de Benoît auffi finceres que fes paro Concile natio- les étoient fpecieuses, convoqua une grande affemblée à Paris dans le panal de Paris fur lais pour le deuxième de Février 1395. Cette affemblée paffe pour un concile național. Plus de cent cinquante prélats y furent mandez ; mais plufieurs Hift. de Charles s'étant excufez ou fur leur âge, ou fur leurs infirmitez, il n'y eut que SiVI. p. 278. 282. gifimond de Cramaud patriarche d'Alexandrie & adminiftrateur de l'évêché Labbei coll. con- de Carcaffone, avec sept archevêques, quarante - fix évêques, neuf abbez, cil. som, X1. pag. & beaucoup de doïens & de docteurs qui s'y trouverent. Le patriarche d'Alexandrie y préfida; le chancelier Arnaud de Corbie y fut prefent. On y exa¬ mina l'affaire pendant plufieurs jours, & la pluralité des voix fut pour la ceffion des deux concurrens, comme la plus prompte, la plus sûre & la plus commode; mais les nonces du pape Benoît, qui étoient à Paris, infiterent auprès du roi afin qu'on ne déterminât rien, & qu'on renvoïât au pape la derniere décision: ce que le roi voulut bien accorder,

[ocr errors]
« AnteriorContinuar »